
Huit travailleurs de la mine d’or de Samira, au Niger, ont été tués la semaine dernière dans l'explosion de leur véhicule touché par un engin explosif improvisé (IED) dans la région de Tillabéri (ouest), où sévissent des groupes jihadistes, a appris mardi l’AFP de sources locales.
La région de Tillabéri, dans la zone dite des "trois frontières", aux confins du Niger, du Mali et du Burkina Faso, est un repaire pour les jihadistes sahéliens affiliés à l'Etat islamique et Al-Qaïda.
Les engins explosifs improvisés sont une arme de choix de ces groupes, tuant indistinctement civils et militaires.
"Les huit travailleurs de la mine d’or de Samira ont été tués le vendredi 9 mai lorsque leur véhicule a roulé sur une mine artisanale", a indiqué à l’AFP un habitant de Farié, une localité proche des lieux de l’incident.
Le véhicule des victimes faisait partie d’un convoi sous escorte militaire et tentait de regagner Niamey, a expliqué cette source.
"Leur minibus a roulé sur une mine et a explosé et ça a fait huit morts. Ils ont été enterrés samedi", a indiqué lundi soir sur une télévision privée, Amadou Arouna Maiga, le coordonnateur de l’association "Union Tillabéri pour la paix et la sécurité".
Le quotidien privé l’Enquêteur a de son côté rapporté mardi un bilan de "plus de 10 morts".
Le village de Samira, dans le département de Gothèye (ouest), abrite depuis 2004 la Société des mines du Liptako (SML), la seule mine d'or industrielle du pays.
Le département de Gothèye est situé sur la rive droite du fleuve Niger, dans la région de Tillabéri.
En mai 2023, sept soldats nigériens avaient été tués près de Samira lorsqu'un de leurs véhicules de la mission d'escorte et de ravitaillement avait sauté sur une mine.
En juin 2021, des "hommes armés" avaient enlevé deux Chinois, employés d'une société minière, à Mbanga, un village de Gothèye, puis les avaient libérés neuf mois après.
Dans cette zone, épicentre des violences, l'armée nigérienne mène des actions contre les groupes jihadistes dans le cadre d'une opération appelée Niya (Volonté, en langue locale), forte de plus de 2.000 hommes.
Le Niger est dirigé depuis juillet 2023 par un régime militaire issu d'un coup d'Etat.
Pour sa première sortie hors de Niamey, le chef du régime militaire, le général Abdourahamane Tiani, s’est rendu fin février à Samira auprès des troupes déployées dans la zone et a visité les installations de la mine d’or.
Le Niger est également confronté aux actions meurtrières de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) dans sa partie sud-est.
La région de Tillabéri, dans la zone dite des "trois frontières", aux confins du Niger, du Mali et du Burkina Faso, est un repaire pour les jihadistes sahéliens affiliés à l'Etat islamique et Al-Qaïda.
Les engins explosifs improvisés sont une arme de choix de ces groupes, tuant indistinctement civils et militaires.
"Les huit travailleurs de la mine d’or de Samira ont été tués le vendredi 9 mai lorsque leur véhicule a roulé sur une mine artisanale", a indiqué à l’AFP un habitant de Farié, une localité proche des lieux de l’incident.
Le véhicule des victimes faisait partie d’un convoi sous escorte militaire et tentait de regagner Niamey, a expliqué cette source.
"Leur minibus a roulé sur une mine et a explosé et ça a fait huit morts. Ils ont été enterrés samedi", a indiqué lundi soir sur une télévision privée, Amadou Arouna Maiga, le coordonnateur de l’association "Union Tillabéri pour la paix et la sécurité".
Le quotidien privé l’Enquêteur a de son côté rapporté mardi un bilan de "plus de 10 morts".
Le village de Samira, dans le département de Gothèye (ouest), abrite depuis 2004 la Société des mines du Liptako (SML), la seule mine d'or industrielle du pays.
Le département de Gothèye est situé sur la rive droite du fleuve Niger, dans la région de Tillabéri.
En mai 2023, sept soldats nigériens avaient été tués près de Samira lorsqu'un de leurs véhicules de la mission d'escorte et de ravitaillement avait sauté sur une mine.
En juin 2021, des "hommes armés" avaient enlevé deux Chinois, employés d'une société minière, à Mbanga, un village de Gothèye, puis les avaient libérés neuf mois après.
Dans cette zone, épicentre des violences, l'armée nigérienne mène des actions contre les groupes jihadistes dans le cadre d'une opération appelée Niya (Volonté, en langue locale), forte de plus de 2.000 hommes.
Le Niger est dirigé depuis juillet 2023 par un régime militaire issu d'un coup d'Etat.
Pour sa première sortie hors de Niamey, le chef du régime militaire, le général Abdourahamane Tiani, s’est rendu fin février à Samira auprès des troupes déployées dans la zone et a visité les installations de la mine d’or.
Le Niger est également confronté aux actions meurtrières de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) dans sa partie sud-est.
Autres articles
-
Ziguinchor sous scellés : réseau de falsification, fonds publics volatilisés et enquête explosive de l’Ofnac
-
GMS et Ismaïla Diallo : Quand le « déballage parlementaire » s’invite sur les réseaux sociaux
-
Scène conjugale à Mbour : il tabasse sa femme pour avoir déchiré la photo de sa maîtresse accrochée dans leur chambre
-
"Oméga Fishing" : L’usine qui tue ? Les populations de Joal Fadiouth hurlent leur ras-le-bol !
-
Assemblée nationale : Ces pratiques que Guy Marius Sagna reproche à ses collègues