A quelques mois de la présidentielle 2024 joute tant attendue par le peuple sénégalais et même la communauté internationale, les prétendants affichent les uns après les autres leurs ambitions, des technocrates, des hommes d’affaires, des politiques... Et parmi ces derniers, d’anciens Premiers ministres qui ont tous cheminé avec le Président Macky Sall. Aminata Touré, en passant par Idrissa Seck, Souleymane Ndéné Ndiaye, Cheikh Hadjibou Soumaré, Boun Abdallah Dionne, Amadou Ba et enfin probablement Abdoul Mbaye (qui n’a pas officiellement déclaré sa candidature, mais qui pourrait faire partie des prétendants…), tous se disent aujourd’hui prêts à à briguer le suffrage des sénégalais en 2024.
Aminata Touré (1er septembre 2013 - 6 juillet 2014), le condensé de l’engagement politique et humanitaire…
Aminata Touré (1er septembre 2013 - 6 juillet 2014), le condensé de l’engagement politique et humanitaire…
Militante des droits de l`Homme et fonctionnaire à l`ONU, Aminata Touré fut ministre de la Justice dans le gouvernement d’Abdoul Mbaye en 2012 lorsque Macky Sall commence sa gouvernance après avoir battu Me Abdoulaye Wade au deuxième tour. Aminata Touré est titulaire d’une maîtrise d'économie à Dijon, un DESS de gestion des entreprises à Aix-en-Provence. Elle est aussi diplômée en Management financier international de l’École internationale de management de Paris. Aussi, rappelons que l’ancienne Premier ministre a débuté sa carrière professionnelle en 1988, au sein de la Compagnie des transports publics de Dakar, la SOTRAC où elle a dirigé le département Marketing et communication.
Aminata Touré, c’est aussi l’engagement politique précoce. En effet, elle a milité dès l'âge de 14 ans et s’active dans les milieux universitaires français de gauche. Aminata Touré fut membre de la Ligue communiste des travailleurs (LCT), future Mouvement pour le socialisme et l'unité (MSU). Lors de la campagne électorale de 1993, elle est la première sénégalaise directrice de campagne, pour le compte de Landing Savané et rejoint d’ailleurs son parti l`année suivante.
Dans le domaine humanitaire, Aminata Touré fut directrice des Programmes de l’Association sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef). À partir de 1995, elle travaille pour le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), d`abord comme conseillère technique principale au ministère de la Famille et de l`Action sociale du Burkina Faso, puis en qualité de conseillère régionale du FNUAP pour les pays africains francophones, et coordinatrice du programme Genre et VIH en Afrique de l’Ouest pour le bureau régional du Fonds des Nations unies pour la Femme. Elle encourage notamment la planification familiale et la santé de la reproduction. Elle est nommée à New York en 2003, comme directrice du département droit humain du Fnuap.
En 2012, Aminata Touré succède à Cheikh Tidiane Sy comme ministre de la Justice dans le gouvernement Mbaye, avec pour mission de réformer le système judiciaire national, en réduisant les délais, en rapprochant les tribunaux des citoyens et en élargissant la représentativité du Conseil constitutionnel. Durant ses premiers mois d'exercice, elle met en œuvre la lutte contre la corruption voulue par Sall, à travers les audits sur la politique de l`ancienne présidence, et les anciens responsables du régime wadiste, dont Karim Wade.
En 2019 le chef de l’Etat décide que Aminata Touré remplace Aminata Tall à la tête du conseil économique social et environnemental (Cese). Après avoir été précédemment chargée de mission auprès du Président de la République, Macky Sall, elle est portée à la tête de cette institution qui est une assemblée consultative servant de jonction entre les services des pouvoirs publics. En 2020, Aminata Touré quitte officiellement la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese) en cédant la place à Idrissa Seck.
Elle a été en 2022 tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yakaar lors des élections locales durant laquelle elle a parcouru plus de 5000 km pour battre campagne. Le tournant a été sa séparation avec Benno après le choix du président de l’Assemblée nationale qu’elle a énergiquement décrié. Elle s'écarte et crée son mouvement Mimi 2024 (Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance). Elle va s’engager dans le parrainage avec ce mouvement après avoir déclaré sa candidature.
