Le site Leral.net a publié, le mardi 6 septembre, un article intitulé «Le Pdg Du Groupe «Walf» se rapproche de Madické Niang». Un passage du texte est ainsi libellé : «Cette nouvelle fréquentation de celui qui se définit comme l’un des plus zélés contradicteurs de la recevabilité de la candidature de Me Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012 chez l’«avocat» de ce dernier a eu pour effet de susciter bien des interrogations. Ce «cheval de Troie» du M23 est-il en passe de (re)pactiser avec le régime libéral, en laissant sur le carreau ses frères d’arme ? Les prochains jours nous édifieront».
Je ne compte pas attendre «les prochains jours» pour édifier les Sénégalais. Je compte le faire ici et maintenant.
Le texte de Leral.net véhicule des insinuations sur lesquelles je ne m’étendrai pas. L’important est ailleurs.
Tout d’abord je confirme que j’ai rencontré le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Madické Niang, le 3 septembre. La rencontre n’avait rien de secret. Elle a eu lieu au ministère des Affaires étrangères, en pleine journée. Une telle initiative, entre M. Niang et moi, n’a rien d’un «rapprochement». M. Madické Niang est un ami de longue date, avocat du Groupe Wal fadjri depuis les années 1990, et nos relations n’ont jamais souffert de quelque circonstance qui soit.
Ensuite, de par ma volonté propre d’informer les Sénégalais, pour situer mon action dans la clarté que j’ai toujours voulu imprimer à ma démarche (personnelle comme professionnelle), je déclare que cette rencontre avec M. Madické Niang est liée à la situation politique créée par la candidature contestée du président de la République à l’élection présidentielle de février 2012.
Que s’est-il passé ?
Dans l’une des discussions que nous avons de manière régulière, M. Madické Niang avait sollicité, ces dernières semaines, mon avis sur une possibilité de sortie de crise face aux positions antagoniques qui s’expriment sur la candidature du chef de l’Etat – ma position est connue sur la question, je n’y reviendrai pas.
J’ai donné à M. Madické Niang mon avis qui est le suivant : à partir du moment où les positions sont figées dans le débat autour de la Constitution et que tout avis rendu par le Conseil constitutionnel risque de créer des conflits graves pour la stabilité du pays, ne serait-il pas idéal de chercher une solution intermédiaire ?
Dans cette dynamique, je lui ai proposé la mise en place d’un comité de réflexion et de propositions composé de personnalités reconnues, respectées et écoutées dans notre pays. J’ai suggéré six personnalités issues de milieux religieux, de la société civile et du milieu des juristes. Comme initiateur de cette démarche, je me proposais d’être la septième personne.
L’idée a été acceptée par M. Madické Niang. La présidence de la République, pour ce qu’on m’en a dit, était aussi acquise à l’idée. Les personnalités pressenties n’étaient pas toutes d’accord au départ, pour des raisons liées à leur statut ou à leurs positions déjà affirmées dans le débat dont il est question. Tous ont cependant fini par reconnaître l’utilité de la démarche et à y adhérer.
A ce stade du processus, la présidence de la République a voulu savoir quel était le point le départ de la réflexion à soumettre à ce comité. J’ai répondu que l’idée personnelle que je comptais soumettre portait sur l’opportunité et la faisabilité, à court terme, d’un référendum sur la participation du chef de l’Etat à la prochaine présidentielle. En somme, demander aux Sénégalais : «Voulez-vous que Me Abdoulaye Wade soit oui ou non candidat ?».
Au niveau de la présidence de la République, l’idée a été jugée intéressante mais «difficile à mettre en œuvre» par rapport au temps qui reste d’ici la présidentielle. Ce qui n’est pas mon point de vue.
Telle est la démarche que j’ai entreprise. Tel était l’objet de ma discussion avec M. Madické Niang, le mardi 3 septembre.
