DAKARACTU.COM Lorsque l'un des responsables libéraux de Saint-Louis, Ahmed Fall Braya, a proposé Idrissa Seck au poste de numéro deux du Parti démocratique sénégalais (PDS), en attendant qu'il succède au leader historique Abdoulaye Wade, il a déclenché des réactions en série. Les proches d'Ousmane Ngom ont répliqué que ce dernier est l'héritier légitime du pape du Sopi. Ceux d'Ousmane Masseck Ndiaye se sont fendus d'une déclaration pour affirmer que c'est celui-ci qui est le plus apte à diriger le PDS après Wade.
Cette levée de boucliers donne un avant-goût du congrès extraordinaire d'aujourd'hui au cours duquel deux autres personnalités du parti au pouvoir jusqu'au 25 mars dernier vont tenter d'être califes à la place du calife.
Le président du Sénat, membre du parti depuis sa création, patron politique de Dakar et ancien maire de la capitale, s'estime être le plus légitime pour sinon succéder à Wade, du moins diriger la liste du PDS aux prochaines législatives.
Premier ministre jusqu'il y a quelques jours, militant loyal, maire de Guinguinéo et responsable du parti à Kaolack, Souleymane Ndéné Ndiaye, directeur de campagne de Wade lors de cette dernière présidentielle, Souleymane Ndéné Ndiaye veut bénéficier de cette règle non écrite qui a fait de chacun de ses prédécesseurs à la primature (Idrissa Seck, Macky Sall) le numéro deux du parti. Voila pour les candidats affichés. Il y a deux autres candidats embusqués. Ceux qui croient en un schéma de dévolution monarchique estiment que Karim Wade, le fils biologique du président, est en embuscade. Le fils d'emprunt, Idrissa Seck, qui a toujours proclamé son appartenance au PDS dont il a été exclu malgré lui, ne verrait pas d'un mauvais oeil de préempter l'héritage. Le congrès de ce 31 mars est celui de tous les calculs et de tous les dangers...
Cette levée de boucliers donne un avant-goût du congrès extraordinaire d'aujourd'hui au cours duquel deux autres personnalités du parti au pouvoir jusqu'au 25 mars dernier vont tenter d'être califes à la place du calife.
Le président du Sénat, membre du parti depuis sa création, patron politique de Dakar et ancien maire de la capitale, s'estime être le plus légitime pour sinon succéder à Wade, du moins diriger la liste du PDS aux prochaines législatives.
Premier ministre jusqu'il y a quelques jours, militant loyal, maire de Guinguinéo et responsable du parti à Kaolack, Souleymane Ndéné Ndiaye, directeur de campagne de Wade lors de cette dernière présidentielle, Souleymane Ndéné Ndiaye veut bénéficier de cette règle non écrite qui a fait de chacun de ses prédécesseurs à la primature (Idrissa Seck, Macky Sall) le numéro deux du parti. Voila pour les candidats affichés. Il y a deux autres candidats embusqués. Ceux qui croient en un schéma de dévolution monarchique estiment que Karim Wade, le fils biologique du président, est en embuscade. Le fils d'emprunt, Idrissa Seck, qui a toujours proclamé son appartenance au PDS dont il a été exclu malgré lui, ne verrait pas d'un mauvais oeil de préempter l'héritage. Le congrès de ce 31 mars est celui de tous les calculs et de tous les dangers...
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