"Les forces armées combattent pour l'Egypte et non pour le compte de qui que ce soit", a-t-il déclaré lors de l'inauguration d'installations industrielles dans le gouvernorat de Fayyoum, au sud du Caire.
"J'ai fait un témoignage devant Dieu et j'ai dit la vérité. Personne ne nous a demandé de tirer et nous ne tirerons jamais" contre le peuple, a ajouté le maréchal Tantaoui, qui était ministre de la Défense de M. Moubarak lors du soulèvement qui a abouti au départ de ce dernier le 11 février dernier.
Le maréchal Tantaoui a comparu à huis-clos comme témoin le 24 septembre dernier au procès de M. Moubarak au Caire, qui doit notamment déterminer si l'ex-président est impliqué dans des ordres donnés à la police de tirer sur les manifestants durant ces événements.
L'armée quant à elle, qui assure la direction du pays depuis le départ de M. Moubarak, n'est pas mise en cause dans ce procès. La retenue des militaires durant la révolte, où l'essentiel de la répression a été assuré par la police et les hommes de main du parti au pouvoir, leur ont valu une forte popularité parmi la population.
La répression du soulèvement de janvier-février dernier a fait quelque 850 morts, selon des chiffres officiels. Le procès de M. Moubarak, également accusé de corruption, doit reprendre le 30 octobre. (afp)
"J'ai fait un témoignage devant Dieu et j'ai dit la vérité. Personne ne nous a demandé de tirer et nous ne tirerons jamais" contre le peuple, a ajouté le maréchal Tantaoui, qui était ministre de la Défense de M. Moubarak lors du soulèvement qui a abouti au départ de ce dernier le 11 février dernier.
Le maréchal Tantaoui a comparu à huis-clos comme témoin le 24 septembre dernier au procès de M. Moubarak au Caire, qui doit notamment déterminer si l'ex-président est impliqué dans des ordres donnés à la police de tirer sur les manifestants durant ces événements.
L'armée quant à elle, qui assure la direction du pays depuis le départ de M. Moubarak, n'est pas mise en cause dans ce procès. La retenue des militaires durant la révolte, où l'essentiel de la répression a été assuré par la police et les hommes de main du parti au pouvoir, leur ont valu une forte popularité parmi la population.
La répression du soulèvement de janvier-février dernier a fait quelque 850 morts, selon des chiffres officiels. Le procès de M. Moubarak, également accusé de corruption, doit reprendre le 30 octobre. (afp)
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