Souleymane Ndéné Ndiaye (30 avril 2006 - 5 avril 2012), le politique chevronné
Aminata Touré, c’est aussi l’engagement politique précoce. En effet, elle a milité dès l'âge de 14 ans et s’active dans les milieux universitaires français de gauche. Aminata Touré fut membre de la Ligue communiste des travailleurs (LCT), future Mouvement pour le socialisme et l'unité (MSU). Lors de la campagne électorale de 1993, elle est la première sénégalaise directrice de campagne, pour le compte de Landing Savané et rejoint d’ailleurs son parti l`année suivante.
Dans le domaine humanitaire, Aminata Touré fut directrice des Programmes de l’Association sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef). À partir de 1995, elle travaille pour le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), d`abord comme conseillère technique principale au ministère de la Famille et de l`Action sociale du Burkina Faso, puis en qualité de conseillère régionale du FNUAP pour les pays africains francophones, et coordinatrice du programme Genre et VIH en Afrique de l’Ouest pour le bureau régional du Fonds des Nations unies pour la Femme. Elle encourage notamment la planification familiale et la santé de la reproduction. Elle est nommée à New York en 2003, comme directrice du département droit humain du Fnuap.
En 2012, Aminata Touré succède à Cheikh Tidiane Sy comme ministre de la Justice dans le gouvernement Mbaye, avec pour mission de réformer le système judiciaire national, en réduisant les délais, en rapprochant les tribunaux des citoyens et en élargissant la représentativité du Conseil constitutionnel. Durant ses premiers mois d'exercice, elle met en œuvre la lutte contre la corruption voulue par Sall, à travers les audits sur la politique de l`ancienne présidence, et les anciens responsables du régime wadiste, dont Karim Wade.
En 2019 le chef de l’Etat décide que Aminata Touré remplace Aminata Tall à la tête du conseil économique social et environnemental (Cese). Après avoir été précédemment chargée de mission auprès du Président de la République, Macky Sall, elle est portée à la tête de cette institution qui est une assemblée consultative servant de jonction entre les services des pouvoirs publics. En 2020, Aminata Touré quitte officiellement la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese) en cédant la place à Idrissa Seck.
Elle a été en 2022 tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yakaar lors des élections locales durant laquelle elle a parcouru plus de 5000 km pour battre campagne. Le tournant a été sa séparation avec Benno après le choix du président de l’Assemblée nationale qu’elle a énergiquement décrié. Elle s'écarte et crée son mouvement Mimi 2024 (Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance). Elle va s’engager dans le parrainage avec ce mouvement après avoir déclaré sa candidature.
Souleymane Ndéné Ndiaye (30 avril 2006 - 5 avril 2012), le politique chevronné
Titulaire d'une maîtrise en Droit des Affaires à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar en 1989 et d’un certificat d’aptitude à la profession d’Avocat en 1993, Souleymane Ndéné Ndiaye a déjà à son actif, une riche carrière administrative, politique et syndicale. Il a été désigné par le président de la République Abdoulaye Wade en 2009 pour diriger le gouvernement du Sénégal. Il a été porte-parole du Président Abdoulaye Wade, ministre, conseiller spécial du président de la République, puis ministre de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et des Organisations professionnelles ; ministre d’État, directeur de Cabinet du président de la République, ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, avant d'être nommé ministre de l'Économie maritime.
Mais précédemment, il fut un acteur politique majeur dans l’architecture du Pds où il a fait un parcours hors norme. Souleymane Ndéné Ndiaye fut membre du bureau Exécutif national de l'UJTL Secrétaire Général de la Fédération de Gossas, Secrétaire Général de la section de Guinguinéo, membre du Bureau de la Convention Régionale de Fatick. Souleymane Ndéné Ndiaye fut également maire de Guinguinéo, membre du Bureau Politique (BP) du PDS, membre du Comité Directeur du PDS. L’ancien président du conseil d’administration de Air Sénégal était déjà très actif au sein du mouvement étudiant comme membre de l’assemblée de la Faculté de Droit et Représentant des Étudiants au Conseil d’administration du COUD.
