L’ouverture de la séance portant installation de la 14ème législature a débuté sur les chapeaux de roue. Une journée mouvementée avec des « vices » de forme et de procédure notés par les députés de l’opposition.
Tout d’abord, c’est la pléthore de candidats qui a fait retarder les travaux du vote. Car l’opposition avec deux groupes parlementaires, s’est retrouvée avec trois candidats au perchoir pour succéder au progressiste Moustapha Niasse : un candidat pour Wallu et c’est Yewwi qui selon un communiqué attribué à la conférence des leaders aurait choisi le maire de la ville de Dakar comme candidat de la coalition. Tout le monde pensait qu’il faisait un effet d’annonce, mais le maire de la ville de Guédiawaye a maintenu sa candidature. Ce qui fait quatre candidats proclamés. Une situation nouvelle que l’assemblée nationale n’a jamais vécu. Et c'est cette situation qui serait à l’origine du démarrage tardif des travaux. La confection des bulletins aura donc accusé du retard.
Et le député-maire de Dakar, Barthélémy Dias à son tour a dénoncé un fait qui l’a mis dans tous ses états. « J'ai remarqué qu'au moins quatre collègues de l'opposition n'avaient, dans leur enveloppe reçue, que les candidatures de Mamadou Lamine Thiam, Amadou Mame Diop et celle de Ahmed Aïdara. Les dispositions de l'article 96 alinéa 6 régissant le processus de vote qui évoque des couleurs et non des feuilles frappées des noms de candidats. Selon Barthélémy Dias, le règlement est violé si le vote se tient dans ces conditions, d'autant plus que selon lui, il existe dans l'hémicycle des députés qui ne savent pas lire », a-t-il fait savoir.
En plus, la question de l’incompatibilité s’est invitée au débat. Des ministres élus députés ont siégé à l’assemblée nationale. Une situation qui a sorti les députés de l’opposition de leurs gonds. Ils demanderont à la présidente de séance soit de demander à ces ministres de vider la salle ou de rester sans participer au vote. Une demande rejetée par les parlementaires de la mouvance présidentielle. Les lois brandies de part et d’autre pour justifier leur argumentaire, sont l’article 52 alinéa 2 qui stipule que "le député nommé membre du gouvernement ne peut siéger à l'Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles". Les opposants évoquent aussi l'article 51 du règlement intérieur.
Après une pause d’une demie heure, le processus du vote semble avoir repris…ira-t-on jusqu’au bout ?
Tout d’abord, c’est la pléthore de candidats qui a fait retarder les travaux du vote. Car l’opposition avec deux groupes parlementaires, s’est retrouvée avec trois candidats au perchoir pour succéder au progressiste Moustapha Niasse : un candidat pour Wallu et c’est Yewwi qui selon un communiqué attribué à la conférence des leaders aurait choisi le maire de la ville de Dakar comme candidat de la coalition. Tout le monde pensait qu’il faisait un effet d’annonce, mais le maire de la ville de Guédiawaye a maintenu sa candidature. Ce qui fait quatre candidats proclamés. Une situation nouvelle que l’assemblée nationale n’a jamais vécu. Et c'est cette situation qui serait à l’origine du démarrage tardif des travaux. La confection des bulletins aura donc accusé du retard.
Et le député-maire de Dakar, Barthélémy Dias à son tour a dénoncé un fait qui l’a mis dans tous ses états. « J'ai remarqué qu'au moins quatre collègues de l'opposition n'avaient, dans leur enveloppe reçue, que les candidatures de Mamadou Lamine Thiam, Amadou Mame Diop et celle de Ahmed Aïdara. Les dispositions de l'article 96 alinéa 6 régissant le processus de vote qui évoque des couleurs et non des feuilles frappées des noms de candidats. Selon Barthélémy Dias, le règlement est violé si le vote se tient dans ces conditions, d'autant plus que selon lui, il existe dans l'hémicycle des députés qui ne savent pas lire », a-t-il fait savoir.
En plus, la question de l’incompatibilité s’est invitée au débat. Des ministres élus députés ont siégé à l’assemblée nationale. Une situation qui a sorti les députés de l’opposition de leurs gonds. Ils demanderont à la présidente de séance soit de demander à ces ministres de vider la salle ou de rester sans participer au vote. Une demande rejetée par les parlementaires de la mouvance présidentielle. Les lois brandies de part et d’autre pour justifier leur argumentaire, sont l’article 52 alinéa 2 qui stipule que "le député nommé membre du gouvernement ne peut siéger à l'Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles". Les opposants évoquent aussi l'article 51 du règlement intérieur.
Après une pause d’une demie heure, le processus du vote semble avoir repris…ira-t-on jusqu’au bout ?
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