L'armée égyptienne peut compter sur Chuck Hagel. Le chef du Pentagone a indiqué, le 28 août, qu'il était "opposé à l'arrêt de l'aide militaire américaine à l'Égypte", dans un entretien à la BBC.
Sur recommandation de Barack Obama, Washington est pourtant en plein réexamen de l'assistance militaire et économique de 1,55 milliard de dollars qu'elle verse chaque année au Caire. Mais malgré la destitution du président Mohamed Morsi et la répression sanglante de ses sympathisants le 14 août, les États-Unis n'ont pas encore pris de décision sur un éventuel gel de leur aide.
"Je ne pense pas qu'on puisse adopter cette position [suspendre l'aide, NDLR] au début. Nous avons dit clairement ce que nous aimerions voir se passer", a déclaré Chuck Hagel depuis Brunei, où il participe à une réunion avec ses homologues asiatiques. "Le gouvernement égyptien par intérim doit se remettre sur la voie de la réconciliation, faire cesser la violence, et replacer l'Égypte sur le chemin des réformes économiques et démocratiques", a-t-il préconisé.
"Liens de partenariat"
En défenseur de l'armée égyptienne, Chuck Hagel a rappelé que son pays a eu "des liens de partenariat très forts avec l'Égypte, pendant de nombreuses années, en commençant par le traité de paix entre Israël et l'Égypte, forgé par les États-Unis en 1979, qui a évité que la région ne plonge dans une guerre régionale".
La crise en Égypte met au jour le dilemme des Américains face au Caire, Washington étant écartelé entre son attachement aux valeurs démocratiques et sa volonté de préserver son alliance stratégique avec ce géant arabe.
(Avec AFP)
Sur recommandation de Barack Obama, Washington est pourtant en plein réexamen de l'assistance militaire et économique de 1,55 milliard de dollars qu'elle verse chaque année au Caire. Mais malgré la destitution du président Mohamed Morsi et la répression sanglante de ses sympathisants le 14 août, les États-Unis n'ont pas encore pris de décision sur un éventuel gel de leur aide.
"Je ne pense pas qu'on puisse adopter cette position [suspendre l'aide, NDLR] au début. Nous avons dit clairement ce que nous aimerions voir se passer", a déclaré Chuck Hagel depuis Brunei, où il participe à une réunion avec ses homologues asiatiques. "Le gouvernement égyptien par intérim doit se remettre sur la voie de la réconciliation, faire cesser la violence, et replacer l'Égypte sur le chemin des réformes économiques et démocratiques", a-t-il préconisé.
"Liens de partenariat"
En défenseur de l'armée égyptienne, Chuck Hagel a rappelé que son pays a eu "des liens de partenariat très forts avec l'Égypte, pendant de nombreuses années, en commençant par le traité de paix entre Israël et l'Égypte, forgé par les États-Unis en 1979, qui a évité que la région ne plonge dans une guerre régionale".
La crise en Égypte met au jour le dilemme des Américains face au Caire, Washington étant écartelé entre son attachement aux valeurs démocratiques et sa volonté de préserver son alliance stratégique avec ce géant arabe.
(Avec AFP)
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