Président de l’Union nationale pour le peuple (UNP Bokk Jeemu), Souleymane Ndéné Ndiaye s’engage pour l’élection présidentielle de 2024. Un rendez-vous auquel il veut participer pour changer les choses, contribuer à un mieux-être des populations, dans un pays où règneront la justice, l’égalité des chances, l’inclusion, la démocratie, comme il l’a souligné lors de la déclaration de sa candidature.
Mahammed Boun Abdallah Dionne (6 juillet 2014 - 14 mai 2019), le technocrate à l’épreuve….
Mais précédemment, il fut un acteur politique majeur dans l’architecture du Pds où il a fait un parcours hors norme. Souleymane Ndéné Ndiaye fut membre du bureau Exécutif national de l'UJTL Secrétaire Général de la Fédération de Gossas, Secrétaire Général de la section de Guinguinéo, membre du Bureau de la Convention Régionale de Fatick. Souleymane Ndéné Ndiaye fut également maire de Guinguinéo, membre du Bureau Politique (BP) du PDS, membre du Comité Directeur du PDS. L’ancien président du conseil d’administration de Air Sénégal était déjà très actif au sein du mouvement étudiant comme membre de l’assemblée de la Faculté de Droit et Représentant des Étudiants au Conseil d’administration du COUD.
Président de l’Union nationale pour le peuple (UNP Bokk Jeemu), Souleymane Ndéné Ndiaye s’engage pour l’élection présidentielle de 2024. Un rendez-vous auquel il veut participer pour changer les choses, contribuer à un mieux-être des populations, dans un pays où règneront la justice, l’égalité des chances, l’inclusion, la démocratie, comme il l’a souligné lors de la déclaration de sa candidature.
Mahammed Boun Abdallah Dionne (6 juillet 2014 - 14 mai 2019), le technocrate à l’épreuve….
Faisant partie du cercle restreint de potentiels successeurs du Président Macky Sall (une raison d’ailleurs qui pousse à comprendre sa posture de candidat à la candidature à l’élection présidentielle), le natif de Gossas a préféré « faire cavalier seul ». Informaticien de formation, Mahammed Boun Abdallah Dionne a travaillé chez IBM et à la BCEAO avant d`embrasser une carrière diplomatique en devenant chef du bureau économique de l`ambassade du Sénégal à Paris.
En 2014, ce fut le début d’une nouvelle forme de compagnonnage entre Macky Sall et Boun Abdallah Dionne. Après deux ans à la tête de l’État du Sénégal, le nouveau président de la République lance son fameux Plan Sénégal Émergent. Pour le suivi de son application, il fait appel à un homme expérimenté et avec qui il a longtemps cheminé. Ainsi a débuté un nouveau challenge pour le natif Gossas. Il est nommé ministre en charge du suivi de la mise en œuvre du PSE, le 13 mars 2014. Un poste qu’il n’occupera que durant quatre mois avant d’être promu Premier ministre le 16 juillet 2014 en remplacement de Aminata Touré. Il sera à la tête de la primature jusqu’en mai 2019.
Précédemment, au plan politique, le technocrate Mahammad Boun Abdallah Dionne a appris et vite au point de jouer les premiers rôles au sein du parti présidentiel. En 2017, lors des élections législatives, il a conduit la liste de la grande coalition BBY.
Mahammed Boun Abdallah Dionne, un technocrate courtois qui s’est mué en politicien affable et chaleureux aux côtés du Président Macky Sall, a durant son passage à la tête de la primature, exécuté un travail gouvernemental sans anicroche jusqu’au début de 2019 ou s’est produit la suppression du poste de Premier ministre. Mais il reste toujours aux côtés de son mentor jusqu’en 2023, date charnière qui est marquée par le choix du candidat de Benno qui le pousse à « sortir des rangs de la mouvance » et la remise en jeu du mandat de son mentor. Mahammed Boun Abdallah Dionne est désormais candidat à la candidature pour le 25 février 2024.
