DAKARACTU.COM Lors de son dernier conseil des ministres, Abdoulaye Wade avait promis et ordonné à ses troupes de laisser Macky Sall gouverner. Nombre d’observateurs avaient vu dans cette attitude un signe d’élégance qui consistait à accorder un répit, une sorte de délai de décence à tout nouvel élu avant de commencer à le critiquer. La règle n’a pas tardé à être violée. Aujourd’hui, moins de deux mois après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, le camp de Wade multiplie les critiques assassines. Après avoir alimenté la chienlit suite à la déclaration de patrimoine de Macky Sall, il demande le passage de celui-ci devant la cour de répression contre l’enrichissement illicite. Parallèlement, il mène campagne et violemment contre cette même cour qu’il présente comme étant une juridiction d’exception qui viole les droits de l’homme et les règles démocratiques. Le combat en coulisses est encore plus violent. Les proches du président Wade exhibent sous le manteau, et sur le ton si doux de la confidence amicale, des dossiers contre l’actuel locataire du palais, et multiplient les confidences à certains journalistes, faisant peu mystère de leur volonté de déclencher quelques déballages susceptibles d’éclabousser la République. Petits meurtres entre amis.
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