L’actualité de la semaine a été fournie mais majoritairement marquée par le verdict prononcé, jeudi dans la soirée par le tribunal de grande instance de Ziguinchor qui ordonne la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.
Réintégration de Ousmane Sonko
« Ousmane Sonko revient dans la course à la présidentielle », ont rapporté plusieurs quotidiens du paysage sénégalais dont Le Quotidien. En effet, la radiation de l'opposant politique des listes électorales a été annulée dans un verdict prononcé, jeudi 12 octobre, par le tribunal de grande instance de Ziguinchor. Le juge à la charge de l'affaire, Sabassy Faye s'attire en raison de cette décision à la fois une grande glorification, mais également des critiques. L'avocat de l'Etat Me Abdou Dialy Kane a qualifié l’ordonnance du juge de "scandaleux", accusant le juge d'avoir un frère adjoint au maire de Ziguinchor, ce qui pour lui ne pouvait en rien aider à rendre « une décision impartiale ». Cependant, rien n'est gagné d’avance, ce n'est qu'une première étape dans le processus. Une première étape jugée « victorieuse » selon un des avocats d'Ousmane Sonko, qui fait remarquer que « le combat sera très long ».
Falla Fleur fixée sur son sort le 26 octobre.
Une autre affaire judiciaire au menu, l'affaire de Falla Fleur, activiste, membre de l’ex Pastef et juriste de formation, accusée d'avoir incité le peuple sénégalais à la violence lors des émeutes du mois de juin dernier. L'usage d'un certain vocabulaire de la part de la jeune femme a été mis en avant par le procureur du tribunal correctionnel, dont le mot « gatsa-gatsa » qui d'après le maître des poursuites renverrait à un attroupement, surtout dans un contexte où la situation était électrique, dit-il, au Sénégal. L' accusée Falla Fleur défendra ses propos, clamant qu'en cette période « Gatsa Gatsa » pour elle renvoyait à la légitime défense. Le procureur a finalement requis 3 ans de prison ferme contre Ndeye Fatou Fall dit Falla Fleur mais le jugement a été renvoyé au 26 octobre prochain pour délibération.
Dépouille d’un bébé retrouvé dans une fosse.
C'est un fait-divers effroyable qui a suscité l’émoi, mais l'enquête semble être sur la bonne voie. Pour rappel, le 9 octobre, la dépouille d'un bébé de quelques mois a été découverte dans une fosse septique au quartier Mamadou Thiam et la police a pu tout récemment, suite à une série d'audition de toute les personnes logeant au bâtiment R+2, arrêté une « suspecte ». C'est « un premier succès » selon L'Observateur qui n’a pas donné plus de détails sur la présumée détenue.
La page internationale est marquée cette semaine par la mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) qui a annoncé mercredi avoir pris des « mesures fortes » à l’encontre de Casques bleus soupçonnés de « fautes de conduite graves ». D’après les informations fournies par la Monusco, huit (8) membres des forces de maintien de la paix déployés à Beni, une région située à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont été appréhendés le 1er octobre, tandis qu’un officier a été suspendu le 8 octobre, dans le cadre d’une enquête concernant des allégations d’exploitation sexuelle et de violence. Tous appartiennent au contingent sud-africain de la force onusienne et pourraient être impliqués dans ce que les rapports internes qualifient de « violation systématique et généralisée » des règles de l’ONU contre l’exploitation et les abus sexuels. Les mesures prises « incluent la suspension, la détention et le confinement des Casques bleus concernés », ajoute la Monusco, qui dit « condamner fermement de tels comportements qui ne sont pas dignes du personnel des Nations-Unies ».
Au Soudan, de violents combats opposent l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide, sans qu’aucune médiation ne soit parvenue à mettre fin à ce conflit meurtrier depuis cinq mois. Au moins 7000 personnes dont des civils ont déjà perdu la vie dans ces atrocités et près de 4 millions d’autres sont déplacées ou réfugiées dans les pays voisins comme l’Egypte, la Libye, le Tchad ou la République Centrafricaine.
Au Burkina Faso, très tôt dans la matinée de mercredi, une offensive terroriste a eu lieu contre un camp en périphérie du village où se trouvaient regroupés une unité de la police nationale ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Selon un témoin de la localité, l’attaque et la riposte ont été d’une grande violence, au point que les forces régulières ont dû quitter leur base et se replier dans le village même de Yamba, laissant momentanément le contrôle du camp aux terroristes. Dans un deuxième temps, l’armée burkinabè a riposté par des tirs aériens qui ont permis de repousser les assaillants. A l’heure actuelle, il est difficile d’établir un bilan précis de cette attaque.
