« Je suis désolé de dire qu’il apparaît que la voie [vers l’investiture] s’est refermée. » C’est par ces mots que le sénateur du Texas, Ted Cruz, a introduit, mardi 3 mai, sa décision de suspendre sa campagne au sein des primaires républicaines. « Nous avons donné tout ce que nous avions », a-t-il déclaré devant ses partisans réunis à Indianapolis.
Cette annonce est survenue quelques heures après celle de la victoire de son rival Donald Trump dans l’Indiana, où il avait pourtant scellé un accord avec le troisième candidat à la nomination du Parti républicain, le gouverneur de l’Ohio, John Kasich. Ce dernier acceptait de consacrer ses ressources financières à la conquête des Etats situés à l’ouest de l’Indiana, et d’abandonner celui-ci à M. Cruz.
Campagne au style brutal
Largement devancé dans la course aux délégués en vue de la convention du Grand Old Party (GOP – autre nom du Parti républicain), prévue à Cleveland en juillet, M. Cruz avait essuyé ces derniers jours une série de défaites lors des votes partisans. Agé de 45 ans, ce fils d’un émigré cubain s’était lancé le premier dans la campagne, dès le mois de mars 2015, et avait remporté le 1er février les caucus de l’Iowa, coup d’envoi de la saison des primaires.
(Lire aussi : La bataille perdue de l’ultraconservateur Ted Cruz)
Cette figure de la droite ultraconservatrice n’a pas été en mesure de stopper la vague qui porte Donald Trump. Le président du Parti républicain, Reince Priebus, a appelé dans la foulée au rassemblement autour du magnat de l’immobilier. Il ne reste désormais dans la course que John Kasich, le gouverneur de l’Ohio, mais celui-ci n’a réussi à amasser qu’une toute petite poignée de délégués là où le milliardaire est désormais quasi assuré de récolter les 1 237 nécessaires pour être automatiquement désigné.
Reste à savoir si M. Trump peut remporter l’élection après une campagne au style brutal, et au ton incendiaire. C’est d’ailleurs ce qui inquiète une partie de l’aile plus modérée du GOP ainsi que son appareil, qui a tout tenté pour essayer de faire dérailler sa candidature, sans jamais y arriver.
Cette annonce est survenue quelques heures après celle de la victoire de son rival Donald Trump dans l’Indiana, où il avait pourtant scellé un accord avec le troisième candidat à la nomination du Parti républicain, le gouverneur de l’Ohio, John Kasich. Ce dernier acceptait de consacrer ses ressources financières à la conquête des Etats situés à l’ouest de l’Indiana, et d’abandonner celui-ci à M. Cruz.
Campagne au style brutal
Largement devancé dans la course aux délégués en vue de la convention du Grand Old Party (GOP – autre nom du Parti républicain), prévue à Cleveland en juillet, M. Cruz avait essuyé ces derniers jours une série de défaites lors des votes partisans. Agé de 45 ans, ce fils d’un émigré cubain s’était lancé le premier dans la campagne, dès le mois de mars 2015, et avait remporté le 1er février les caucus de l’Iowa, coup d’envoi de la saison des primaires.
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Cette figure de la droite ultraconservatrice n’a pas été en mesure de stopper la vague qui porte Donald Trump. Le président du Parti républicain, Reince Priebus, a appelé dans la foulée au rassemblement autour du magnat de l’immobilier. Il ne reste désormais dans la course que John Kasich, le gouverneur de l’Ohio, mais celui-ci n’a réussi à amasser qu’une toute petite poignée de délégués là où le milliardaire est désormais quasi assuré de récolter les 1 237 nécessaires pour être automatiquement désigné.
Reste à savoir si M. Trump peut remporter l’élection après une campagne au style brutal, et au ton incendiaire. C’est d’ailleurs ce qui inquiète une partie de l’aile plus modérée du GOP ainsi que son appareil, qui a tout tenté pour essayer de faire dérailler sa candidature, sans jamais y arriver.
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