Cheikh Hadjibou Soumaré (19 juin 2007 - 30 avril 2009), un économiste en quête de voix…
En 2014, ce fut le début d’une nouvelle forme de compagnonnage entre Macky Sall et Boun Abdallah Dionne. Après deux ans à la tête de l’État du Sénégal, le nouveau président de la République lance son fameux Plan Sénégal Émergent. Pour le suivi de son application, il fait appel à un homme expérimenté et avec qui il a longtemps cheminé. Ainsi a débuté un nouveau challenge pour le natif Gossas. Il est nommé ministre en charge du suivi de la mise en œuvre du PSE, le 13 mars 2014. Un poste qu’il n’occupera que durant quatre mois avant d’être promu Premier ministre le 16 juillet 2014 en remplacement de Aminata Touré. Il sera à la tête de la primature jusqu’en mai 2019.
Précédemment, au plan politique, le technocrate Mahammad Boun Abdallah Dionne a appris et vite au point de jouer les premiers rôles au sein du parti présidentiel. En 2017, lors des élections législatives, il a conduit la liste de la grande coalition BBY.
Mahammed Boun Abdallah Dionne, un technocrate courtois qui s’est mué en politicien affable et chaleureux aux côtés du Président Macky Sall, a durant son passage à la tête de la primature, exécuté un travail gouvernemental sans anicroche jusqu’au début de 2019 ou s’est produit la suppression du poste de Premier ministre. Mais il reste toujours aux côtés de son mentor jusqu’en 2023, date charnière qui est marquée par le choix du candidat de Benno qui le pousse à « sortir des rangs de la mouvance » et la remise en jeu du mandat de son mentor. Mahammed Boun Abdallah Dionne est désormais candidat à la candidature pour le 25 février 2024.
Cheikh Hadjibou Soumaré (19 juin 2007 - 30 avril 2009), un économiste en quête de voix…
Titulaire d`une maîtrise en sciences économiques, Cheikh Hadjibou Soumaré a fait son parcours à l`École nationale d`administration et de magistrature (ENAM). Il a commencé sa carrière dans la région de Kaolack, en tant que percepteur-receveur municipal avant d’être ministre délégué auprès du ministre de l`Économie et des Finances chargé du Budget et de l`Habitat depuis 2001. Il est nommé Premier ministre du Sénégal par le président Abdoulaye Wade le 19 juin 2007.
Sa promotion intervient peu après les élections législatives du 3 juin 2007 qui ont conduit, en marge du mot d`ordre de boycott de l`opposition, à une victoire écrasante de la mouvance présidentielle.
La nomination de Cheikh Hadjibou Soumaré à la Primature a constitué une surprise. En effet, son nom ne faisait pas partie des plus fréquemment avancés pour ce poste. Technocrate et non membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), le Premier ministre était présenté comme un technocrate discret, sans ambition présidentielle.
Il démissionne le 30 avril 2009. Il sera succédé par Souleymane Ndéné Ndiaye. En 2010, Cheikh Hadjibou Soumaré est nommé président de la Commission de de l`Union économique et monétaire ouest-africaine.
Lors de la 19e session ordinaire des chefs d`État et de gouvernement de l`UEMOA (du 7 au 8 janvier 2016 à Cotonou), il a été décidé de prolonger son mandat de 6 mois au terme desquels il cédera sa place au candidat du Niger. Il a quitté ses fonctions à la Présidence de l`UEMOA en décembre 2016.
A la tête du mouvement Démocratie et République Cheikh Hadjibou Soumaré et ses militants et alliés ont décidé de soutenir la candidature d’Idrissa Seck (coalition Idy 2019), en vue de l'élection présidentielle du 24 février 2019. L’économiste fait son come-back 5 ans après pour apporter sa touche en se déclarant candidat en 2024.
Idrissa Seck (4 avril 2002 - 21 avril 2004), la persévérance dans l’action politique
Sa promotion intervient peu après les élections législatives du 3 juin 2007 qui ont conduit, en marge du mot d`ordre de boycott de l`opposition, à une victoire écrasante de la mouvance présidentielle.
La nomination de Cheikh Hadjibou Soumaré à la Primature a constitué une surprise. En effet, son nom ne faisait pas partie des plus fréquemment avancés pour ce poste. Technocrate et non membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), le Premier ministre était présenté comme un technocrate discret, sans ambition présidentielle.
