Suisse Secrets qui est un projet de journalisme collaboratif basé sur des fuites de données de comptes bancaires du géant bancaire suisse «Crédit suisse» a dévoilé un scandale de corruption et de pots-de-vin au Nigeria. Suisse Secrets compte 46 autres partenaires médiatiques à travers le monde. Depuis sa création, des journalistes des cinq continents ont passé au peigne fin des milliers de dossiers bancaires, interrogé des initiés, des régulateurs et des procureurs, et ont fouillé dans les dossiers judiciaires et les informations financières pour corroborer leurs conclusions.
L’enquête Suisse Secret publiée hier remonte le temps et éclabousse des politiciens nigérians, congolais et sénégalais. C’est une affaire de gros sous qui intéressent des magnats du pétrole. Plusieurs dizaines de milliards FCfa sont tombés dans les cinq comptes conjoints ouverts dans les livres de Crédit Suisse au profit de ces élites. La société AOG basés en Suisse a alimenté cinq comptes conjoints à hauteur de 66 859 252 francs suisse (près de 46 milliards FCFa)
Pour plus de précisions, les enquêteurs expliquent : «Dans les années 1990, les dirigeants d'une société d'énergie obscure ont soudoyé des responsables nigérians pour obtenir des licences d'exploitation pétrolière spectaculairement rentables (Addax Petroleum). Aujourd'hui, le projet Suisse Secrets révèle que la société mère de l'entreprise a versé de l'argent sur des comptes bancaires suisses détenus conjointement par ses employés et des élites africaines, dont un chef espion nigérian… et d’autres personnalités congolaises et sénégalaises.»
Les enquêteurs ont formellement identifiés les onze signataires des cinq comptes conjoints où plusieurs dizaines de milliards de FCfa ont transité. Selon les écrits de nos confrères de Suisse Secrets, il s’agit de quatre employés de AOG (Mamadou Ciss, Franklin Jackson, Lourenco de Almeida et Ali Kewe Ndiaye) ; deux nigérians Umaru Ali Shinkafi et Ahmed Kusamotu ; deux congolais, Maurice Nguesso et Dominique Nimi Madingou ; deux sénégalais, Moustapha Niasse (homme politique) et Baba Diao (marchand de pétrole)… l’identité de la dernière personnalité n’étant pas connue…
Toutefois, Moustapha Niass a nié avoir eu connaissance de ces comptes, mais déclare qu’il était l’un des actionnaires fondateurs d’AOG en 1987 et qu’il avait quitté la société en 2006 après l’introduction d’Addax à la Bourse de Toronto…
Ces allégations sont corroborées par l’OCCRP (le Projet de signalement du crime organisé et de la corruption. «Aujourd’hui, l’OCCRP a découvert de nouvelles preuves que les dirigeants du groupe Addax et Oryx (AOG), la société qui possédait Addax, entretenaient des liens financiers secrets avec des politiciens d’Afrique de l’Ouest et centrale alors qu’Addax prospérait. Comme les pots-de-vin, cet argent a également été acheminé via le système bancaire suisse.
L’enquête Suisse Secret publiée hier remonte le temps et éclabousse des politiciens nigérians, congolais et sénégalais. C’est une affaire de gros sous qui intéressent des magnats du pétrole. Plusieurs dizaines de milliards FCfa sont tombés dans les cinq comptes conjoints ouverts dans les livres de Crédit Suisse au profit de ces élites. La société AOG basés en Suisse a alimenté cinq comptes conjoints à hauteur de 66 859 252 francs suisse (près de 46 milliards FCFa)
Pour plus de précisions, les enquêteurs expliquent : «Dans les années 1990, les dirigeants d'une société d'énergie obscure ont soudoyé des responsables nigérians pour obtenir des licences d'exploitation pétrolière spectaculairement rentables (Addax Petroleum). Aujourd'hui, le projet Suisse Secrets révèle que la société mère de l'entreprise a versé de l'argent sur des comptes bancaires suisses détenus conjointement par ses employés et des élites africaines, dont un chef espion nigérian… et d’autres personnalités congolaises et sénégalaises.»
Les enquêteurs ont formellement identifiés les onze signataires des cinq comptes conjoints où plusieurs dizaines de milliards de FCfa ont transité. Selon les écrits de nos confrères de Suisse Secrets, il s’agit de quatre employés de AOG (Mamadou Ciss, Franklin Jackson, Lourenco de Almeida et Ali Kewe Ndiaye) ; deux nigérians Umaru Ali Shinkafi et Ahmed Kusamotu ; deux congolais, Maurice Nguesso et Dominique Nimi Madingou ; deux sénégalais, Moustapha Niasse (homme politique) et Baba Diao (marchand de pétrole)… l’identité de la dernière personnalité n’étant pas connue…
Toutefois, Moustapha Niass a nié avoir eu connaissance de ces comptes, mais déclare qu’il était l’un des actionnaires fondateurs d’AOG en 1987 et qu’il avait quitté la société en 2006 après l’introduction d’Addax à la Bourse de Toronto…
Ces allégations sont corroborées par l’OCCRP (le Projet de signalement du crime organisé et de la corruption. «Aujourd’hui, l’OCCRP a découvert de nouvelles preuves que les dirigeants du groupe Addax et Oryx (AOG), la société qui possédait Addax, entretenaient des liens financiers secrets avec des politiciens d’Afrique de l’Ouest et centrale alors qu’Addax prospérait. Comme les pots-de-vin, cet argent a également été acheminé via le système bancaire suisse.
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