Le Conseil de sécurité a décidé vendredi d'appuyer une recommandation du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui préconise le rapatriement des unités de casques bleus dont des membres seraient soupçonnés de crimes sexuels. Dans un rapport publié la semaine dernière, l'Onu a indiqué avoir reçu l'an dernier 99 nouvelles plaintes contre son personnel pour des cas d'agression ou exploitation sexuelles présumées, soit 19 de plus qu'en 2014. La majorité de ces accusations (69 en tout) ont été portées contre des membres de dix missions de maintien de la paix et des ressortissants de 21 pays ont été mis en cause, en grande partie des Africains.
Les membres du Conseil de sécurité de l'Onu ont adopté une résolution présentée par les États-Unis soutenant les recommandations de Ban Ki-moon. La résolution prévoit également le rapatriement des troupes d'un pays qui n'aurait pas ouvert d'enquête ou n'aurait pas informé le secrétariat général de l'Onu. Sur les quinze pays représentés au Conseil de sécurité, aucun ne s'est exprimé contre le projet tandis que l'Egypte s'est abstenue.
Les forces internationales qui ne sont pas sous commandement onusien mais sont mandatées par l'ONU -- comme la force française Sangaris déployée en Centrafrique -- sont invitées à "prendre des mesures adéquates" pour prévenir et sanctionner les abus sexuels. Des soldats français de Sangaris, accusés de viols d'enfants en Centrafrique, sont l'objet d'une procédure judiciaire en France.
Les membres du Conseil de sécurité de l'Onu ont adopté une résolution présentée par les États-Unis soutenant les recommandations de Ban Ki-moon. La résolution prévoit également le rapatriement des troupes d'un pays qui n'aurait pas ouvert d'enquête ou n'aurait pas informé le secrétariat général de l'Onu. Sur les quinze pays représentés au Conseil de sécurité, aucun ne s'est exprimé contre le projet tandis que l'Egypte s'est abstenue.
Les forces internationales qui ne sont pas sous commandement onusien mais sont mandatées par l'ONU -- comme la force française Sangaris déployée en Centrafrique -- sont invitées à "prendre des mesures adéquates" pour prévenir et sanctionner les abus sexuels. Des soldats français de Sangaris, accusés de viols d'enfants en Centrafrique, sont l'objet d'une procédure judiciaire en France.
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