Il démissionne le 30 avril 2009. Il sera succédé par Souleymane Ndéné Ndiaye. En 2010, Cheikh Hadjibou Soumaré est nommé président de la Commission de de l`Union économique et monétaire ouest-africaine.
Lors de la 19e session ordinaire des chefs d`État et de gouvernement de l`UEMOA (du 7 au 8 janvier 2016 à Cotonou), il a été décidé de prolonger son mandat de 6 mois au terme desquels il cédera sa place au candidat du Niger. Il a quitté ses fonctions à la Présidence de l`UEMOA en décembre 2016.
A la tête du mouvement Démocratie et République Cheikh Hadjibou Soumaré et ses militants et alliés ont décidé de soutenir la candidature d’Idrissa Seck (coalition Idy 2019), en vue de l'élection présidentielle du 24 février 2019. L’économiste fait son come-back 5 ans après pour apporter sa touche en se déclarant candidat en 2024.
Idrissa Seck (4 avril 2002 - 21 avril 2004), la persévérance dans l’action politique
Avec une riche carrière politique, l’ancien directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade à la Présidentielle de 1988 échelonne de manière spectaculaire. Ministre du commerce dans le gouvernement d'union nationale en 1995, Idrissa Seck devient directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade qui est élu pour un mandat de 7 ans en 2000. Ministre d'État, directeur de cabinet du Président puis Premier ministre en novembre 2002, Ndamal Kadior se fait l’avocat de la bonne gouvernance.
En 2006, Idrissa Seck annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 sous la bannière de son parti Rewmi. Le 22 janvier 2007, après une audience de quatre heures qu'il accorde à Seck en compagnie de Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, porte-parole du Khalife général des Tidjanes de Tivaouane, Abdoulaye Wade annonce le retour de Seck au PDS, ce qui devrait entraîner le retrait de la candidature de Seck pour l'élection présidentielle de février 2007. Il finit deuxième avec 14,86 % des voix, lors du premier tour, derrière Abdoulaye Wade (55,90 %).
En 2012, Idrissa Seck soutient le Président Macky Sall au deuxième tour, mais n’entre pas dans le gouvernement. En 2013, à la suite de nombreux désaccords avec Macky Sall, Rewmi quitte la mouvance présidentielle. En 2019, Idrissa Seck est candidat pour une troisième fois. Il est à la tête de la coalition « Idy 2019 », qui regroupe notamment les anciens Premiers ministres tels que Cheikh Hadjibou Soumaré et Abdoul Mbaye, l'ancien président de l'Assemblée nationale Pape Diop, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall et d'anciens ministres tels Mamadou Diop Decroix, Moustapha Mamba Guirassy, Malick Gakou et Cheikh Bamba Dièye.
En 2020, dans un contexte de covid-19, Idrissa Seck est nommé président du Conseil économique, social et environnemental par le Président Macky Sall. Une nomination qui a constitué une ère où les relations entre lui et le Président Macky Sall sont remises au goût du jour.
Idrissa Seck annonce, en avril 2023, sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024. Il garde toutefois de bonnes relations avec le Président Macky Sall, mais quitte Benno et emporte ses deux ministres Aly Saleh Diop et Yankhoba Diattara.
Amadou Ba (depuis 17 septembre 2022) ou la continuité…
En 2006, Idrissa Seck annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 sous la bannière de son parti Rewmi. Le 22 janvier 2007, après une audience de quatre heures qu'il accorde à Seck en compagnie de Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, porte-parole du Khalife général des Tidjanes de Tivaouane, Abdoulaye Wade annonce le retour de Seck au PDS, ce qui devrait entraîner le retrait de la candidature de Seck pour l'élection présidentielle de février 2007. Il finit deuxième avec 14,86 % des voix, lors du premier tour, derrière Abdoulaye Wade (55,90 %).
En 2012, Idrissa Seck soutient le Président Macky Sall au deuxième tour, mais n’entre pas dans le gouvernement. En 2013, à la suite de nombreux désaccords avec Macky Sall, Rewmi quitte la mouvance présidentielle. En 2019, Idrissa Seck est candidat pour une troisième fois. Il est à la tête de la coalition « Idy 2019 », qui regroupe notamment les anciens Premiers ministres tels que Cheikh Hadjibou Soumaré et Abdoul Mbaye, l'ancien président de l'Assemblée nationale Pape Diop, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall et d'anciens ministres tels Mamadou Diop Decroix, Moustapha Mamba Guirassy, Malick Gakou et Cheikh Bamba Dièye.
