Pourquoi le discret khalife des mourides s'est-il mêlé de la crise de l'éducation ?

@ Maalick
Je te cite : "Pour quoi commencer par Touba, ensuite Tivaoune, ... ? Les gens ne disent rien mais blessante et frustrant!" Quand tu sors les Mourides et Tidianes de la population du Sénégal qu'est qui reste? d'ou vient ton sois disant ordre republicain du "plus proche" ???

Et ce ne serait pas frustrant en tant que Majoritaire "démocratiquement dominant" (Tidiane & Mourides) dans ce pays que le PR commence par visiter une minorité ?? (en suivant ton raisonnement) ....!!

Notre laicité on la revendique haut et fort .. mais faut pas nous pisser dessus au point de nous passer la tondeuse tous les jours!! le PR Senghor (en tant que Chrétien) se deplacait à TOuba pour discuter et valider ses programmes gouvernementaux car comme il disait bien il connait leur poids économique dans ce pays......(j'ai les enregistrements sonors encore avec moi ) !!!

Donc SVP avec vos raisonnements calqués des pays en pleine CRISES (et de valeurs et économiques)

@mor khar
ton nom nous indique que tu n'as rien dans ta téte car tu agis comme un mouton,ils sont citoyens comme nous mais ils sont supérieur a nous ausssi sinon ils n'allaient pas nous guider et avoir des milliers et des milliers de talibé dans le monde

Le guide religieux ne devrait même pas attendre de recevoir une délégation du gouvernement pour se prononcer.
Les visites de "courtoisie" que leur font les dirigeants ne devraient même pas être médiatisés ! Ils ne prechent que pour leur chapelle confrérique. Et c'est valable pour tous les autres guides et chefs coutumiers !

D'ailleurs à l'occasion des fêtes annuelles et autre célébrations religieuses, si le PR et les membres du gouvernement doivent rendre visite à tous les guides, l'esprit républicain leur commande de commencer par le plus proche : donc par l'archvêque de Dakar qui est à seulement quelques pas et pour quoi pas le trouver à Popenguine s'il se retirait ? On ne peut pas parler de Républiquer et intaller cet "ordre" de non-dit qui frustre les citoyens !

Pour quoi commencer par Touba, ensuite Tivaoune, ... ? Les gens ne disent rien mais blessante et frustrant!

Pour la crise scolaire, à l'heure actuelle il faut aussi et surtout parler avec les élèves et leurs parents! Certains potaches ne vont pas l'école sans comprendre pourquoi! Ils ne savent pas pourquoi certains de leurs camarades ne veulent plus retourner dans les salles de classe!

Bien évidemment la responsabilité des enseignants est sérieusement engagée ! Pour avoir fait la sourde oreille en période électorale en poursuivant dans le "jusqu'au-boutisme"! Il est aussi évident qu'à partir de juillet beaucoup de zones sont impraticables à cause des pluies...Alors sauver l'année oui mais comment ?

Le ministre de l'éducation doit sans délai conduire des délégations dans les différentes régions et organiser des rencontres avec les principaux concernés : LES ELEVES ! Essayer de les sensibiliser davantage ou accepter leurs arguments car on ne peut faire des omelettes sans casser des oeufs ! Autrement dit pour redresser et normaliser le système éducatif, il faut bien des mesures et un remède de cheval pour toute l'école sénégalaise!

Il y a toujours eu in air politique dans l'espace scolaire et universitaire mais le malaise en a été exacerbé avec l'arrivée de Abdoulaye WADE au pouvoir. C'est lui qui a encouragé la multiplication des syndicats dont nombre d'entre eux sont créés sur la base de tendance Massamba, Mapathé, Mademba, Macoumba,...

Le problème du moyen secondaire réside dans la catégorisation qui en ne respectant pas les règles de promotion crée des frustrations. Pourquoi ne paie-ton pas les vacataires pendant les mois de vacances ? A la limite leur donner la moitié... On ne peut pas créer des catégories dans un même corps sans poser des règles strictes que tout le monde doit respecter!

Le problème de l'élémentaire et du moyen secondaire c'est aussi la gestion des recettes d'inscription des élèves et les tenues scolaires exigées ! On ne voit pas où passe cette manne financière! Dans certaines écoles publiques il n"y a même pas d'eau courante ni d'éclairage! Là, il faut indexer la responsabilité des APE (Association de Parents d'élèves) qui sont de mèche avec les directeurs et autres principaux de collège. Faites un tour d'investigation pour vous rendre compte que la composition des bureaux de la plupart des APE reste immuable!

Concernant les tenues, on en voit de toutes les couleurs et les prix varient d'un établissement à un autre comme si on n'était pas dans un même système éducatif d'une même Nation! Ce n'est pas intelligent d'exiger à une jeune fille de porter la même tenue pendant 8 mois ! Elle est obligée de la laver tous les 2-3 jours, souvent la nuit, pour la porter le lendemain! Quels sont les parents d'élèves qui peuvent se payer le luxe d'acheter 2 blouses pour chacun de leurs enfants ? Si vous 5 gosses ?

Les livres sont loués aux élèves...!!!

Y a t-il encore des bourses scolaires ? Si oui Combien ? Et y a t-il une répartition équitable entre tous les établissements scolaires du pays ?

C'est tout ça qu'il convient de revoir et d'assainir! Les experts ne manquent pas dans les ministères mais ceux qui veulent aller dans ce sens ont toujours été marginalisés et n'ont aucune marge de manoeuvre...

Je vois bien Monsieur Mody NIANG, qui fait beaucoup de contributions dans la presse écrite, comme quelqu'un qu'il faut nécessairement "copter" dans en vue de véritables assises sur l'éducation..
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C'est à pleurer de tristesse pour le Sénégal : qu'est-ce qu'il y a de curieux et d'inédit que le khalif général des mourides demande à une partie du peuple de se rectifier et d'aider le Président de tous les Sénégalais à régler un problème ponctuel. Je finis par croire que le "tout politique" de Abdoulaye Wade s'est déteint sur certains journalistes qui ont fini par perdre le sens des réalités.
En dehors des enseignants grévistes du CUSEMS, tout les sénégalais sont offusqués par cette grève qui ne manquera certainement pas de laisser des séquelles indélébiles sur la nation.
C'est la première fois dans l'histoire de l'école sénégalaise que des élèves font des marches, des sitings, des manifs en criant "NOUS VOULONS ETUDIER". Aujourd'hui ils condamnent sa réserve les enseignants grévistes. A mon avis parmi les dossiers que doit ouvrir le ministre de l'Education doit figurer en première place l'assainissement du syndicalisme qui a été profondément gangréné par le clientélisme politique et alimentaire.