Les prix du pétrole accéléraient leur hausse mardi en fin de cours d'échanges européens, portés par un regain d'optimisme sur la gestion de la crise de la dette en zone euro, ce qui incitait les investisseurs à revenir vers les matières premières - fort malmenées ces derniers jours.
Vers 16H15 GMT (18H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'échangeait à 106,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3,63 dollars par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 2,56 dollars à 83,87 dollars.
Le regain d'optimisme des marchés s'explique par la résolution apparente des dirigeants européens à agir de concert pour contrer la crise de la dette en zone euro, soulignait le cabinet viennois JBC Energy, avec notamment l'évocation d'un renforcement du fonds de soutien (FESF) aux pays en difficulté.
Les attentes se renforçaient encore à quelques heures d'un dîner entre la chancelière Angela Merkel et le Premier ministre grec, Georges Papandréou.
Le ministre des Finances de ce dernier, Evangélos Vénizélos, a assuré mardi que la Grèce allait bien toucher courant octobre les 8 milliards d'euros d'aide internationale dont elle a cruellement besoin pour éviter la banqueroute.
Pour Peter Beutel, analyste chez Cameron Hanover, le tableau s'améliore en Europe, et cela incite les investisseurs à revenir acheter du pétrole et d'autres actifs à risque, tels que les métaux industriels - dont les prix rebondissaient vigoureusement mardi.
Les cours du baril, qui avaient lâché plus de huit dollars la semaine dernière, étaient tombés lundi matin en début d'échanges européens à leur plus bas niveau depuis début août avant de se reprendre sensiblement, à l'unisson des places boursières.
Les économistes de Commerzbank ont de même pointé un changement d'humeur sur les marchés financiers, reflété par la hausse des marchés boursiers et un certain affaiblissement du dollar, face à un euro revigoré par l'engouement retrouvé des opérateurs envers les actifs jugés risqués.
Or, une dépréciation soudaine du billet vert contribue à soutenir les prix du baril, rendant plus attractifs les achats de pétrole libellés dans la monnaie américaine.
Par ailleurs, le Brent reste soutenu par les tensions de l'offre dans la mer du Nord, où la production d'hydrocarbures est perturbée par des difficultés techniques, et une demande asiatique toujours solide, poursuivaient les experts de JBC Energy.
Pour autant, la prudence restait de mise parmi les observateurs: la crise des dettes souveraines n'est pas encore à son épilogue, et les marchés pétroliers ne semblent pas particulièrement robustes, même s'ils ne sont pas non plus au bord du précipice, indiquait Peter Beutel.
Ainsi, la situation économique ne cesse d'empirer dans les pays développés, rognant encore les perspectives de consommation énergétique mondiale, tandis que la reprise de la production de pétrole en Libye devrait également peser sur les cours, confirmait JBC Energy.
Le géant pétrolier italien ENI a annoncé lundi avoir redémarré sa production de pétrole en Libye sur le gisement d'Abu-Attifel, situé à 300 kilomètres au sud de Benghazi (est), dont la production s'élève pour le moment à 31.900 barils par jour.
Une stagnation en septembre de l'indice Conference Board, qui mesure la confiance des consommateurs américains, était par ailleurs de nature à renforcer les craintes sur la morosité de la première puissance économique mondiale.
( AFP )
Vers 16H15 GMT (18H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'échangeait à 106,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3,63 dollars par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 2,56 dollars à 83,87 dollars.
Le regain d'optimisme des marchés s'explique par la résolution apparente des dirigeants européens à agir de concert pour contrer la crise de la dette en zone euro, soulignait le cabinet viennois JBC Energy, avec notamment l'évocation d'un renforcement du fonds de soutien (FESF) aux pays en difficulté.
Les attentes se renforçaient encore à quelques heures d'un dîner entre la chancelière Angela Merkel et le Premier ministre grec, Georges Papandréou.
Le ministre des Finances de ce dernier, Evangélos Vénizélos, a assuré mardi que la Grèce allait bien toucher courant octobre les 8 milliards d'euros d'aide internationale dont elle a cruellement besoin pour éviter la banqueroute.
Pour Peter Beutel, analyste chez Cameron Hanover, le tableau s'améliore en Europe, et cela incite les investisseurs à revenir acheter du pétrole et d'autres actifs à risque, tels que les métaux industriels - dont les prix rebondissaient vigoureusement mardi.
Les cours du baril, qui avaient lâché plus de huit dollars la semaine dernière, étaient tombés lundi matin en début d'échanges européens à leur plus bas niveau depuis début août avant de se reprendre sensiblement, à l'unisson des places boursières.
Les économistes de Commerzbank ont de même pointé un changement d'humeur sur les marchés financiers, reflété par la hausse des marchés boursiers et un certain affaiblissement du dollar, face à un euro revigoré par l'engouement retrouvé des opérateurs envers les actifs jugés risqués.
Or, une dépréciation soudaine du billet vert contribue à soutenir les prix du baril, rendant plus attractifs les achats de pétrole libellés dans la monnaie américaine.
Par ailleurs, le Brent reste soutenu par les tensions de l'offre dans la mer du Nord, où la production d'hydrocarbures est perturbée par des difficultés techniques, et une demande asiatique toujours solide, poursuivaient les experts de JBC Energy.
Pour autant, la prudence restait de mise parmi les observateurs: la crise des dettes souveraines n'est pas encore à son épilogue, et les marchés pétroliers ne semblent pas particulièrement robustes, même s'ils ne sont pas non plus au bord du précipice, indiquait Peter Beutel.
Ainsi, la situation économique ne cesse d'empirer dans les pays développés, rognant encore les perspectives de consommation énergétique mondiale, tandis que la reprise de la production de pétrole en Libye devrait également peser sur les cours, confirmait JBC Energy.
Le géant pétrolier italien ENI a annoncé lundi avoir redémarré sa production de pétrole en Libye sur le gisement d'Abu-Attifel, situé à 300 kilomètres au sud de Benghazi (est), dont la production s'élève pour le moment à 31.900 barils par jour.
Une stagnation en septembre de l'indice Conference Board, qui mesure la confiance des consommateurs américains, était par ailleurs de nature à renforcer les craintes sur la morosité de la première puissance économique mondiale.
( AFP )
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