Les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands. C’est une cérémonie en grande pompe, très solennelle, qui s'est tenue ce mercredi à Bangui pour l’investiture du nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. L’ancien Premier ministre de François Bozizé prend officiellement ses fonctions après son élection confortable le 14 février dernier.
C’est avec un grand sourire et sous les applaudissements d’un stade pas tout à fait comble mais très enthousiaste que le chef de l’Etat s’est vu remettre le drapeau national. Main droite levée et main gauche posée sur la Constitution centrafricaine, il a prêté serment, déclarant : « Je jure devant Dieu et devant la nation de respecter la Constitution et de garantir la paix. » Faustin-Archange Touadéra a également juré de « sauvegarder l’intégrité du territoire » et a assurer de « travailler pour le bien-être du peuple centrafricain sans discrimination ethnique ou régionale ».
Pays en ruine
Immédiatement après, le président de la Cour constitutionnelle l’a officiellement investi et invité à rejoindre son siège de président. Ce n’est pas anodin parce que symboliquement, la chaise dans laquelle était assis Faustin-Archange Touadéra avait été changée. Le nouveau président centrafricain s’est ensuite installé au pupitre afin de prendre la parole.
Derrière lui étaient présents la présidente de la transition Catherine Samba-Panza, deux chefs d’Etat africains qui ont fait le déplacement, le président Teodorin Obiang de Guinée équatoriale ainsi que le Congolais Denis Sassou-Nguesso. Le président tchadien Idriss Déby s’est quant à lui finalement fait représenter par son ministre des Affaires étrangères.
Cette investiture marque donc une page qui se tourne pour la Centrafrique, la fin de la transition après trois ans de crise, de tueries intercommunautaires. Faustin-Archange Touadéra prend les rênes d'un pays en ruine et divisé. Les attentes des Centrafricains sont immenses, et il y a urgence.
C’est avec un grand sourire et sous les applaudissements d’un stade pas tout à fait comble mais très enthousiaste que le chef de l’Etat s’est vu remettre le drapeau national. Main droite levée et main gauche posée sur la Constitution centrafricaine, il a prêté serment, déclarant : « Je jure devant Dieu et devant la nation de respecter la Constitution et de garantir la paix. » Faustin-Archange Touadéra a également juré de « sauvegarder l’intégrité du territoire » et a assurer de « travailler pour le bien-être du peuple centrafricain sans discrimination ethnique ou régionale ».
Pays en ruine
Immédiatement après, le président de la Cour constitutionnelle l’a officiellement investi et invité à rejoindre son siège de président. Ce n’est pas anodin parce que symboliquement, la chaise dans laquelle était assis Faustin-Archange Touadéra avait été changée. Le nouveau président centrafricain s’est ensuite installé au pupitre afin de prendre la parole.
Derrière lui étaient présents la présidente de la transition Catherine Samba-Panza, deux chefs d’Etat africains qui ont fait le déplacement, le président Teodorin Obiang de Guinée équatoriale ainsi que le Congolais Denis Sassou-Nguesso. Le président tchadien Idriss Déby s’est quant à lui finalement fait représenter par son ministre des Affaires étrangères.
Cette investiture marque donc une page qui se tourne pour la Centrafrique, la fin de la transition après trois ans de crise, de tueries intercommunautaires. Faustin-Archange Touadéra prend les rênes d'un pays en ruine et divisé. Les attentes des Centrafricains sont immenses, et il y a urgence.
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