Un an après avoir promis une enveloppe de 800 millions de francs CFA pour renforcer les structures médicales à l’occasion du Grand Magal, le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, revient sur les raisons du non-versement de cette somme que les syndicats avaient déjà affirmé n’avoir jamais reçu.
De retour à Touba pour la traditionnelle visite d’avant magal , le ministre a tenu à clarifier la situation, évoquant des contraintes budgétaires majeures qui ont impacté les engagements pris par son département. Autant dire que dès ses propos , il ressort qu’il y’a eu une réelle tension de trésorerie en toile de fond. « L’année dernière, le gouvernement avait pris l’engagement de mettre à disposition une caisse d’avance de 800 millions. Mais il faut comprendre que nous avons été confrontés à une grande tension de trésorerie ». Autrement dit, le ministère de la Santé a subi une coupe budgétaire de 6 milliards de francs CFA pour faire face à trois urgences nationales:
D’abord, les inondations qui ont nécessité des réallocations budgétaires rapides, ensuite le paiement des contractuels, avec un déficit de 5,7 milliards à combler dès septembre et enfin la relance de la radiothérapie, un secteur en souffrance depuis plusieurs mois. Malgré l’absence de versement direct des 800 millions promis, le ministre affirme que l’État a finalement investi plus du double dans les structures médicales concernées. « On a dépensé plus de 1,5 milliard entretemps ».
Parmi les investissements réalisés, Ibrahima Sy citera les 450 millions dégagés pour la maintenance des équipements médicaux, les 500 millions investis pour la mise à jour de l’accélérateur de radiothérapie. Il ajoute que que près de 1 milliard a été injecté dans l’hôpital Khadim Rassoul en plus d’une somme de 150 millions répartie entre le district sanitaire, l’hôpital Ndamatou et Khadim Rassoul. Le ministre insistera sur le fait que ces équipements ne sont pas de simples dépenses, mais des investissements durables. « Ce sont des équipements qui vont être utilisés, qui vont générer de l’argent et même peut-être plus que les 800 millions qu’on voulait mettre au niveau de ces structures de santé. »
Alors que les syndicats restent sceptiques, ces explications soulèvent une question centrale: la transparence budgétaire dans le secteur de la santé. Les prochains mois diront si les promesses se traduisent enfin en actions concrètes sur le terrain. Affaire à suivre …
De retour à Touba pour la traditionnelle visite d’avant magal , le ministre a tenu à clarifier la situation, évoquant des contraintes budgétaires majeures qui ont impacté les engagements pris par son département. Autant dire que dès ses propos , il ressort qu’il y’a eu une réelle tension de trésorerie en toile de fond. « L’année dernière, le gouvernement avait pris l’engagement de mettre à disposition une caisse d’avance de 800 millions. Mais il faut comprendre que nous avons été confrontés à une grande tension de trésorerie ». Autrement dit, le ministère de la Santé a subi une coupe budgétaire de 6 milliards de francs CFA pour faire face à trois urgences nationales:
D’abord, les inondations qui ont nécessité des réallocations budgétaires rapides, ensuite le paiement des contractuels, avec un déficit de 5,7 milliards à combler dès septembre et enfin la relance de la radiothérapie, un secteur en souffrance depuis plusieurs mois. Malgré l’absence de versement direct des 800 millions promis, le ministre affirme que l’État a finalement investi plus du double dans les structures médicales concernées. « On a dépensé plus de 1,5 milliard entretemps ».
Parmi les investissements réalisés, Ibrahima Sy citera les 450 millions dégagés pour la maintenance des équipements médicaux, les 500 millions investis pour la mise à jour de l’accélérateur de radiothérapie. Il ajoute que que près de 1 milliard a été injecté dans l’hôpital Khadim Rassoul en plus d’une somme de 150 millions répartie entre le district sanitaire, l’hôpital Ndamatou et Khadim Rassoul. Le ministre insistera sur le fait que ces équipements ne sont pas de simples dépenses, mais des investissements durables. « Ce sont des équipements qui vont être utilisés, qui vont générer de l’argent et même peut-être plus que les 800 millions qu’on voulait mettre au niveau de ces structures de santé. »
Alors que les syndicats restent sceptiques, ces explications soulèvent une question centrale: la transparence budgétaire dans le secteur de la santé. Les prochains mois diront si les promesses se traduisent enfin en actions concrètes sur le terrain. Affaire à suivre …
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