Monsieur Mody Niang, la victimisation ne passera pas (Thierno Bocoum)


Monsieur Mody Niang, la victimisation ne passera pas (Thierno Bocoum)
Le jeu de Mody niang consistant à me décrire sous les traits d’un jeune irrespectueux qui se défoule sur un vieux méritant manque de pertinence. Il tente d’occulter une question de fond liée à sa propension légendaire à user de la calomnie et de la diffamation pour régler des comptes. Et qu’il résume aujourd’hui à un manque de confiance.

Mody niang qui m’a tout le long de son pamphlet qualifié de « Bouclier » ou de « cuillère » de Idrissa Seck devrait savoir que ce dernier n’a besoin ni de bouclier ni de cuillère pour mener sa vie politique. Il a été devant, à tous les combats de principe. Ceux qui visaient à prémunir notre pays d’une dévolution monarchique du pouvoir, ceux qui réclamaient le respect de la constitution, ceux qui militait pour la sauvegarde des libertés individuelles et collectives… Il avait en face un adversaire farouche qui a expérimenté sur lui et sur son entourage tous les mécanismes de sanctions et de privations dont pourrait se prévaloir un Etat. C’est en ces moments historiques de résistance que des personnes comme Mody Niang se sont signalées pour enfoncer le clou. Point d’inquiétudes sur les violations flagrantes des libertés. Point d’interrogations sur l’utilisation des moyens de l’Etat pour détruire un adversaire politique. Point de questionnements sur la véracité des accusations. Une seule interrogation encadrait leurs sorties : Pourquoi Idrissa Seck est-il libre ?

A cette période les sénégalais ont vu dans une certaine presse des photos d’explosifs qui auraient été découverts au domicile de Idrissa Seck, des numéros de comptes bancaires qui seraient sa propriété, des aveux circonstanciés qu’il aurait fait devant les enquêteurs... Des accusations fallacieuses qui ont fini par s’écrouler comme un château de cartes.

Si aujourd’hui Mody Niang nous dit qu’il s’est fondé sur les révélations de la presse de l’époque pour conforter sa position et sur le mutisme de Idrissa Seck pour croire en sa culpabilité c’est bien parce qu’il a cru d’abord et a cherché, ensuite, les raisons de croire. Et ce qu’il a trouvé comme raisons est très révélateur de son état d’esprit.

Monsieur Niang m’accuse de lui faire dire ce qu’il n’a pas dit. Il écrit : « Même foncièrement hostile à mon endroit, le bouclier de M. Seck ne devrait pas avoir le droit de me prêter des propos que je n’ai jamais tenus. C’est ainsi que, renvoyant à ma contribution « Comme son ancien mentor, Idrissa Seck nous prend pour des demeurés », il me fait dire ceci : « Quiconque ne porte pas plainte reconnaît l’accusation et que quiconque a été accusé a certainement fait quelque chose. » Quand même ! Je ne perdrai vraiment pas mon temps à démentir. Que le lecteur intéressé se reporte à l’article incriminé ! »

Je n’aurais pas besoin d’aller plus loin pour démontrer comment Mody Niang peut déformer les propos d’autrui pour tenter de porter secours à un raisonnement constamment bancal. Voilà ce que j’avais écrit « J’avais, personnellement, par un reflexe conséquent, retirer Mody Niang, un des leurs, du cercle restreint des intellectuels quand je l’ai lu, écrire entre les lignes, que quiconque ne porte pas plainte reconnait l’accusation et que quiconque qui a été accusé a certainement dû faire quelque chose. »

J’ai bien dit « entre les lignes », lui il invite les lecteurs à chercher dans son texte les propos incriminés. Et sait pertinemment que des propos relevés entre les lignes ne sont pas linéairement visibles. Je parle de l’esprit, il désigne la lettre.

Et c’est ce genre de procédé qu’il a utilisé en ce qui concerne les fonds politiques. Il parle d’aveu d’enrichissement illicite sur une réponse qui commence par « Je ne me suis pas enrichi à la faveur du pouvoir » et que lui-même ne se prive pas de rapporter mais l’ignore royalement pour se concentrer sur le reste de la réponse tout en feignant de méconnaitre qu’on ne peut pas parler d’illicéité quand il s’agit de fonds politiques. Ces fonds ont existé depuis longtemps et continuent encore, au moment où j’écris ces lignes, d’exister chez nous. Ils sont légalement inscrits dans le budget de l’Etat et votés par les représentants du peuple. Et la loi les place sous le contrôle et l’utilisation discrétionnaire du Président de la république. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Faut-il les supprimer ? Faut-il réclamer une meilleure transparence dans leur gestion? C’est cela le vrai débat. Mais Mody Niang ne cherche pas un débat constructif. Il ne faut pas compter sur lui pour trouver des solutions. Il est occupé à chercher la petite bête.

