Seif al-Islam Kadhafi, fils de l'ancien dirigeant libyen arrêté le 19 novembre dans le sud du pays, pourrait développer une gangrène si ses blessures ne sont pas soignées, a déclaré lundi à l'AFP le médecin ukrainien qui l'a examiné.
"Ses blessures sont graves mais quand je les ai vues, elles n'étaient pas gangrenées. Elles peuvent le devenir si elles ne sont pas soignées", a déclaré le Dr Andreï Mourakhovsky, qui a fait un pansement à la main droite du prisonnier au lendemain de son arrestation.
Une semaine après cette première visite, le Dr Mourakhovsky a exprimé son inquiétude: "J'avais été appelé par le conseil militaire. J'ai nettoyé la blessure et j'ai fait un pansement. Maintenant, il faut refaire un nouveau pansement. Le chef du conseil militaire a dit qu'il allait m'appeler mais ils ne l'ont toujours pas fait".
Seif al-Islam Kadhafi a raconté avoir été blessé à la main droite dans une attaque de l'Otan un mois avant son arrestation, a précisé le médecin. L'index et le pouce ont "des os fracturés et des tissus" endommagés, et devront être amputés de leur partie supérieure. Le majeur est moins gravement touché.
L'inflammation des doigts ne risque pas de s'étendre à d'autres parties du corps, mais il faut soigner les blessures", a-t-il insisté.
Selon Ibrahim Turki, coordinateur du Conseil national de transition (CNT) pour les affaires de santé à Zenten (ouest), le Dr Mourakhovsky a été le seul médecin appelé pour soigner le prisonnier.
Le 22 novembre, des membres de la Croix-Rouge ont pu rencontrer Seif al-Islam, mais ils se sont refusé à tout commentaire. Sur les images diffusées après son arrestation, le prisonnier avait trois doigts bandés à la main droite.
Agé de 39 ans, Seif al-Islam était le fils le plus en vue de Mouammar Kadhafi, et a longtemps été considéré comme son successeur potentiel.
Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour crimes contre l'humanité pour son rôle dans la répression de la révolte devenue conflit armé qui a provoqué la chute puis la mort de son père. Mais les autorités libyennes insistent pour qu'il soit jugé en Libye.
Pour l'instant, "Seif est toujours ici" à Zenten, dans les montagnes au sud-ouest de Tripoli et d'où étaient originaires les combattants qui l'ont arrêté, a déclaré M. Turki. "Il est détenu dans la ville, il ne représente pas un danger".
"Nous ne savons pas combien de temps il va rester ici. Les autorités vont décider ce qu'elles veulent faire de lui", a-t-il ajouté.
( Jeune Afrique )
"Ses blessures sont graves mais quand je les ai vues, elles n'étaient pas gangrenées. Elles peuvent le devenir si elles ne sont pas soignées", a déclaré le Dr Andreï Mourakhovsky, qui a fait un pansement à la main droite du prisonnier au lendemain de son arrestation.
Une semaine après cette première visite, le Dr Mourakhovsky a exprimé son inquiétude: "J'avais été appelé par le conseil militaire. J'ai nettoyé la blessure et j'ai fait un pansement. Maintenant, il faut refaire un nouveau pansement. Le chef du conseil militaire a dit qu'il allait m'appeler mais ils ne l'ont toujours pas fait".
Seif al-Islam Kadhafi a raconté avoir été blessé à la main droite dans une attaque de l'Otan un mois avant son arrestation, a précisé le médecin. L'index et le pouce ont "des os fracturés et des tissus" endommagés, et devront être amputés de leur partie supérieure. Le majeur est moins gravement touché.
L'inflammation des doigts ne risque pas de s'étendre à d'autres parties du corps, mais il faut soigner les blessures", a-t-il insisté.
Selon Ibrahim Turki, coordinateur du Conseil national de transition (CNT) pour les affaires de santé à Zenten (ouest), le Dr Mourakhovsky a été le seul médecin appelé pour soigner le prisonnier.
Le 22 novembre, des membres de la Croix-Rouge ont pu rencontrer Seif al-Islam, mais ils se sont refusé à tout commentaire. Sur les images diffusées après son arrestation, le prisonnier avait trois doigts bandés à la main droite.
Agé de 39 ans, Seif al-Islam était le fils le plus en vue de Mouammar Kadhafi, et a longtemps été considéré comme son successeur potentiel.
Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour crimes contre l'humanité pour son rôle dans la répression de la révolte devenue conflit armé qui a provoqué la chute puis la mort de son père. Mais les autorités libyennes insistent pour qu'il soit jugé en Libye.
Pour l'instant, "Seif est toujours ici" à Zenten, dans les montagnes au sud-ouest de Tripoli et d'où étaient originaires les combattants qui l'ont arrêté, a déclaré M. Turki. "Il est détenu dans la ville, il ne représente pas un danger".
"Nous ne savons pas combien de temps il va rester ici. Les autorités vont décider ce qu'elles veulent faire de lui", a-t-il ajouté.
( Jeune Afrique )
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