Je reste convaincu que l’impasse politique dans laquelle se trouve le Sénégal risque de nous mener à des conflits graves. Ce n’est pas jouer les oiseaux de mauvais augure que de le dire. C’est avoir le souci de la paix, de la stabilité et de la préservation du processus démocratique que d’anticiper sur les dérives qui se dessinent.
Sidy Lamine Niass
Je ne compte pas attendre «les prochains jours» pour édifier les Sénégalais. Je compte le faire ici et maintenant.
Le texte de Leral.net véhicule des insinuations sur lesquelles je ne m’étendrai pas. L’important est ailleurs.
Tout d’abord je confirme que j’ai rencontré le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Madické Niang, le 3 septembre. La rencontre n’avait rien de secret. Elle a eu lieu au ministère des Affaires étrangères, en pleine journée. Une telle initiative, entre M. Niang et moi, n’a rien d’un «rapprochement». M. Madické Niang est un ami de longue date, avocat du Groupe Wal fadjri depuis les années 1990, et nos relations n’ont jamais souffert de quelque circonstance qui soit.
Ensuite, de par ma volonté propre d’informer les Sénégalais, pour situer mon action dans la clarté que j’ai toujours voulu imprimer à ma démarche (personnelle comme professionnelle), je déclare que cette rencontre avec M. Madické Niang est liée à la situation politique créée par la candidature contestée du président de la République à l’élection présidentielle de février 2012.
Que s’est-il passé ?
Dans l’une des discussions que nous avons de manière régulière, M. Madické Niang avait sollicité, ces dernières semaines, mon avis sur une possibilité de sortie de crise face aux positions antagoniques qui s’expriment sur la candidature du chef de l’Etat – ma position est connue sur la question, je n’y reviendrai pas.
J’ai donné à M. Madické Niang mon avis qui est le suivant : à partir du moment où les positions sont figées dans le débat autour de la Constitution et que tout avis rendu par le Conseil constitutionnel risque de créer des conflits graves pour la stabilité du pays, ne serait-il pas idéal de chercher une solution intermédiaire ?
Dans cette dynamique, je lui ai proposé la mise en place d’un comité de réflexion et de propositions composé de personnalités reconnues, respectées et écoutées dans notre pays. J’ai suggéré six personnalités issues de milieux religieux, de la société civile et du milieu des juristes. Comme initiateur de cette démarche, je me proposais d’être la septième personne.
L’idée a été acceptée par M. Madické Niang. La présidence de la République, pour ce qu’on m’en a dit, était aussi acquise à l’idée. Les personnalités pressenties n’étaient pas toutes d’accord au départ, pour des raisons liées à leur statut ou à leurs positions déjà affirmées dans le débat dont il est question. Tous ont cependant fini par reconnaître l’utilité de la démarche et à y adhérer.
A ce stade du processus, la présidence de la République a voulu savoir quel était le point le départ de la réflexion à soumettre à ce comité. J’ai répondu que l’idée personnelle que je comptais soumettre portait sur l’opportunité et la faisabilité, à court terme, d’un référendum sur la participation du chef de l’Etat à la prochaine présidentielle. En somme, demander aux Sénégalais : «Voulez-vous que Me Abdoulaye Wade soit oui ou non candidat ?».
Au niveau de la présidence de la République, l’idée a été jugée intéressante mais «difficile à mettre en œuvre» par rapport au temps qui reste d’ici la présidentielle. Ce qui n’est pas mon point de vue.
Telle est la démarche que j’ai entreprise. Tel était l’objet de ma discussion avec M. Madické Niang, le mardi 3 septembre.
Je reste convaincu que l’impasse politique dans laquelle se trouve le Sénégal risque de nous mener à des conflits graves. Ce n’est pas jouer les oiseaux de mauvais augure que de le dire. C’est avoir le souci de la paix, de la stabilité et de la préservation du processus démocratique que d’anticiper sur les dérives qui se dessinent.
Sidy Lamine Niass
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