Les favoris Hillary Clinton et Donald Trump ont emporté haut la main mardi soir les élections primaires cruciales de New York.
Ils ont augmenté ainsi leur avance pour devenir les candidats de leur parti à l’élection présidentielle américaine de novembre.
Côté républicains, Donald Trump l’a emporté avec 59,8% des suffrages, contre 25,2% au gouverneur de l’Ohio John Kasich et 14,9% au sénateur ultra- conservateur du Texas Ted Cruz, selon des résultats partiels portant sur 84% des votants.
Chez les démocrates, Mme Clinton l’a emporté par 57,3% contre 42,7% au sénateur du Vermont Bernie Sanders, selon des résultats portant sur 87% des votants. La victoire de Mme Clinton, sénatrice de l’Etat de 2001 à 2009, la rend quasi irrattrapable dans la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle.
«La course à l’investiture est dans la dernière ligne droite, et la victoire est en vue», a-t-elle déclaré radieuse depuis un hôtel de Manhattan, accompagnée de son mari Bill et de leur fille Chelsea. «Merci New York. Vous avez encore prouvé qu’il n’y a pas de meilleur endroit que la maison», a ajouté celle qui espère devenir la première présidente américaine de l’histoire.
La victoire de Donald Trump permet au milliardaire républicain de reprendre l’ascendant sur son principal adversaire, Ted Cruz, après une défaite humiliante le 5 avril dans le Wisconsin.
- «Incroyable» -
«Je dois dire aux gens qui me connaissent le mieux, les gens de New York, quand ils nous donnent ce genre de vote, c’est tout simplement incroyable», a déclaré M. Trump, depuis sa tour Trump à Manhattan. «Nous allons redevenir si forts, si grands, je ne peux pas attendre», a-t-il ajouté, dans un discours relativement assagi.
M. Trump, qui avait ces dernières semaines réorganisé et étoffé son équipe de campagne, avait particulièrement à coeur de remporter cette primaire dans son Etat et sa ville, face à M. Cruz qui le menace dans la course à l’investiture républicaine.
M. Cruz a été écrasé à New York. Les New-Yorkais ne lui ont pas pardonné d’avoir critiqué leurs «valeurs».
Mme Clinton, 68 ans, devait absolument gagner pour faire oublier une série de sept victoires dans huit Etats par son adversaire démocrate-socialiste depuis le 22 mars. La campagne entre les deux a été tendue à New York.
Né à Brooklyn, Bernie Sanders, 74 ans, y avait fait campagne sans relâche, attirant dans ses meetings des milliers de supporters enthousiastes venus l’écouter parler de révolution politique.
Mais à l’heure du vote, une majorité de démocrates ont préféré Hillary Clinton, ancienne Première dame, ancienne sénatrice, et ancienne secrétaire d’Etat du président Obama, qui a des liens anciens avec l’Etat, est populaire auprès des minorités et avait systématiquement insisté sur son expérience.
Donald Trump, 69 ans, avait concentré sa campagne en dehors de New York dans des régions plus rurales ou des villes ayant souffert de la crise économique, où son message populiste promettant de rendre à l’Amérique sa grandeur trouve un réel écho.
Il est à couteaux tirés avec l’appareil du parti républicain qu’il accuse de vouloir empêcher sa nomination.
L’Etat de New York était d’autant plus important qu’il est le deuxième, derrière la Californie, en nombre de délégués: 247 démocrates et 95 républicains.
Ils seront attribués à la proportionnelle chez les démocrates. Chez les républicains, Donald Trump pourrait en rafler 81, s’il a obtenu 50% des voix dans chaque circonscription.
Sans attendre les résultats, Bernie Sanders était parti mardi faire campagne en Pennsylvanie, tout comme John Kasich et Ted Cruz. La Pennsylvanie organise ses primaires le 26 avril, ainsi que le Connecticut, Delaware, Maryland et Rhode Island.
Depuis plus de 20 ans, les primaires de New York arrivaient trop tard dans la saison pour susciter le moindre intérêt. Mais pas cette année, le processus entamé en janvier n’ayant toujours pas permis de déterminer qui sera le candidat des deux partis à l’élection présidentielle. Et trois New-Yorkais étaient dans la course.
Avant ces primaires, Mme Clinton avait déjà accumulé plus de 1.700 délégués (dont 469 super délégués) contre environ 1.100 pour Bernie Sanders (dont 31 super délégués). Il en faut 2.383 pour devenir le candidat démocrate à l’élection présidentielle.
Donald Trump comptait environ 750 délégués, 200 de plus que Ted Cruz. Il en faut 1.237 pour être investi par le parti.
