Le refus supposé ou réel du champion d’Afrique sénégalais, Idrissa Gana Guèye de jouer avec un maillot floqué aux couleurs de l’arc-en-ciel samedi dernier face à Montpellier (4-0) pour le compte de la 37ème journée, a créé une vive indignation en France.
De Bertrand Lambert, président des Panam Boyz and Girlz United, club ouvert à la diversité, au le collectif Rouge Direct, en passant par la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu et Valérie Pécresse, ex-candidate à l’élection présidentielle et autre Eric Arassus, président de la Fédération Sportive LGBT+, chacun y va de son commentaire. Les uns plus acerbes que les autres.
Si d’emblée on peut admettre que participer à cette journée de Ligue 1 ne veut pas faire une promotion de l’homosexualité mais une promotion du vivre ensemble dans un monde en quête permanente de liberté, on peut aussi légitiment s’interroger sur cette indignation sélective. Combien de joueurs de couleurs sont-ils victimes de racisme ? Jusque là, on assiste juste à des mesurettes. Quid du geste popularisé par le joueur de football américain Colin Kaepernick et le mouvement Black Lives Matter ? Des joueurs en ligue des champions n’ont-ils pas refusé d’apporter leur soutien.
Last but not least, certaines autorités françaises parlent de devoir d’exemplarité. Qu’est ce qu’elles attendent alors pour rappeler à France Football que Karim Benzema, condamné à un an de prison avec sursis et à une amende de 75.000 euros pour tentative d’extorsions de fonds dans l’affaire «sextape» ne devrait pas figurer dans la course au Ballon d’Or ?
De Bertrand Lambert, président des Panam Boyz and Girlz United, club ouvert à la diversité, au le collectif Rouge Direct, en passant par la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu et Valérie Pécresse, ex-candidate à l’élection présidentielle et autre Eric Arassus, président de la Fédération Sportive LGBT+, chacun y va de son commentaire. Les uns plus acerbes que les autres.
Si d’emblée on peut admettre que participer à cette journée de Ligue 1 ne veut pas faire une promotion de l’homosexualité mais une promotion du vivre ensemble dans un monde en quête permanente de liberté, on peut aussi légitiment s’interroger sur cette indignation sélective. Combien de joueurs de couleurs sont-ils victimes de racisme ? Jusque là, on assiste juste à des mesurettes. Quid du geste popularisé par le joueur de football américain Colin Kaepernick et le mouvement Black Lives Matter ? Des joueurs en ligue des champions n’ont-ils pas refusé d’apporter leur soutien.
Last but not least, certaines autorités françaises parlent de devoir d’exemplarité. Qu’est ce qu’elles attendent alors pour rappeler à France Football que Karim Benzema, condamné à un an de prison avec sursis et à une amende de 75.000 euros pour tentative d’extorsions de fonds dans l’affaire «sextape» ne devrait pas figurer dans la course au Ballon d’Or ?
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