Un camp de l'armée malienne a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Gao (nord) par des assaillants non identifiés qui ont tué un soldat et perdu un combattant, a appris l'AFP de sources sécuritaires et municipale.
Confirmant l'information, un élu de la localité de Bamba, à une centaine de km au nord-ouest de Gao, a précisé à l'AFP que "les assaillants armés sont venus à moto et à cheval". "Ils ont attaqué le camp militaire qui est au nord de la ville. L'armée a réagi énergiquement. Il y a un mort du côté de l'armée, un mort du côté des assaillants", a précisé l'élu, qui n'a pas souhaité être nommément cité pour des raisons de sécurité. "L'armée contrôle la situation. Les assaillants voulaient prendre les armes du camp. Ils n'ont pas pu", a affirmé la même source.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le camp gouvernemental et l'ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
Confirmant l'information, un élu de la localité de Bamba, à une centaine de km au nord-ouest de Gao, a précisé à l'AFP que "les assaillants armés sont venus à moto et à cheval". "Ils ont attaqué le camp militaire qui est au nord de la ville. L'armée a réagi énergiquement. Il y a un mort du côté de l'armée, un mort du côté des assaillants", a précisé l'élu, qui n'a pas souhaité être nommément cité pour des raisons de sécurité. "L'armée contrôle la situation. Les assaillants voulaient prendre les armes du camp. Ils n'ont pas pu", a affirmé la même source.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le camp gouvernemental et l'ex-rébellion, censé isoler définitivement les jihadistes.
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