Il lui arrive même d’opposer aux principes universels, ses propres principes, pour maintenir l’accusation. Face à la présomption d’innocence qui a été l’objet de plusieurs luttes et de guerres de libération, il oppose la présomption de culpabilité et rejoint la logique de l’Europe barbare avec la sacralisation du droit divin. Il déclare « Je ne crois pas que tout non-lieu soit forcément synonyme d’innocence totale » Mais ce n’est pas non plus synonyme de culpabilité. Bien au contraire. C’est sur cela que repose la présomption d’innocence. La personne est innocente tant et aussi longtemps que sa culpabilité n’a pas été démontré hors de tout doute, lors d’un procès. Même le doute est au bénéfice de l’accusé. Or Idrissa Seck n’a pas été libéré au bénéfice du doute. Il a obtenu un non-lieu total. C'est-à-dire aucune charge ne pèse sur sa personne, aucun sou de détourné n’a été relevé, aucun délit n’a été commis dans sa gestion. Mieux, l’accusateur en chef Abdoulaye Wade, lui-même, a déclaré le 22 janvier 2007, devant la presse nationale et internationale que « les accusateurs de Idrissa Seck ont été incapables de fournir la moindre preuve de leurs accusations. »

Malgré son acharnement constant contre Idrissa Seck, malgré sa volonté manifeste de prendre le contre-pied des juges, Mody Niang n’a jamais brandi un seul élément de preuve pour conforter sa thèse. Que du verbiage et en abondance pour ternir l’image d’un père de famille. J’en ai conclu que tout ceci n’est que l’expression d’une haine viscérale.

Nous n’avions pas le temps de répondre aux méchancetés, calomnies et diffamations que des personnes comme Mody Niang se faisaient le plaisir de divulguer et de l’opposer à Idrissa Seck parce que concentrés sur un combat contre Wade. Le contexte a changé. Les calomniateurs, diffamateurs qui jouent le rôle de bras-armés pour neutraliser un adversaire politique souffrirons, désormais, de notre opposition à leurs pratiques malsaines.

Je terminerai par ces propos que Mody Niang avait tenu au sujet de Wade : « Ce n’est pas à 84 ans – d’autres disent infiniment plus – que cet homme va changer. Nous devons donc rester fermement sur nos gardes. »

Nous resterons donc fermement sur nos gardes, vu son âge qui avoisine celui de Wade, même s’il nous promet de clore définitivement la page Idrissa Seck.


Thierno Bocoum

Secrétaire national chargé des jeunes de Rewmi

thbocoum@yahoo.fr
Mercredi 29 Août 2012
Thierno Bocoum



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

43.Posté par nanon le 29/08/2012 18:32
mr niang n'a rien inventé tout ce qu'il dit est véridique .c'est un honnête homme qui a beaucoup de courage .il mérite respect et ancouragement.merci encore à mr niang

42.Posté par J'aime le 29/08/2012 18:30
"La personne est innocente tant et aussi longtemps que sa culpabilité n’a pas été démontré hors de tout doute, lors d’un procès. Même le doute est au bénéfice de l’accusé. Or Idrissa Seck n’a pas été libéré au bénéfice du doute. Il a obtenu un non-lieu total. C'est-à-dire aucune charge ne pèse sur sa personne, aucun sou de détourné n’a été relevé, aucun délit n’a été commis dans sa gestion. Mieux, l’accusateur en chef Abdoulaye Wade, lui-même, a déclaré le 22 janvier 2007, devant la presse nationale et internationale que « les accusateurs de Idrissa Seck ont été incapables de fournir la moindre preuve de leurs accusations. »

41.Posté par Détective le 29/08/2012 18:22
T. Bocoum = Fatou Ivon Diop
A. Kebe = MARVEL

40.Posté par dické le 29/08/2012 18:06
Mon cher ce vieux ne mérite méme pas notre temps il sait qu’avec la fin de l’alternance qui lui donnait de ma matière évoquer idrissa est le seul moyen qui puisse lui permettre de ne pas être oublié. Néanmoins la réplique est non seulement pertinente mais était nécessaire pour faire comprendre au gens de son espèce que lorsque l’on choisit de ne pas répondre ou de le faire par le mépris ce n’est pas parce que l’on n’a pas d’arguments. Nous tous autant que nous sommes, sommes capable de remettre ce maudit a sa place.

