POUR LA RATIONALISATION DU CALENDRIER ÉLECTORAL.


POUR LA RATIONALISATION DU CALENDRIER ÉLECTORAL.
Aussi difficile que soit le contexte, à l'approche du 28 mars, le Gouvernement est tenu d'adopter un projet de loi sur le report des élections locales et la prorogation du mandat des élus territoriaux. 

Or l'audit du fichier électoral qui vient de démarrer, l'évaluation du processus électoral non encore entamée ainsi que l'obligation d'initier une révision exceptionnelle des listes électorales rendront hypothètique la tenue des élections départementales et municipales en 2021.

Envisager ces scrutins au delà de la fin de l'année en cours impliquera un chevauchement avec les législatives qui en principe doivent avoir lieu en juillet 2022. 

Dès lors, faudrait-il envisager un couplage des élections locales avec les législatives ?

Dans une telle hypothèse, j'avais préconisé, dans une contribution, la modification du mode d'élection des conseillers départementaux qui devront être élus à partir des listes de candidats des communes constitutives à l'image des conseillers à la Ville...

Sous ce rapport, il aurait fallu rapprocher la date de renouvellement du mandat des députés par le biais d'une dissolution de l'Assemblée nationale. Mais cette procédure à été rendue non opératoire par la révision constitutionnelle de 2019 ayant également supprimé le poste de Premier ministre.

En tout état de cause, le consensus entre les acteurs de la Commission cellulaire dialogue politique devra être fortement encouragé et renforcé afin que le calendrier électoral soit au mieux rationalisé et les règles du jeu acceptées de tous.

Ndiaga SYLLA
Mardi 16 Mars 2021




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