"Le candidat de droite pourrait ne pas être Nicolas Sarkozy"


"Le candidat de droite pourrait ne pas être Nicolas Sarkozy"
François Hollande, candidat à la primaire PS, a évoqué dimanche la possibilité que Nicolas Sarkozy ne soit pas candidat en 2012, en affirmant que s'il était désigné pour la présidentielle il ferait "la même campagne quel que soit le candidat de droite qui lui sera opposé".

"Aujourd'hui, il y a des humeurs, des rumeurs laissant entendre que cela pourrait ne pas être Nicolas Sarkozy", a déclaré M. Hollande, invité du "Grand rendez-vous" Europe 1/iTELE/Le Parisien. "Le plus probable, a-t-il poursuivi, est que ce soit Nicolas Sarkozy. Mais on ne peut rien empêcher, rien interdire. A un moment ou à un autre, il y aura un certain nombre de turbulences dans son camp. Pour l'instant, c'est plutôt feutré". "Mais, a ajouté le député de Corrèze, comme cette hypothèse existe, si je suis désigné les 9 et 16 octobre (date du scrutin de la primlaire, ndlr), je ferai la même campagne quel que soit le candidat de droite qui me sera opposé".

Situation difficile
François Hollande a également affirmé dimanche que "celui ou celle" qui remporterait la présidentielle devrait "affronter une situation comme jamais nous avons connue", et prendre "des décisions lourdes sans doute rapidement". Le député de Corrèze a dépeint pour le prochain chef de l'Etat une situation "qui n'aura jamais été aussi difficile pour la France depuis au moins une trentaine d'années".

Urgences nombreuses
"La crise sera toujours là, même si Nicolas Sarkozy est battu, la crise ne se sera pas évaporée. Deuxièmement, (il y aura) un désordre européen qui n'aura pas été corrigé. Troisièmement, une croissance faible, peut-être encore plus faible que celle annoncée, un chômage élevé, des urgences nombreuses", a-t-il énuméré, en assurant s'y être "préparé".

Sans délai
Pour lui "des décisions lourdes devront être prises et sans doute rapidement". "Il y aura peut-être un état de grâce, mais sûrement pas un délai de grâce", a ajouté le candidat à la primaire, en tête dans les sondages.

Dire la vérité
M. Hollande a assuré qu'il n'avait "pas occulté la réalité", en rappelant avoir déjà évoqué une hausse des prélèvements oligatoires, "une évidence" à présent. A ses yeux, si un candidat à la présidentielle "n'est pas prêt à dire la vérité aux Français, mieux vaut qu'il ne se présente pas". (afp/7sur7)
Dimanche 2 Octobre 2011




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