39.Posté par yen commentaires kat yii le 29/08/2012 18:00
bayilene werente de dem diamou dji yalla.am ngene diot torop.

38.Posté par Maimouna le 29/08/2012 17:59
Anti-yambar khana c'est toi qui ne connait pas Thierno Bocoum? Mais il y'a tellement d'autres articles en ligne. Qu'est ce que tu fais ici? Moi je ne commente que sur les articles qui m’intéresse. C'est également ton cas mais toi tu es un petit qui risque mourir jeune. La jalousie détruit le coeur. Soit cool. Vie ta vie et souhaite du bien aux autres

37.Posté par Anti-yambar le 29/08/2012 17:55
Ce site est devenu la plateforme de promotion de tous les anonymes en quete de mediatisation.
Je crois que Mody Niang devrait ignorer ce quidam sorti d'on ne sait ou, qui utilise cette passe d'armes mediatique a des fins de promotion personnelle.
On est un pays libre m*rde. Mody Niang a le droit d'emettre son opinion. Idrissa Seck ne constitue qu'une petite portion des nombreux sujets qu'il aborde dans ses contributions avec la meme pertinence.
Si de jeunes neo-deputes veulent se construire un "nom" sur son dos et a l'aide de Dakaractu, il doit refuser de jouer leur jeu.

LA CENSURE EST L'ARME DES FAIBLES

36.Posté par Maimouna le 29/08/2012 17:48
Anti-yambar khana c'est toi qui ne connait pas Thierno Bocoum? Mais il y'a tellement d'autres articles en ligne. Qu'est ce que tu fais ici?

35.Posté par Anti-yambar le 29/08/2012 17:46
Ce site est devenu la plateforme de promotion de tous les anonymes en quete de mediatisation.
Je crois que Mody Niang devrait ignorer ce quidam sorti d'on ne sait ou, qui utilise cette passe d'armes mediatique a des fins de promotion personnelle.
On est un pays libre m*rde. Mody Niang a le droit d'emettre son opinion. Idrissa Seck ne constitue qu'une petite portion des nombreux sujets qu'il aborde dans ses contributions avec la meme pertinence.
Si de jeunes neo-deputes veulent se construire un "nom" sur son dos et a l'aide de Dakaractu, il doit refuser de jouer leur jeu.

34.Posté par Matar le 29/08/2012 17:40
CEST VRAIMENT UNE BONNE CHOSE QUE DE REPONDRE A CES TYPES DE PERSONNES.

33.Posté par Pape Laye le 29/08/2012 17:35
Votre Mody Niang n'est pas un homme de principe. Cette contribution vient de montrer ses tares et de finir par le ridiculiser. Il a été un trop seul sur l'échiquier médiatique. J'ai compris sa réponse à Bocoum c'est parce que personne n'a jamais voulu l'affronter. Il est tellement surpris qu'il ne pouvait ne pas répondre. On se rend compte finalement qu'il n'est rien. Il a juste plus de temps que les autres. Si je compare les deux sorties je me rend compte que la jeunesse a remporter la palme. Il n'a qu'a alors se calmer car il n'a plus l’apanage du verbe

32.Posté par Bounkhatab le 29/08/2012 17:28
JE CRAINS QUE CES POLITICIENS CONTINUENT DE PRENDRE LES ELECTEURS POUR DES DEMEURES.BON DIEU L'HISTOIRE N'EST PAS SI ANCIENNE QUE CELA ET SE PASSE SOUS NOS YEUX ET NOS OREILLES.LES PERIPETIES DE LA SEPARATION DE IDY D'AVEC WADE AINSI QUE LES ALLER ET RETOURS AU PDS DU REWMISTE EN CHEF SONT FRAIS DANS NOS MEMOIRES.SES DECLARATIONS A SENIRANAUTO A PROPOS DE L'OEUF ET DE LA PIERRE ET SA QUALITE DE MOUTON DE TABASKI SONNENT ENCORE A NOS OREILLES.ET VOUS VOUDREZ NOUS FAIRE CROIRE QUE MODY NIANG EST MAUDIT.SI VOUS POLITICIENS NE POUVEZ ETRE DES HOMMES DE PRINCIPES ,LAISSEZ NOUS NOTRE MODY NATIONNAL QUI CONTINUERA CONTRE VENTS ET MAREES A ESSAYER D'EVEILLER LES POPULATIONS.CE DONT VOUS AVEZ PEUR CAR CE SERA LA FIN DE VOS PRIVILEGES.

