DAKARACTU.COM Certains se sont empressés de décréter que la montagne a accouché d'une souris. Et que cette pause de ces deux dernières semaines, au cours desquelles on n'a pas entendu des personnalités du régime libéral défiler à la section de recherches de la gendarmerie, correspond à un enterrement pur et simple du dossier. Il n'en est rien. La pause s'inscrit dans le cours normal d'une enquête. Après un premier tour d'horizon au cours duquel les suspects ont été interrogés, les enquêteurs prennent le temps de passer leurs dépositions au peigne fin, de les confronter à certains éléments, pièces, témoignages...
Au-delà de ces vérifications d'usage, ce moment de break a un double avantage. Il permet de faire avancer les pourparlers avec ceux qui acceptent de rembourser les fonds publics qu'ils ont détournés. Il a également l'avantage de faire gagner un temps précieux pour permettre à la toute nouvelle Assemblée nationale de diligenter la procédure relative à la saisine de la Haute cour de justice, laquelle est habilitée à juger les anciens membres du gouvernement impliqués dans les malversations.
Au-delà de ces vérifications d'usage, ce moment de break a un double avantage. Il permet de faire avancer les pourparlers avec ceux qui acceptent de rembourser les fonds publics qu'ils ont détournés. Il a également l'avantage de faire gagner un temps précieux pour permettre à la toute nouvelle Assemblée nationale de diligenter la procédure relative à la saisine de la Haute cour de justice, laquelle est habilitée à juger les anciens membres du gouvernement impliqués dans les malversations.
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