Dans le cadre de la 5e Assemblée générale des Conférences épiscopales Réunies de l'Afrique de l'Ouest (CERAO), qui s'est ouvert à Dakar depuis le 6 mai 2025 en présence du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, une conférence de presse de clôture s’est tenue, ce samedi 10 mai, marquant la restitution des travaux menés depuis le début de cette activités sous-régionale. Placée sous le thème : « Pour une Église synodale et autonome au service de la justice et de la paix en Afrique de l’Ouest », cette rencontre a rassemblé plus d’une centaine d’évêques. La 5e Assemblée plénière de la CERAO s’est affirmée comme une étape charnière pour repenser en profondeur l’identité et la mission de l’Église en Afrique de l’Ouest.
Loin des formules protocolaires, la 5e Assemblée plénière des Conférences épiscopales Réunies de l’Afrique de l’Ouest (CERAO), tenue à Dakar du 5 au 12 mai 2025, aura posé des jalons concrets pour une transformation structurelle de l’Église catholique en Afrique de l’Ouest. Le message final, livré par Monseigneur Alexis Touabli Youlo, président des CERAO d’Agboville (Côte d’Ivoire) lors d’une conférence de presse de clôture, fait état d’une volonté claire : construire une Église à la fois fidèle au magistère de l’église universelle et enracinée dans les réalités ouest-africaines. Ainsi, lors de ce face-à-face avec la presse, la CERAO a abordé avec lucidité les défis de l’autonomie de l'Église ouest africaine. La question de la spiritualité, culturelle, éducative, financière et synodale ont longuement été abordée par les évêques.
Une Église autonome
L’appel à une autonomie économique de l’église a longuement été discuté par les évêques ouest-africain. Une Église mature doit savoir générer ses propres ressources, affranchie d’une dépendance extérieure. Ce modèle exige une gestion transparente, solidaire et fidèle à l’Évangile. Le Monseigneur Alexis Touabli Youlo, président des CERAO souligne que cette autonomie passe par la contribution des fidèles, une gestion vertueuse et une culture de la transparence.
Pour une Église synodale
Cette assemblée a réaffirmé la vocation synodale de l’Église comme espace d’inclusion, où les femmes, les jeunes, les pauvres et les personnes marginalisées sont appelés à participer pleinement à la mission ecclésiale. À travers ce message, les évêques appellent à une Afrique de l’Ouest réconciliée, juste et durablement pacifiée. L’Église entend jouer un rôle prophétique dans cette transformation sociale, en étant « sel de la terre » et « lumière du monde » (Mt 5, 13-16).
Une église actrice de justice et de paix
Enfin, les Évêques de la CERAO se projettent aussi comme des acteurs de changement dans la société. Ils veulent une Afrique de l’Ouest sans conflit, et pour cela, ils posent des actes concrets : Éducation à la paix, en intégrant la médiation et la non-violence dans les écoles ; Dialogue intercommunautaire, notamment entre ethnies et religions ; Justice économique, en investissant dans les zones marginalisées ; Réformes sécuritaires, appelant à une meilleure formation des forces de l’ordre ; Lutte contre la corruption et le crime organisé, considérés comme freins majeurs au développement ; Justice écologique, avec l'intégration d’une éducation environnementale dès le plus jeune âge ; Bonne gouvernance, à la fois dans l’Église et dans les États. Les évêques encouragent ainsi « une saine façon de gouverner », insistant sur l’intégrité, la participation et la reddition des comptes.
Dans un contexte marqué par l’élection historique du pape Léon XIV, les prélats ouest-africains ont réaffirmé leur fidélité à l’enseignement de l’Église tout en appelant à une pensée théologique enracinée dans les réalités africaines. « Penser par nous-mêmes dans une stricte fidélité à l’Évangile », ont-ils insisté, en soulignant que la foi doit se célébrer à partir de ce que nous sommes, dans nos langues et nos rites. Les évêques invitent ainsi les fidèles à prier pour un pontificat fécond et missionnaire, capable d’écouter les périphéries et d’agir avec audace.
Loin des formules protocolaires, la 5e Assemblée plénière des Conférences épiscopales Réunies de l’Afrique de l’Ouest (CERAO), tenue à Dakar du 5 au 12 mai 2025, aura posé des jalons concrets pour une transformation structurelle de l’Église catholique en Afrique de l’Ouest. Le message final, livré par Monseigneur Alexis Touabli Youlo, président des CERAO d’Agboville (Côte d’Ivoire) lors d’une conférence de presse de clôture, fait état d’une volonté claire : construire une Église à la fois fidèle au magistère de l’église universelle et enracinée dans les réalités ouest-africaines. Ainsi, lors de ce face-à-face avec la presse, la CERAO a abordé avec lucidité les défis de l’autonomie de l'Église ouest africaine. La question de la spiritualité, culturelle, éducative, financière et synodale ont longuement été abordée par les évêques.
Une Église autonome
L’appel à une autonomie économique de l’église a longuement été discuté par les évêques ouest-africain. Une Église mature doit savoir générer ses propres ressources, affranchie d’une dépendance extérieure. Ce modèle exige une gestion transparente, solidaire et fidèle à l’Évangile. Le Monseigneur Alexis Touabli Youlo, président des CERAO souligne que cette autonomie passe par la contribution des fidèles, une gestion vertueuse et une culture de la transparence.
Pour une Église synodale
Cette assemblée a réaffirmé la vocation synodale de l’Église comme espace d’inclusion, où les femmes, les jeunes, les pauvres et les personnes marginalisées sont appelés à participer pleinement à la mission ecclésiale. À travers ce message, les évêques appellent à une Afrique de l’Ouest réconciliée, juste et durablement pacifiée. L’Église entend jouer un rôle prophétique dans cette transformation sociale, en étant « sel de la terre » et « lumière du monde » (Mt 5, 13-16).
Une église actrice de justice et de paix
Enfin, les Évêques de la CERAO se projettent aussi comme des acteurs de changement dans la société. Ils veulent une Afrique de l’Ouest sans conflit, et pour cela, ils posent des actes concrets : Éducation à la paix, en intégrant la médiation et la non-violence dans les écoles ; Dialogue intercommunautaire, notamment entre ethnies et religions ; Justice économique, en investissant dans les zones marginalisées ; Réformes sécuritaires, appelant à une meilleure formation des forces de l’ordre ; Lutte contre la corruption et le crime organisé, considérés comme freins majeurs au développement ; Justice écologique, avec l'intégration d’une éducation environnementale dès le plus jeune âge ; Bonne gouvernance, à la fois dans l’Église et dans les États. Les évêques encouragent ainsi « une saine façon de gouverner », insistant sur l’intégrité, la participation et la reddition des comptes.
Dans un contexte marqué par l’élection historique du pape Léon XIV, les prélats ouest-africains ont réaffirmé leur fidélité à l’enseignement de l’Église tout en appelant à une pensée théologique enracinée dans les réalités africaines. « Penser par nous-mêmes dans une stricte fidélité à l’Évangile », ont-ils insisté, en soulignant que la foi doit se célébrer à partir de ce que nous sommes, dans nos langues et nos rites. Les évêques invitent ainsi les fidèles à prier pour un pontificat fécond et missionnaire, capable d’écouter les périphéries et d’agir avec audace.
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