DAKARACTU.COM A peine l’élection présidentielle a-t-elle livré son verdict qu’il faut déjà aller vers des élections législatives prévues au mois de juin. Et, pour cela, déposer le 7 avril au plus tard les listes des partis qui vont aller à ces élections. Pour nombre d’états-majors politiques, c’est « mission impossible ». A commencer par le camp du président Macky Sall, mais il n’est pas le seul, loin de là. Les partis viennent tous de sortir d’une âpre présidentielle, le gouvernement n’est pas nommé, et ils ne peuvent matériellement pas tenir cette échéance du 7. Abdou Mbow, responsable des jeunes de l’Alliance pour la République (APR), a fait une sortie médiatique, comme un coup de sonde, pour dire qu’il était souhaitable de repousser les élections législatives par la dissolution de l’Assemblée nationale. Mahmoud Saleh, puis Awa Marie Coll Seck, ont abondé publiquement dans le même sens. Puis une délégation composée de Saleh et de Serigne Mbaye Thiam a discrètement rencontré le groupe libéral à l’Assemblée avec à sa tête Doudou Wade, pour proposer un report du scrutin. Avant de se heurter au refus des députés libéraux qui ont éxigé le maintien à date prévue de cette échéance. Pourtant, les libéraux eux-mêmes ne sont guère plus préparés que les autres partis, et ont différé le dépôt de leur liste après le congrès d’investiture du 31 mars . Pour Macky Sall et sa coalition, il ne reste plus d’autre choix que la dissolution de l’Assemblée nationale, ce qui leur donnerait 60 jours francs afin de se préparer et trouver des alliés pour aller à des législatives parties pour être un vrai troisième tour de la présidentielle.
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