Selon Thierno Bocoum, président du parti AGIR-Les Leaders, la décision gouvernementale de modifier la comptabilisation des dépenses extrabudgétaires – en les imputant à l'année réelle de leur exécution – suscite de sérieuses questions.
Il se demande d'abord « à quelle période appartiennent ces dépenses non budgétisées ? » Si elles concernent exclusivement la période antérieure à avril 2024 (donc sous l'ancien régime), pourquoi la Loi de Finances Rectificative de décembre 2024, élaborée et votée par l'actuelle équipe gouvernementale, n'a-t-elle pas intégré cette réforme ? « Pourquoi attendre juin 2025 pour annoncer ce reclassement si les irrégularités dataient d’avant leur arrivée ? », s'interroge l'opposant, qui estime que « cela n’a aucun sens si l’on prétend corriger un passif hérité. »
Cette « contradiction majeure », d'après Thierno Bocoum, renforce une autre hypothèse : celle que « les dépenses extrabudgétaires visées ont été engagées après avril 2024, sous leur propre gestion. »
L'ancien parlementaire, qui interpelle le ministre des Finances et du Budget, considère que « les recrutements, les exonérations, les subventions ou engagements financiers pris sans inscription formelle dans la Loi de Finances Initiale 2024, sont autant d’éléments susceptibles d’exister sans couverture budgétaire, faute de LFR complémentaire. »
Dès lors, cette réforme, pense-t-il, « n’est pas un acte de transparence mais un aveu déguisé. » Selon lui, « elle traduit une volonté de régulariser a posteriori des pratiques budgétaires discutables en les fondant dans une généralité vague pour éviter d’avoir à désigner des responsabilités claires. »
Il se demande d'abord « à quelle période appartiennent ces dépenses non budgétisées ? » Si elles concernent exclusivement la période antérieure à avril 2024 (donc sous l'ancien régime), pourquoi la Loi de Finances Rectificative de décembre 2024, élaborée et votée par l'actuelle équipe gouvernementale, n'a-t-elle pas intégré cette réforme ? « Pourquoi attendre juin 2025 pour annoncer ce reclassement si les irrégularités dataient d’avant leur arrivée ? », s'interroge l'opposant, qui estime que « cela n’a aucun sens si l’on prétend corriger un passif hérité. »
Cette « contradiction majeure », d'après Thierno Bocoum, renforce une autre hypothèse : celle que « les dépenses extrabudgétaires visées ont été engagées après avril 2024, sous leur propre gestion. »
L'ancien parlementaire, qui interpelle le ministre des Finances et du Budget, considère que « les recrutements, les exonérations, les subventions ou engagements financiers pris sans inscription formelle dans la Loi de Finances Initiale 2024, sont autant d’éléments susceptibles d’exister sans couverture budgétaire, faute de LFR complémentaire. »
Dès lors, cette réforme, pense-t-il, « n’est pas un acte de transparence mais un aveu déguisé. » Selon lui, « elle traduit une volonté de régulariser a posteriori des pratiques budgétaires discutables en les fondant dans une généralité vague pour éviter d’avoir à désigner des responsabilités claires. »
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