DAKARACTU.COM Le monde culturel sénégalais est en émoi. Cette controverse médiatique due au rejet de la demande de visa du professeur Sangharé enflamme les sentiments anti-français qui se manifestent ça et là. Pourtant, le professeur Sangharé a toujours obtenu des visas lorsqu’il les a demandés pour ses diverses missions liées à ses activités universitaires. Jusqu’à l’année dernière où il a eu à aller subir une opération dans le pays de Marianne. Les coûts liés à ces soins ont été élevés et la prise en charge du professeur n’a pas été réglée par qui de droit, en l’occurrence une mutuelle de santé, qui doit de l’argent au système hospitalier français. C’est cette dette qui frappe le professeur sénégalais qui est à l’origine du refus de visa qui lui a été opposé. Ce refus n’est qu’une application brutale et toute administrative d’une décision réglementaire nouvelle, et qui est brandie dans toute sa rigueur. Il faut savoir en outre que Nicolas Sarkozy, en réformant le droit d’entrée des étrangers en France, a institué l’obligation pour les universitaires d’avoir une autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur, et pour les acteurs culturels d’être en possession d’un document signé du ministre de la Culture et d’une carte délivrée par le BSDA. L’absence de chacune de ces pièces constitue un motif de rejet. Cette loi a été votée et le décret d’application a été signé en fin 2011. Ce sont en fait ses premiers effets qui se font sentir seulement maintenant. Et dont la première victime emblématique est le professeur Sangharé. D’où le buzz.
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