En 2020, dans un contexte de covid-19, Idrissa Seck est nommé président du Conseil économique, social et environnemental par le Président Macky Sall. Une nomination qui a constitué une ère où les relations entre lui et le Président Macky Sall sont remises au goût du jour.
Idrissa Seck annonce, en avril 2023, sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024. Il garde toutefois de bonnes relations avec le Président Macky Sall, mais quitte Benno et emporte ses deux ministres Aly Saleh Diop et Yankhoba Diattara.
Amadou Ba (depuis 17 septembre 2022) ou la continuité…
Le chef du Gouvernement a été Directeur des Impôts 2004, puis Directeur général des Impôts et Domaines 2006. Ministre de l’Economie et des Finances 2013 avant d’être ministre de l’Economie, des Finances, du Plan et du Budget, puis ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur (2019-2020), Amadou Ba, semble prendre ses marques dans l’architecture de l’Etat.
Avec une maîtrise en Sciences économiques, option Gestion des Entreprises et un Brevet de l’Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), en section Impôts et Domaines, il a démarré sa carrière professionnelle en 1989 à Diourbel, comme inspecteur stagiaire.
Amadou Ba commence sa carrière professionnelle à Diourbel en 1989 avant d’être affecté au Centre des Services fiscaux (CSF) de Dakar Plateau, en tant que Chef d’inspection entre 1990 et 1992. Entre 1992 et 1994, il occupe le poste de Commissaire contrôleur des assurances à la Direction des assurances avant de revenir à la Direction générale des Impôts et domaines en tant qu’Inspecteur vérificateur à la Direction des vérifications et enquêtes jusqu’à 2002. A partir de 2002, Amadou Bâ va diriger successivement le Centre des Grandes Entreprises et la Direction des Impôts avant d’être promu Directeur général des Impôts et Domaines en novembre 2006, poste qu’il a occupé jusqu’à septembre 2013, date de sa nomination au poste de ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal (2013-2019).
Amadou Ba est le 4e Premier ministre du président Macky Sall après Abdoul Mbaye, Aminata Touré et Mouhammad Boun Abdallah Dione. Il a été choisi par sa coalition pour succéder au Président Macky Sall à la tête de la magistrature suprême. Un dauphin qui, avec les précédents PM de Macky Sall et devant ceux de Wade, aura probablement après le cap des parrainages, à se « frotter » à ses prédécesseurs.
Avec une maîtrise en Sciences économiques, option Gestion des Entreprises et un Brevet de l’Ecole nationale d'administration et de magistrature (ENAM), en section Impôts et Domaines, il a démarré sa carrière professionnelle en 1989 à Diourbel, comme inspecteur stagiaire.
Amadou Ba commence sa carrière professionnelle à Diourbel en 1989 avant d’être affecté au Centre des Services fiscaux (CSF) de Dakar Plateau, en tant que Chef d’inspection entre 1990 et 1992. Entre 1992 et 1994, il occupe le poste de Commissaire contrôleur des assurances à la Direction des assurances avant de revenir à la Direction générale des Impôts et domaines en tant qu’Inspecteur vérificateur à la Direction des vérifications et enquêtes jusqu’à 2002. A partir de 2002, Amadou Bâ va diriger successivement le Centre des Grandes Entreprises et la Direction des Impôts avant d’être promu Directeur général des Impôts et Domaines en novembre 2006, poste qu’il a occupé jusqu’à septembre 2013, date de sa nomination au poste de ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal (2013-2019).
Amadou Ba est le 4e Premier ministre du président Macky Sall après Abdoul Mbaye, Aminata Touré et Mouhammad Boun Abdallah Dione. Il a été choisi par sa coalition pour succéder au Président Macky Sall à la tête de la magistrature suprême. Un dauphin qui, avec les précédents PM de Macky Sall et devant ceux de Wade, aura probablement après le cap des parrainages, à se « frotter » à ses prédécesseurs.
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