Ils ont augmenté ainsi leur avance pour devenir les candidats de leur parti à l’élection présidentielle américaine de novembre.
Côté républicains, Donald Trump l’a emporté avec 59,8% des suffrages, contre 25,2% au gouverneur de l’Ohio John Kasich et 14,9% au sénateur ultra- conservateur du Texas Ted Cruz, selon des résultats partiels portant sur 84% des votants.
Chez les démocrates, Mme Clinton l’a emporté par 57,3% contre 42,7% au sénateur du Vermont Bernie Sanders, selon des résultats portant sur 87% des votants. La victoire de Mme Clinton, sénatrice de l’Etat de 2001 à 2009, la rend quasi irrattrapable dans la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle.
«La course à l’investiture est dans la dernière ligne droite, et la victoire est en vue», a-t-elle déclaré radieuse depuis un hôtel de Manhattan, accompagnée de son mari Bill et de leur fille Chelsea. «Merci New York. Vous avez encore prouvé qu’il n’y a pas de meilleur endroit que la maison», a ajouté celle qui espère devenir la première présidente américaine de l’histoire.
La victoire de Donald Trump permet au milliardaire républicain de reprendre l’ascendant sur son principal adversaire, Ted Cruz, après une défaite humiliante le 5 avril dans le Wisconsin.
- «Incroyable» -
«Je dois dire aux gens qui me connaissent le mieux, les gens de New York, quand ils nous donnent ce genre de vote, c’est tout simplement incroyable», a déclaré M. Trump, depuis sa tour Trump à Manhattan. «Nous allons redevenir si forts, si grands, je ne peux pas attendre», a-t-il ajouté, dans un discours relativement assagi.
M. Trump, qui avait ces dernières semaines réorganisé et étoffé son équipe de campagne, avait particulièrement à coeur de remporter cette primaire dans son Etat et sa ville, face à M. Cruz qui le menace dans la course à l’investiture républicaine.
M. Cruz a été écrasé à New York. Les New-Yorkais ne lui ont pas pardonné d’avoir critiqué leurs «valeurs».
Mme Clinton, 68 ans, devait absolument gagner pour faire oublier une série de sept victoires dans huit Etats par son adversaire démocrate-socialiste depuis le 22 mars. La campagne entre les deux a été tendue à New York.
Né à Brooklyn, Bernie Sanders, 74 ans, y avait fait campagne sans relâche, attirant dans ses meetings des milliers de supporters enthousiastes venus l’écouter parler de révolution politique.
Mais à l’heure du vote, une majorité de démocrates ont préféré Hillary Clinton, ancienne Première dame, ancienne sénatrice, et ancienne secrétaire d’Etat du président Obama, qui a des liens anciens avec l’Etat, est populaire auprès des minorités et avait systématiquement insisté sur son expérience.
Donald Trump, 69 ans, avait concentré sa campagne en dehors de New York dans des régions plus rurales ou des villes ayant souffert de la crise économique, où son message populiste promettant de rendre à l’Amérique sa grandeur trouve un réel écho.
Il est à couteaux tirés avec l’appareil du parti républicain qu’il accuse de vouloir empêcher sa nomination.
L’Etat de New York était d’autant plus important qu’il est le deuxième, derrière la Californie, en nombre de délégués: 247 démocrates et 95 républicains.
Ils seront attribués à la proportionnelle chez les démocrates. Chez les républicains, Donald Trump pourrait en rafler 81, s’il a obtenu 50% des voix dans chaque circonscription.
Sans attendre les résultats, Bernie Sanders était parti mardi faire campagne en Pennsylvanie, tout comme John Kasich et Ted Cruz. La Pennsylvanie organise ses primaires le 26 avril, ainsi que le Connecticut, Delaware, Maryland et Rhode Island.
Depuis plus de 20 ans, les primaires de New York arrivaient trop tard dans la saison pour susciter le moindre intérêt. Mais pas cette année, le processus entamé en janvier n’ayant toujours pas permis de déterminer qui sera le candidat des deux partis à l’élection présidentielle. Et trois New-Yorkais étaient dans la course.
Avant ces primaires, Mme Clinton avait déjà accumulé plus de 1.700 délégués (dont 469 super délégués) contre environ 1.100 pour Bernie Sanders (dont 31 super délégués). Il en faut 2.383 pour devenir le candidat démocrate à l’élection présidentielle.
Donald Trump comptait environ 750 délégués, 200 de plus que Ted Cruz. Il en faut 1.237 pour être investi par le parti.
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