31.Posté par Profete le 29/08/2012 17:14
Thier, ce n'est pas parce que « les accusateurs de Idrissa Seck ont été incapables de fournir la moindre preuve de leurs accusations. » que ton mentor est innocent. Lorsqu'on est sorti de la plus haute academie de njouy njac dirigee par son excellence Arsene Lupin Wade, semer ses poursuivants est reduit a un simple jeu d'enfant. Que vous le voulez ou non, Idy est au-dessus de tout soupcon. Comme Mody Niang, je n'ai plus confiance a Idrissa Seck. Pour la petite histoire, Idrissa Seck avait soutire des milliards de francs a la Sonaltel alors qu'il etait Ministre d'Etat dans le premier couvernement de Wade.
Thier, vous avez le droit de croire a Idy, mais laisser le droit aux autres d'emettre des reserves quant a sa probite. A juste raison.

30.Posté par J''''aime le 29/08/2012 17:07
J’ai bien dit « entre les lignes », lui il invite les lecteurs à chercher dans son texte les propos incriminés. Et sait pertinemment que des propos relevés entre les lignes ne sont pas linéairement visibles. Je parle de l’esprit, il désigne la lettre.

29.Posté par J''aime le 29/08/2012 17:05
"Malgré son acharnement constant contre Idrissa Seck, malgré sa volonté manifeste de prendre le contre-pied des juges, Mody Niang n’a jamais brandi un seul élément de preuve pour conforter sa thèse. Que du verbiage et en abondance pour ternir l’image d’un père de famille. J’en ai conclu que tout ceci n’est que l’expression d’une haine viscérale."

28.Posté par malado le 29/08/2012 17:04
Indubitablement Mody Niang a gratuitement versé dans la calomnie et la diffamation. Il a tellement abusé d’une mémoire sélective et d’affirmations gratuites qu’il serait intéressant de s’interroger sur ses intentions. Oser prendre comme vérités des accusations faites contre une personne sous prétexte que cette dernière n’a pas saisie les tribunaux c’est faire preuve d’une légèreté intellectuelle alarmante. Idrissa Seck a toujours eu un comportement constant face aux accusations de ses contempteurs. Il n’a jamais porté plainte malgré les photos d’explosifs affichées à la Une d’un journal présenté comme ayant été trouvé chez lui, malgré les comptes fictifs diffusés dans la presse qui lui ont été attribués, malgré les calomnies, les injures publiques et les mensonges presque quotidiens dirigés contre sa personne. Il ne juge certainement pas nécessaire d’intenter de telles actions puisque devant le faux, la parole de Dieu est toujours sans appel : « voici que la vérité est venue et que le faux a disparu ! Certes le faux est voué à disparaître » (S 17 V81). Toutes les architectures de mensonge contre Idrissa Seck se sont écroulées au fil du temps comme un château de carte sans qu’il n’ait besoin d’y mêler la justice.

27.Posté par l le 29/08/2012 17:04
Monsieur BOCOUM vos mensonges sont honteux. Mody Ninag a 67 ans, ce qui est bien loin des 90 ans de Wade. Vous ne pouvez pas conclure sur d'aussi gros mensonges.
Ce n'est pas valorisant de servir de bouclier ou de cuillère
Personne ne peut ignorer qu'une partie de la justice a été instrumentalisée sous Diouf et beaucoup plus sous Wade.
on peut manquer de confiance à Idrissa SECK sans être traité de tous les noms d'oiseaux.
La servilité ne sert pas.

26.Posté par J'aime le 29/08/2012 17:04
"Si aujourd’hui Mody Niang nous dit qu’il s’est fondé sur les révélations de la presse de l’époque pour conforter sa position et sur le mutisme de Idrissa Seck pour croire en sa culpabilité c’est bien parce qu’il a cru d’abord et a cherché, ensuite, les raisons de croire"

25.Posté par Mass le 29/08/2012 17:02
HOHOHO post 18 tu m'a tué mais nak lis le texte. Le gars fait du tupac mais il est bon.

24.Posté par Mami le 29/08/2012 17:01
Bravo Monsieur BOCOUM moi je ne suis pas du coté de rewmi mais ya n'a marre de calomnies de s petit Monsieur Mody Niang!!

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