DAKARACTU.COM Ousmane Ngom n’est pas encore sorti de l’auberge. En effet, il n’est pas cuisiné que sur le dossier des cartes d’identité numérisées qu’il a géré lors de son premier passage à la Place Washington. Un nouveau dossier est venu aggraver son cas. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir commis des malversations dans l’acquisition des bulletins de vote et des urnes lors de la préparation de l’élection présidentielle passée. A propos des bulletins de vote, il lui est reproché, après qu’un imprimeur sénégalais ait été choisi et doté d’une avance de 50%, d’avoir écarté ce dernier et empoché le reste de l’enveloppe avant de recourir à une société israélienne et de la payer à nouveau. En ce qui concerne les urnes, Ousmane Ngom est soupçonné d’avoir fait fabriquer celles-ci non pas par une société étrangère, comme indiqué, mais par les fils de deux marabouts, l’un de Tivaouane et l’autre de Touba, qui ont perçu chacun 1,7 milliard de francs cfa. Le ministre de l’Intérieur d’alors est soupçonné d’avoir touché des commissions dans ces transactions nébuleuses. Quel crédit conférer à ces présomptions ? A la justice de répondre à cette question.
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