La décision de justice rendue mardi à l'encontre de trente personnes prévenues de participation aux activités d'un groupe terroriste entre 2012 et 2014, dont Najim Laachraoui, relève que ce dernier s'était radicalisé dès l'âge de 17 ans, donc en 2008.
Son père avait remarqué un changement
C'est le père de Najim Laachraoui, l'un des kamikazes des attentats de Bruxelles de mars dernier et probable artificier des attentats de Paris de novembre dernier, qui l'avait affirmé. Le père avait déclaré que son fils avait "présenté un intérêt plus marqué pour la religion musulmane depuis ses dix-sept ou dix-huit ans et qu'à sa majorité, il s'était manifestement radicalisé, ce qui s'était notamment traduit par un changement vestimentaire et la cessation de ses activités sportives", expose le jugement que la Dernière Heure s'est procuré.
Lors du prononcé du jugement mardi, la présidente avait annoncé qu'elle ne lirait pas les passages concernant les prévenus qui faisaient défaut, pour éviter d'allonger encore le temps de lecture de cette décision de trois cents pages. C'est la raison pour laquelle certains détails ne sont révélés publiquement qu'aujourd'hui.
Par ce jugement, Najim Laachraoui est condamné à cinq ans de prison par défaut, bien qu'il soit entretemps décédé.
Contraste avec les affirmations de Jan Jambon
Cette précision sur la radicalisation plutôt ancienne de Najim Laachraoui contraste avec une affirmation du ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA). Interrogé en avril dernier sur le fait que Najim Laachraoui avait travaillé à l'aéroport de Zaventem durant cinq ans, le ministre avait expliqué que le processus de radicalisation d'un individu pouvait être particulièrement court.
"Cela ne veut pas dire qu'il y a eu une erreur. Il a pu se radicaliser pendant qu'il travaillait à l'aéroport ou par la suite", avait dit le ministre. Or, Najim Laachraoui avait été autorisé à travailler à l'aéroport après 2008, année de sa probable radicalisation donc.
Son père avait remarqué un changement
C'est le père de Najim Laachraoui, l'un des kamikazes des attentats de Bruxelles de mars dernier et probable artificier des attentats de Paris de novembre dernier, qui l'avait affirmé. Le père avait déclaré que son fils avait "présenté un intérêt plus marqué pour la religion musulmane depuis ses dix-sept ou dix-huit ans et qu'à sa majorité, il s'était manifestement radicalisé, ce qui s'était notamment traduit par un changement vestimentaire et la cessation de ses activités sportives", expose le jugement que la Dernière Heure s'est procuré.
Lors du prononcé du jugement mardi, la présidente avait annoncé qu'elle ne lirait pas les passages concernant les prévenus qui faisaient défaut, pour éviter d'allonger encore le temps de lecture de cette décision de trois cents pages. C'est la raison pour laquelle certains détails ne sont révélés publiquement qu'aujourd'hui.
Par ce jugement, Najim Laachraoui est condamné à cinq ans de prison par défaut, bien qu'il soit entretemps décédé.
Contraste avec les affirmations de Jan Jambon
Cette précision sur la radicalisation plutôt ancienne de Najim Laachraoui contraste avec une affirmation du ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA). Interrogé en avril dernier sur le fait que Najim Laachraoui avait travaillé à l'aéroport de Zaventem durant cinq ans, le ministre avait expliqué que le processus de radicalisation d'un individu pouvait être particulièrement court.
"Cela ne veut pas dire qu'il y a eu une erreur. Il a pu se radicaliser pendant qu'il travaillait à l'aéroport ou par la suite", avait dit le ministre. Or, Najim Laachraoui avait été autorisé à travailler à l'aéroport après 2008, année de sa probable radicalisation donc.
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