Réintégration de Ousmane Sonko
« Ousmane Sonko revient dans la course à la présidentielle », ont rapporté plusieurs quotidiens du paysage sénégalais dont Le Quotidien. En effet, la radiation de l'opposant politique des listes électorales a été annulée dans un verdict prononcé, jeudi 12 octobre, par le tribunal de grande instance de Ziguinchor. Le juge à la charge de l'affaire, Sabassy Faye s'attire en raison de cette décision à la fois une grande glorification, mais également des critiques. L'avocat de l'Etat Me Abdou Dialy Kane a qualifié l’ordonnance du juge de "scandaleux", accusant le juge d'avoir un frère adjoint au maire de Ziguinchor, ce qui pour lui ne pouvait en rien aider à rendre « une décision impartiale ». Cependant, rien n'est gagné d’avance, ce n'est qu'une première étape dans le processus. Une première étape jugée « victorieuse » selon un des avocats d'Ousmane Sonko, qui fait remarquer que « le combat sera très long ».
Falla Fleur fixée sur son sort le 26 octobre.
Une autre affaire judiciaire au menu, l'affaire de Falla Fleur, activiste, membre de l’ex Pastef et juriste de formation, accusée d'avoir incité le peuple sénégalais à la violence lors des émeutes du mois de juin dernier. L'usage d'un certain vocabulaire de la part de la jeune femme a été mis en avant par le procureur du tribunal correctionnel, dont le mot « gatsa-gatsa » qui d'après le maître des poursuites renverrait à un attroupement, surtout dans un contexte où la situation était électrique, dit-il, au Sénégal. L' accusée Falla Fleur défendra ses propos, clamant qu'en cette période « Gatsa Gatsa » pour elle renvoyait à la légitime défense. Le procureur a finalement requis 3 ans de prison ferme contre Ndeye Fatou Fall dit Falla Fleur mais le jugement a été renvoyé au 26 octobre prochain pour délibération.
Dépouille d’un bébé retrouvé dans une fosse.
C'est un fait-divers effroyable qui a suscité l’émoi, mais l'enquête semble être sur la bonne voie. Pour rappel, le 9 octobre, la dépouille d'un bébé de quelques mois a été découverte dans une fosse septique au quartier Mamadou Thiam et la police a pu tout récemment, suite à une série d'audition de toute les personnes logeant au bâtiment R+2, arrêté une « suspecte ». C'est « un premier succès » selon L'Observateur qui n’a pas donné plus de détails sur la présumée détenue.
La page internationale est marquée cette semaine par la mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) qui a annoncé mercredi avoir pris des « mesures fortes » à l’encontre de Casques bleus soupçonnés de « fautes de conduite graves ». D’après les informations fournies par la Monusco, huit (8) membres des forces de maintien de la paix déployés à Beni, une région située à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont été appréhendés le 1er octobre, tandis qu’un officier a été suspendu le 8 octobre, dans le cadre d’une enquête concernant des allégations d’exploitation sexuelle et de violence. Tous appartiennent au contingent sud-africain de la force onusienne et pourraient être impliqués dans ce que les rapports internes qualifient de « violation systématique et généralisée » des règles de l’ONU contre l’exploitation et les abus sexuels. Les mesures prises « incluent la suspension, la détention et le confinement des Casques bleus concernés », ajoute la Monusco, qui dit « condamner fermement de tels comportements qui ne sont pas dignes du personnel des Nations-Unies ».
Au Soudan, de violents combats opposent l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide, sans qu’aucune médiation ne soit parvenue à mettre fin à ce conflit meurtrier depuis cinq mois. Au moins 7000 personnes dont des civils ont déjà perdu la vie dans ces atrocités et près de 4 millions d’autres sont déplacées ou réfugiées dans les pays voisins comme l’Egypte, la Libye, le Tchad ou la République Centrafricaine.
Au Burkina Faso, très tôt dans la matinée de mercredi, une offensive terroriste a eu lieu contre un camp en périphérie du village où se trouvaient regroupés une unité de la police nationale ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Selon un témoin de la localité, l’attaque et la riposte ont été d’une grande violence, au point que les forces régulières ont dû quitter leur base et se replier dans le village même de Yamba, laissant momentanément le contrôle du camp aux terroristes. Dans un deuxième temps, l’armée burkinabè a riposté par des tirs aériens qui ont permis de repousser les assaillants. A l’heure actuelle, il est difficile d’établir un bilan précis de cette attaque.
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