Le Palais du 29 juillet, lieu symbolique et mythique des balbutiements de la nouvelle ère démocratique du Niger a abrité ce samedi 2 avril 2016 la solennelle cérémonie d'investiture du président Issoufou Mahamadou. Déjà, la veille, deux chefs d'état, Alpha Condé et Ibrahim Boubacar Keita avaient pris leurs quartiers dans la capitale avant l'incessant ballet diplomatique des présidents ce samedi qui se sont succédé sur le tarmac de l'aéroport international Diori Hamani. Le président Issoufou a accueilli ses homologues Macky Sall, Alassane Ouattara, Idriss Deby, la star du jour, ovationnée par la foule, Théodoro Obiang, Denis Sassou Nguesso, Marc Christian Kaboré, José Mario Vaz de Guinée Bissau, un de ses tout premiers voyages au Niger. La fanfare de la garde républicaine a rendu les honneurs aux illustres invités de l'homme fort de Niamey.
La Cour constitutionnelle qui a pris place au présidium de la salle, a dirigé l'audience solennelle de validation de l'élection présidentielle du second tour installant aux fonctions de nouveau président, Issoufou Mahamadou à la tête du pays pour un deuxième quinquennat.
Enjeu sécuritaire, chantiers, paix
Le président Issoufou après avoir prêté serment sur le Livre Saint conformément à la constitution et à sa confession, a placé son second mandat qui débute ce samedi à minuit sous le signe de la lutte contre l'insécurité ( les groupes djihadistes de Boko Haram ), de la consolidation des réformes institutionnelles et de la poursuite des grands chantiers entamés sous son premier quinquennat. Pour le chef de l'état nigérien, ses chantiers titanesques 2016-2021 sont chiffrés à plus de 6000 milliards de fcfa et ses prévisions de croissance en moyenne devraient dépasser la barre de 7% horizon 2019. Le grand absent de cette cérémonie d'investiture est le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pays allié dans la lutte contre le terrorisme et dont la participation avait été annoncée en grandes pompes. Paris a dépêché à Niamey son secrétaire d'état chargé au développement et à la francophonie, André Vallini nommé le 12 février dernier.
Les chefs d'état du Soudan, du Ghana, du Nigeria et d'Iran se sont fait représenter par leurs Premiers ministres respectifs.
lesafriques.com
La Cour constitutionnelle qui a pris place au présidium de la salle, a dirigé l'audience solennelle de validation de l'élection présidentielle du second tour installant aux fonctions de nouveau président, Issoufou Mahamadou à la tête du pays pour un deuxième quinquennat.
Enjeu sécuritaire, chantiers, paix
Le président Issoufou après avoir prêté serment sur le Livre Saint conformément à la constitution et à sa confession, a placé son second mandat qui débute ce samedi à minuit sous le signe de la lutte contre l'insécurité ( les groupes djihadistes de Boko Haram ), de la consolidation des réformes institutionnelles et de la poursuite des grands chantiers entamés sous son premier quinquennat. Pour le chef de l'état nigérien, ses chantiers titanesques 2016-2021 sont chiffrés à plus de 6000 milliards de fcfa et ses prévisions de croissance en moyenne devraient dépasser la barre de 7% horizon 2019. Le grand absent de cette cérémonie d'investiture est le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pays allié dans la lutte contre le terrorisme et dont la participation avait été annoncée en grandes pompes. Paris a dépêché à Niamey son secrétaire d'état chargé au développement et à la francophonie, André Vallini nommé le 12 février dernier.
Les chefs d'état du Soudan, du Ghana, du Nigeria et d'Iran se sont fait représenter par leurs Premiers ministres respectifs.
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