Au-delà de la vague d’indignation, l’accident tragique de Sikilo qui a fait 41 morts selon le dernier bilan, appelle à un changement de comportement sur nos routes. Une situation qui passe par une application rigoureuse des mesures prises par le gouvernement au lendemain de cet accident. Mais pour cela, tous les acteurs du secteur doivent s’y mettre. C’est du moins l’invite du réseau des journalistes en transport et sécurité routière. « Après la vague d’émotions, les messages de compassion d’ici et d’ailleurs, les condamnations, l’heure doit être à l’introspection. Nous devons interroger comment nous en sommes arrivés là. Sans faux-fuyants, mettre le doigt dans la plaie.
Une thérapie de choc pour un bien-être collectif. Certes, tant qu’il y aura des véhicules et des routes, il y aura toujours des accidents de la circulation. Pour y arriver, tous les acteurs du secteur des transports doivent s'y mettre. Il n’y a pas deux camps : celui des transporteurs et celui des pouvoirs publics, mais un seul, celui du Sénégal et des Sénégalais. Ainsi, chacun doit jouer son rôle et assumer ses responsabilités. Une prise de conscience individuelle pour le salut collectif. Pour nous convaincre du contraire, nous attendons de voir ce qu’il en sera de leur application. Car, c’est bien là l’enjeu. Il est bien de prendre des mesures, mais il est encore mille fois mieux de les mettre en œuvre. Malheureusement, et il est regrettable de le dire, au Sénégal, le suivi évaluation n’est pas notre fort », a souligné le réseau.
« Mettre fin à ces mauvaises pratiques est la meilleure façon d’honorer la mémoire des morts de Sikilo »
Poursuivant, Ibrahima Thiam et ses camarades estiment, « toujours est-il qu'avec ce qui vient de se passer à Kaffrine, l’État a une belle occasion de nettoyer les Écuries d’Augias, de donner un coup de pied dans la fourmilière que constitue le secteur des transports où le laisser-aller semble être la règle. L’heure ne doit plus être à la tergiversation ou aux états d’âme. La vie des Sénégalais est sacrée, elle ne doit plus être laissée à la merci d’une caste qui n’est mue que par ses intérêts pécuniaires. Dans cette caste, nous confondons aussi bien transporteurs, chauffeurs que les autorités en charge de veiller sur la bonne marche du secteur mais qui, par leurs pratiques peu orthodoxes, participent à alimenter la gangrène qui ronge le secteur des transports. Mettre fin à ces mauvaises pratiques est la meilleure façon d’honorer la mémoire des morts de Sikilo mais aussi de toutes les victimes d’accidents de la route qui traînent des séquelles à vie. La route ne tue pas, c’est notre manière d’y rouler qui tue. »
Une thérapie de choc pour un bien-être collectif. Certes, tant qu’il y aura des véhicules et des routes, il y aura toujours des accidents de la circulation. Pour y arriver, tous les acteurs du secteur des transports doivent s'y mettre. Il n’y a pas deux camps : celui des transporteurs et celui des pouvoirs publics, mais un seul, celui du Sénégal et des Sénégalais. Ainsi, chacun doit jouer son rôle et assumer ses responsabilités. Une prise de conscience individuelle pour le salut collectif. Pour nous convaincre du contraire, nous attendons de voir ce qu’il en sera de leur application. Car, c’est bien là l’enjeu. Il est bien de prendre des mesures, mais il est encore mille fois mieux de les mettre en œuvre. Malheureusement, et il est regrettable de le dire, au Sénégal, le suivi évaluation n’est pas notre fort », a souligné le réseau.
« Mettre fin à ces mauvaises pratiques est la meilleure façon d’honorer la mémoire des morts de Sikilo »
Poursuivant, Ibrahima Thiam et ses camarades estiment, « toujours est-il qu'avec ce qui vient de se passer à Kaffrine, l’État a une belle occasion de nettoyer les Écuries d’Augias, de donner un coup de pied dans la fourmilière que constitue le secteur des transports où le laisser-aller semble être la règle. L’heure ne doit plus être à la tergiversation ou aux états d’âme. La vie des Sénégalais est sacrée, elle ne doit plus être laissée à la merci d’une caste qui n’est mue que par ses intérêts pécuniaires. Dans cette caste, nous confondons aussi bien transporteurs, chauffeurs que les autorités en charge de veiller sur la bonne marche du secteur mais qui, par leurs pratiques peu orthodoxes, participent à alimenter la gangrène qui ronge le secteur des transports. Mettre fin à ces mauvaises pratiques est la meilleure façon d’honorer la mémoire des morts de Sikilo mais aussi de toutes les victimes d’accidents de la route qui traînent des séquelles à vie. La route ne tue pas, c’est notre manière d’y rouler qui tue. »
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