DAKARACTU.COM Fidèles à leurs méthodes, les libéraux ne cesseront jamais de choquer les Sénégalais attachés à certaines règles de conduite. Ce matin du 12 juillet, alors qu’il assistait à une réunion du groupe parlementaire libéral et démocratique, auquel il appartient, Elhadji Diouf a été physiquement pris à partie par un calot bleu, à l’instigation de Doudou Wade, président dudit groupe parlementaire. Mal lui en a pris : Elhadji Diouf a répondu à l’agression, mettant ko son adversaire. Au-delà de l’aspect anecdotique du combat, dans la pure tradition de violence des libéraux, on ne peut que s’indigner que ces méthodes de voyou soient utilisées jusque dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Et que des représentants du peuple orchestrent des bagarres comme des chiffonniers. Me Elhadji Diouf dérange certes mais il faut lui opposer les seules armes reconnues dans une société démocratique : la parole, l’écrit et l’image. Ayant le courage de ses idées, Me Diouf s’est élevé le 23 juin contre le projet de révision constitutionnelle qui a failli embraser le pays. Il a également, au cours de ces derniers jours, virulemment critiqué la décision d’Abdoulaye Wade d’expulser Hissène Habré vers le Tchad. Il en a le droit et le devoir : il est avocat commis par Habré pour le défendre.
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