« La CEDEAO doit rester ferme et déterminée pour intervenir si les putschistes du Niger refusent de quitter le pouvoir. Il a fallu des révolutions avec des milliers de morts pour arriver à bout des régimes militaires et instaurer la prise de pouvoir par la démocratie en Afrique. D’ailleurs, tous ces pays qui ont connu des régimes militaires sont restés très instables et très pauvres. » C’est du moins l’avis de Mohamed Moustapha Diagne, citoyen président de synergie républicaine. Ce dernier s’est également prononcé sur le sentiment anti français qui accompagne souvent les coups d’État en Afrique.
Selon lui, « aujourd’hui on dit France dégage, demain on dira Russie dégage, Chine dégage, États Unis dégage. Disons la vérité aux jeunes africains : le problème est beaucoup plus profond. Il ne faut pas que les soldats surfent sur cette vague populiste pour légitimer des coups d’État. Ils ont mieux à faire à l’heure de la montée en puissance du terrorisme et des irrédentismes un peu partout en Afrique. Alors, retournez dans vos casernes et débarrassez-nous de ces périls qui risquent de plonger bon nombre de territoires dans l’obscurantisme et la terreur. », a dit M. Diagne. Pour lui, le véritable problème à combattre c’est le désunion des États Africains. En effet, avance-t-il « l’Afrique compte 53 États divisés et faibles vis à vis des États Unis (Fédération de 52 États), de l’Union européenne (27 États). Notre problème c’est le morcellement de nos États par la balkanisation coloniale. Il nous faut des sous-ensembles unis pour arriver à un ensemble fort constitué par l’Union africaine (30 millions de Km2, marché de 1, 5 milliards d’habitants, plus grandes ressources naturelles, énergétiques, minières). C’est la condition sine qua non pour couper les liens de la dépendance économique et retrouver une vraie indépendance pour dialoguer d’égal à égal avec le reste du monde. Pour couper totalement les liens post-coloniaux, il faut régler la question de la sécurité alimentaire, de la sécurité de nos frontières, de la santé et de l’Éducation de nos populations ainsi que des infrastructures. Telle est la voie du développement de l’Afrique », conclut-il...
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