La victoire anti-système de Ted Cruz (28 %)
Il a d’abord remercié « le Seigneur », les électeurs de l’Iowa et sa famille. En s’imposant avec 28 % des voix, Ted Cruz estime avoir envoyé un message clair : « Le candidat républicain et le prochain président des Etats-Unis ne seront pas choisis par les médias, par l’élite de Washington ou par les lobbyistes mais par l’incroyable force du peuple américain. » Reste encore à le prouver. Religieux et ultraconservateur, le candidat élu au Sénat avec le soutien du Tea Party a pu compter sur les électeurs évangéliques, trois fois plus nombreux dans l’Iowa que dans le reste du pays. Mais Rick Santorum en 2012 et Mike Huckabee en 2008 s’étaient également imposés au pays des champs de maïs mais ils n’avaient pas réussi à confirmer ensuite.
Donald Trump apprend à perdre (24 %)
Dans la défaite, Trump a fait preuve d’une humilité inattendue. Il a félicité « Ted » pour sa victoire ainsi que tous les autres candidats républicains. Surtout, il a souligné qu’il y a un an, personne ne lui donnait la moindre chance. « Mes conseillers m’ont dit de faire l’impasse sur l’Iowa et nous finissons second, j’en suis honoré », relativise Trump. Malgré tout, il s’agit d’une contre-performance pour un candidat qui a fait de la gagne sa religion, surtout quand les sondages lui donnaient cinq points d’avance. Désormais, il a les yeux braqués sur le New Hampshire et la Caroline du Sud, où il distance, sur le papier, ses concurrents par plus de 15 %. S’il s’impose, il confirmera son statut de favori. En revanche, tout raté posera forcément la question : les sondages ont-ils tout faux, et la bulle Trump peut-elle exploser au décollage ?
Le bronze qui vaut de l’or pour Marco Rubio (23 %)
Il avait le sourire aux lèvres, Marco. Parlant le premier, il a promis « d’unifier le parti républicain ». Alors que Jeb Bush implose en plein vol, Rubio incarne le candidat le plus équilibré pour résister face aux électrons libres Cruz et Trump. Jeune et charismatique, ce fils d’émigrés cubains peut incarner une nouvelle génération, surtout face à Hillary Clinton. « On m’a dit que mes cheveux n’étaient pas assez gris, que je devrais attendre mon heure. Mais les Etats-Unis ne peuvent pas attendre. Si les démocrates l’emportent, nous deviendrons une ex-grande nation en déclin », avertit le sénateur de Floride, qui promet de « défendre la constitution et le second amendement » (le droit de posséder une arme, ndr) ». Avec sa bonne performance, il a désormais le vent en poupe, et les dollars devraient suivre. Et si Trump et Cruz se neutralisent, il pourrait bien rafler la mise.
Il a d’abord remercié « le Seigneur », les électeurs de l’Iowa et sa famille. En s’imposant avec 28 % des voix, Ted Cruz estime avoir envoyé un message clair : « Le candidat républicain et le prochain président des Etats-Unis ne seront pas choisis par les médias, par l’élite de Washington ou par les lobbyistes mais par l’incroyable force du peuple américain. » Reste encore à le prouver. Religieux et ultraconservateur, le candidat élu au Sénat avec le soutien du Tea Party a pu compter sur les électeurs évangéliques, trois fois plus nombreux dans l’Iowa que dans le reste du pays. Mais Rick Santorum en 2012 et Mike Huckabee en 2008 s’étaient également imposés au pays des champs de maïs mais ils n’avaient pas réussi à confirmer ensuite.
Donald Trump apprend à perdre (24 %)
Dans la défaite, Trump a fait preuve d’une humilité inattendue. Il a félicité « Ted » pour sa victoire ainsi que tous les autres candidats républicains. Surtout, il a souligné qu’il y a un an, personne ne lui donnait la moindre chance. « Mes conseillers m’ont dit de faire l’impasse sur l’Iowa et nous finissons second, j’en suis honoré », relativise Trump. Malgré tout, il s’agit d’une contre-performance pour un candidat qui a fait de la gagne sa religion, surtout quand les sondages lui donnaient cinq points d’avance. Désormais, il a les yeux braqués sur le New Hampshire et la Caroline du Sud, où il distance, sur le papier, ses concurrents par plus de 15 %. S’il s’impose, il confirmera son statut de favori. En revanche, tout raté posera forcément la question : les sondages ont-ils tout faux, et la bulle Trump peut-elle exploser au décollage ?
Le bronze qui vaut de l’or pour Marco Rubio (23 %)
Il avait le sourire aux lèvres, Marco. Parlant le premier, il a promis « d’unifier le parti républicain ». Alors que Jeb Bush implose en plein vol, Rubio incarne le candidat le plus équilibré pour résister face aux électrons libres Cruz et Trump. Jeune et charismatique, ce fils d’émigrés cubains peut incarner une nouvelle génération, surtout face à Hillary Clinton. « On m’a dit que mes cheveux n’étaient pas assez gris, que je devrais attendre mon heure. Mais les Etats-Unis ne peuvent pas attendre. Si les démocrates l’emportent, nous deviendrons une ex-grande nation en déclin », avertit le sénateur de Floride, qui promet de « défendre la constitution et le second amendement » (le droit de posséder une arme, ndr) ». Avec sa bonne performance, il a désormais le vent en poupe, et les dollars devraient suivre. Et si Trump et Cruz se neutralisent, il pourrait bien rafler la mise.
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