Dans un entretien publié jeudi par la magazine Atlantic, M. Obama revient sur cette décision controversée au cœur des critiques récurrentes sur les atermoiements du président américain face à cette guerre civile.
Attaque à l'arme chimique
A l'été 2013, M. Obama annonçait que les Etats-Unis étaient prêts à frapper des cibles du régime syrien après une attaque à l'arme chimique - ligne rouge selon l'administration - qui avait fait plus de 1.400 morts selon le renseignement américain.
Mais, à la surprise générale, aux Etats-Unis comme sur la scène internationale, il faisait aussi part de sa décision de soumettre cette décision à un vote du Congrès, écartant de facto une action militaire à court terme.
"La crédibilité de l'Amérique en jeu"
"La perception était alors que ma crédibilité était en jeu, que la crédibilité de l'Amérique était en jeu", raconte-t-il. "En appuyant sur le bouton pause à ce moment-là, je savais que cela aurait un coût politique pour moi".
"Une bonne décision"
"Le fait que j'ai été capable de m'abstraire de la pression immédiate et de réfléchir à ce qui était dans l'intérêt de l'Amérique, pas seulement par rapport à la Syrie mais aussi par rapport à notre démocratie, a été l'une des décisions les plus difficiles qui soit", poursuit-il, jugeant que "c'était la bonne décision à prendre".
Attaque à l'arme chimique
A l'été 2013, M. Obama annonçait que les Etats-Unis étaient prêts à frapper des cibles du régime syrien après une attaque à l'arme chimique - ligne rouge selon l'administration - qui avait fait plus de 1.400 morts selon le renseignement américain.
Mais, à la surprise générale, aux Etats-Unis comme sur la scène internationale, il faisait aussi part de sa décision de soumettre cette décision à un vote du Congrès, écartant de facto une action militaire à court terme.
"La crédibilité de l'Amérique en jeu"
"La perception était alors que ma crédibilité était en jeu, que la crédibilité de l'Amérique était en jeu", raconte-t-il. "En appuyant sur le bouton pause à ce moment-là, je savais que cela aurait un coût politique pour moi".
"Une bonne décision"
"Le fait que j'ai été capable de m'abstraire de la pression immédiate et de réfléchir à ce qui était dans l'intérêt de l'Amérique, pas seulement par rapport à la Syrie mais aussi par rapport à notre démocratie, a été l'une des décisions les plus difficiles qui soit", poursuit-il, jugeant que "c'était la bonne décision à prendre".
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