Diatou Cissé Badiane a abandonné le journalisme au profit des vertes et grasses prairies de la communication institutionnelle. Elle travaille officiellement pour la SENELEC.
Par conséquent, son statut de juge au tribunal des pairs constitue un conflit d’intérêt, d’autant qu’elle ne peut plus se prévaloir de la profession de journaliste. C’est le même problème avec Saphie Ly Sow. L’ancienne directrice exécutive de Sud Quotidien, Saphie Ly Sow est une militante très engagée dans la défense des droits de l’enfant et à ce titre, travaille comme consultant pour des Ong, une activité donc incompatible avec la profession de journaliste.
Certains juges sont clairement présentés comme n’étant plus des « pairs », car ayant quitté la profession. Il s’agit de Kader Diop (ancien journaliste) et de Cheikh Tidiane Fall (consultant). Lorsque Abdou Latif Coulibaly a décidé de rejoindre le pouvoir pour faire de la politique, il a clairement déclaré qu’il quittait la profession. C’est honnête de sa part, mais on ne peut en dire autant de ces ex-confrères, qui veulent juger les journalistes souvent pour des papiers ou des sujets dans lesquels, ils ont des intérêts en temps que consultant ou communicant. Les activités professionnelles des juges risquent de polluer à un moment ou à un autre le travail du tribunal, car on ne peut pas être juge et partie.
Avant de poursuivre, il convient de s’interroger sur les capacités du CORED à résoudre les problèmes de la profession, notamment la corruption organisée et institutionnalisée par des Ong, des organes de l’État ou des institutions internationales qui, au vu et au su de tout le monde, constituent et entretiennent des réseaux de journalistes à coup de perdiem, de voyages et de séminaires pour soit disant sensibiliser à des causes d’intérêt général. Ce système inhibe de fait les capacités des journalistes à se poser des questions, à remettre en perspective les informations qu’on leur donne, bref à faire leur boulot de journaliste. Le mal est tellement profond, que le CORED envisage de donner des cours pour rehausser le niveau des professionnels, se substituant ainsi aux écoles de formation. Est-ce que la vocation du CORED est de dispenser des enseignements ou de veiller à ce que les écoles de formation en journalisme soient reconnues par la profession avec des normes claires?
Faut-il rappeler que le journaliste c’est d’abord l’indépendance et pas la connivence. Il n’y a rien d’illégal ou d’anormal dans les choix de carrière faits par les uns et les autres. Mais il est évident que ceux qui ne sont plus dans la profession, ne doivent pas siéger dans un tribunal des pairs, c’est une question de principe.
Dans ce lot des sept juges, il y a un cas qui pose problème d’éthique. Alors qu’il était directeur de publication du journal Le Quotidien, Mamadou Biaye a été attrait à la barre du tribunal par Me Alioune Badara Cissé pour diffamation. A l’issue de la procédure, le journaliste a été condamné, il y a un an à peine, à un mois de prison ferme avec interdiction d’exercer les fonctions de directeur de publication pendant trois mois. Cette condamnation aurait du l’éloigner d’un poste de juge au tribunal des pairs, à moins qu’il ne soit vraiment incontournable et encore…
L’attribution de la carte de presse devra tenir compte de tous ces aspects pour qu’on sache qui est qui et qui fait quoi. A partir du moment où les responsables du CORED nagent eux-mêmes dans des conflits d’intérêt, il y a peu de chances que ces problèmes soient résolus, pour une raison simple, ils ne vont scier la branche sur laquelle chacun d’eux est assis.
Par conséquent, son statut de juge au tribunal des pairs constitue un conflit d’intérêt, d’autant qu’elle ne peut plus se prévaloir de la profession de journaliste. C’est le même problème avec Saphie Ly Sow. L’ancienne directrice exécutive de Sud Quotidien, Saphie Ly Sow est une militante très engagée dans la défense des droits de l’enfant et à ce titre, travaille comme consultant pour des Ong, une activité donc incompatible avec la profession de journaliste.
Certains juges sont clairement présentés comme n’étant plus des « pairs », car ayant quitté la profession. Il s’agit de Kader Diop (ancien journaliste) et de Cheikh Tidiane Fall (consultant). Lorsque Abdou Latif Coulibaly a décidé de rejoindre le pouvoir pour faire de la politique, il a clairement déclaré qu’il quittait la profession. C’est honnête de sa part, mais on ne peut en dire autant de ces ex-confrères, qui veulent juger les journalistes souvent pour des papiers ou des sujets dans lesquels, ils ont des intérêts en temps que consultant ou communicant. Les activités professionnelles des juges risquent de polluer à un moment ou à un autre le travail du tribunal, car on ne peut pas être juge et partie.
Avant de poursuivre, il convient de s’interroger sur les capacités du CORED à résoudre les problèmes de la profession, notamment la corruption organisée et institutionnalisée par des Ong, des organes de l’État ou des institutions internationales qui, au vu et au su de tout le monde, constituent et entretiennent des réseaux de journalistes à coup de perdiem, de voyages et de séminaires pour soit disant sensibiliser à des causes d’intérêt général. Ce système inhibe de fait les capacités des journalistes à se poser des questions, à remettre en perspective les informations qu’on leur donne, bref à faire leur boulot de journaliste. Le mal est tellement profond, que le CORED envisage de donner des cours pour rehausser le niveau des professionnels, se substituant ainsi aux écoles de formation. Est-ce que la vocation du CORED est de dispenser des enseignements ou de veiller à ce que les écoles de formation en journalisme soient reconnues par la profession avec des normes claires?
Faut-il rappeler que le journaliste c’est d’abord l’indépendance et pas la connivence. Il n’y a rien d’illégal ou d’anormal dans les choix de carrière faits par les uns et les autres. Mais il est évident que ceux qui ne sont plus dans la profession, ne doivent pas siéger dans un tribunal des pairs, c’est une question de principe.
Dans ce lot des sept juges, il y a un cas qui pose problème d’éthique. Alors qu’il était directeur de publication du journal Le Quotidien, Mamadou Biaye a été attrait à la barre du tribunal par Me Alioune Badara Cissé pour diffamation. A l’issue de la procédure, le journaliste a été condamné, il y a un an à peine, à un mois de prison ferme avec interdiction d’exercer les fonctions de directeur de publication pendant trois mois. Cette condamnation aurait du l’éloigner d’un poste de juge au tribunal des pairs, à moins qu’il ne soit vraiment incontournable et encore…
L’attribution de la carte de presse devra tenir compte de tous ces aspects pour qu’on sache qui est qui et qui fait quoi. A partir du moment où les responsables du CORED nagent eux-mêmes dans des conflits d’intérêt, il y a peu de chances que ces problèmes soient résolus, pour une raison simple, ils ne vont scier la branche sur laquelle chacun d’eux est assis.
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