Que reproche-t-on à Ibrahima Fall ?

Jamais un candidat indépendant à l’élection présidentielle n’a déchainé autant de passions. Depuis la minute ou Ibrahima Fall est entré dans la course les réactions se font de plus en plus nombreuses. Jusque dans le cœur de l’appareil d’Etat on est passé du ricanement à l’inquiétude. A l’évidence, le pouvoir en place avait perçu la candidature du Professeur Fall comme une des nombreuses qui se déclarent çà et là.


Que reproche-t-on à Ibrahima Fall ?
Au vu de l’engouement suscité par l’homme et ses idées, la panique gagne désormais le navire wadiste dont les pensionnaires explorent tous les moyens pour saper la crédibilité de celui qui est devenu leur bête noire.
Il est clair qu’on ne peut pas compter sur les assoiffés de pouvoir que sont les sbires de Wade pour attaquer sur le terrain des idées. Ils n’en ont tout simplement plus. Dès lors, ils s’approprient la phrase d’un célèbre penseur. «Quand on ne peut pas attaquer le raisonnement, disait-il, on attaque le raisonneur ».
En l’occurrence le raisonneur n’est pas n’importe qui. Il se place au-dessus de tous les reproches qu’on peut faire aux hommes politiques qui défilent depuis tant d’années dans notre pays. Partout où Ibrahima Fall a exercé des responsabilités, les paroles restent unanimes pour lui reconnaitre une probité morale sans équivoque. Pas même ses plus farouches détracteurs n’arrivent à trouver la moindre tâche dans sa brillante carrière gouvernementale et internationale. Le candidat Fall échappe de ce fait à la valse des détourneurs de deniers publics et des criminels politiques de tous acabits.
Le Sénégal tomberait bien bas s’il n’est pas capable de saisir l’occasion qui lui est donnée de confier ses rennes à un homme qui rassemble toutes les qualités requises, tant éthiques que du point de vue de ses compétences. De mémoire de Sénégalais, jamais un candidat indépendant à la Magistrature suprême n’a autant brillé par sa politesse, son intégrité et son humilité. Ce qui n’a rien avoir avec une quelconque perfection de l’homme. Loin s’en faut. Juste incarne-t-il des valeurs dont la classe politique, dans sa large majorité, nous avait sevrés depuis des décennies.
Au fond, le seul défaut d’Ibrahima Fall reste son originalité dans le paysage politique sénégalais. Il pose naturellement problème car des milliers de citoyens, de tous bords et de toutes catégories sociales, sont aujourd’hui prêts à financer sa campagne de leurs propres poches. Une telle adhésion populaire inquiète dans un pays où, depuis de trop longues années, les hommes et femmes politiques s’expriment à coups de milliards dilapidés dans des meetings et des xawaré.
La simple déclaration de candidature d’Ibrahima Fall a eu le mérite d’assainir la relation entre électeurs et futurs élus, longtemps polluée par des actes de corruption active connus de tous. Aussi courte que soit notre mémoire collective, nous ne pouvons oublier les distributions honteuses de sacs de riz et de billets de banque en marge des rencontres politiques. Tout dernièrement, Abdoulaye WADE a convoqué des centaines de chefs de village pour leur promettre le versement d’un salaire désormais. Une tactique aussi insidieuse qu’immonde car purement électoraliste.
Oui, Ibrahima Fall n’a pas les moyens financiers des grands appareils de guerre politiques. Mais il a le plus important pour construire une Nation : l’intégrité. En effet, si les seuls billets de banque étaient la panacée pour sortir notre pays de l’ornière, nous aurions quitté le cercle des pays les moins avancés depuis des lustres. Au contraire, le Sénégal peine à tirer son épingle du jeu. Pire, les populations sont plongées dans une angoisse jamais connue. S’asperger d’essence et s’immoler par le feu est un acte hautement désespéré qu’on n’aurait jamais pu attendre d’un Sénégalais. Je vous épargne la suite macabre. Juste pour dire comment Wade et ses acolytes ont sapé jusqu’à la foi intime de certains Sénégalais. Encore heureux qu’il y ait toujours des citoyens dignes qu’aucune intimidation ne fera transiger sur les valeurs cardinales de notre pays qui ont pour noms le jom, le fulla, le fayda et le muñ. Cette majorité silencieuse ne se laissera plus marcher sur les pieds. Il est révolu le temps où un chef d’Etat pouvait, dans l’indifférence la plus totale, hypothéquer tranquillement l’avenir de tout un pays. Que les assoiffés de pouvoir se le tiennent pour dit.
En Ibrahima Fall, il a été décelé des atouts crédibles à même d’extirper notre pays du gouffre. C’est ainsi que des milliers d’hommes et de femmes - sans passé politique pour la plupart - se sont proposé de l’entourer bénévolement pour l’intérêt supérieur de notre pays. Pourtant personne n’a pensé que la tâche serait facile car cela reste un combat politique qui exige d’énormes sacrifices, de l’endurance et l’abnégation. Le chemin est long, périlleux même, mais il vaut le coup d’être emprunté pour qu’enfin l’image de notre cher Sénégal soit restaurée. Le respect qu’on nous devra dans le concert des Nations, nous serons les seuls à pouvoir l’exiger. Et cela passe par des responsables publics irréprochables qui cessent d’être les marionnettes crédules de tel ou tel lobby occulte.
Enfin, j’aime bien citer une belle phrase d’un inconditionnel du Sénégal, qui résume tout le sens de notre sursaut patriotique: «je me suis engagé, dit-il, car je veux être fier de dire que suis Sénégalais».
Vive le Sénégal !

Omar Ba
Mouvement Taxaw Temm France
Samedi 10 Septembre 2011
Omar BA



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21.Posté par @bling bling le 12/09/2011 08:04
Je suis désolé de voir toute ta haine envers M. FALL. Il faut savoir que Koffi ANAN était le secretaire général des nations unies. Il intervenait sur la politique interieure de tous les pays y compris le sien. M. bling bling arrêtons pour une fois les intérêts partisans et pensons à l'avenir de notre peuple, notre pays.
Nous avons les moyens pour développer notre cher pays. On peut y arriver; mais tous ensemble. Pour cette fois ci que l'nterêt commun prime sur l'interêt personnel

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