L'opposant congolais Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle censée avoir lieu cette année en République démocratique du Congo, a été condamné par contumace mercredi 22 juin à trois ans de prison. Cette condamnation dans une affaire de spoliation immobilière le rend pour l'heure inéligible.
Le jugement a été rendu par un tribunal de paix de Lubumbashi, dans le sud-est de la RD Congo. La cour a donné raison à un ressortissant grec accusant l'opposant au président Joseph Kabila de faux et usage de faux pour l'acquisition d'un immeuble, dont le plaignant estime qu'il devait lui revenir en héritage.
Moïse Katumbi a quitté la RDC en mai, sous la menace d'un procès pour atteinte à la sûreté de l'État, à la suite d'une enquête diligentée par le parquet général du pays sur des soupçons de "recrutement de mercenaires".
Privation de droits civiques
Le ministère public avait requis cinq ans de prison contre Moïse Katumbi, ancien gouverneur de l'ex-province du Katanga passé à l'opposition en septembre, et la privation de ses droits civiques pendant cinq années supplémentaires après l'exécution de sa peine.
Mercredi matin, le président du tribunal de paix de Lubumbashi a annoncé lors de l’audience la condamnation de Moïse Katumbi à trente-six mois de détention et au versement d'un million de dollars de dommages-intérêts au plaignant.
Juge "sous pression" d’après l’avocat de Katumbi
Un certain flou a prévalu dans les heures suivantes sur la validité de cette condamnation, un des deux autres juges du tribunal refusant de signer l'acte de condamnation, selon un journaliste de l'AFP sur place. Pourtant, en fin d'après-midi, le journaliste a vu revenir au greffe l'acte dûment signé par les trois membres de la cour.
L’ avocat de l'opposant, Maître Mumba Gama, a estimé que le juge avait finalement "signé sous la pression". Mercredi matin, un journal de Kinshasa avait annoncé avant même que la décision ne soit rendue publique que Moïse Katumbi avait été condamné à trente-six mois de prison ferme. L'équipe de défense du candidat à la présidentielle, qui avait récusé la compétence du tribunal, n'avait pas fait part en fin d'après-midi de son intention d'interjeter appel.
Moïse Katumbi faisait jusqu'alors figure de favori pour succéder au président Joseph Kabila, auquel la Constitution interdit de briguer un nouveau mandat, mais que les opposants soupçonnent de manœuvrer pour retarder la tenue de l'élection présidentielle et s'accrocher au pouvoir.
Lire la suite sur FRANCE24
Le jugement a été rendu par un tribunal de paix de Lubumbashi, dans le sud-est de la RD Congo. La cour a donné raison à un ressortissant grec accusant l'opposant au président Joseph Kabila de faux et usage de faux pour l'acquisition d'un immeuble, dont le plaignant estime qu'il devait lui revenir en héritage.
Moïse Katumbi a quitté la RDC en mai, sous la menace d'un procès pour atteinte à la sûreté de l'État, à la suite d'une enquête diligentée par le parquet général du pays sur des soupçons de "recrutement de mercenaires".
Privation de droits civiques
Le ministère public avait requis cinq ans de prison contre Moïse Katumbi, ancien gouverneur de l'ex-province du Katanga passé à l'opposition en septembre, et la privation de ses droits civiques pendant cinq années supplémentaires après l'exécution de sa peine.
Mercredi matin, le président du tribunal de paix de Lubumbashi a annoncé lors de l’audience la condamnation de Moïse Katumbi à trente-six mois de détention et au versement d'un million de dollars de dommages-intérêts au plaignant.
Juge "sous pression" d’après l’avocat de Katumbi
Un certain flou a prévalu dans les heures suivantes sur la validité de cette condamnation, un des deux autres juges du tribunal refusant de signer l'acte de condamnation, selon un journaliste de l'AFP sur place. Pourtant, en fin d'après-midi, le journaliste a vu revenir au greffe l'acte dûment signé par les trois membres de la cour.
L’ avocat de l'opposant, Maître Mumba Gama, a estimé que le juge avait finalement "signé sous la pression". Mercredi matin, un journal de Kinshasa avait annoncé avant même que la décision ne soit rendue publique que Moïse Katumbi avait été condamné à trente-six mois de prison ferme. L'équipe de défense du candidat à la présidentielle, qui avait récusé la compétence du tribunal, n'avait pas fait part en fin d'après-midi de son intention d'interjeter appel.
Moïse Katumbi faisait jusqu'alors figure de favori pour succéder au président Joseph Kabila, auquel la Constitution interdit de briguer un nouveau mandat, mais que les opposants soupçonnent de manœuvrer pour retarder la tenue de l'élection présidentielle et s'accrocher au pouvoir.
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