L’opposant Étienne Tshisekedi s’est une nouvelle fois autoproclamé président dimanche 18 décembre, s’adressant depuis son domicile à la presse et aux Congolais. Après la confirmation de la victoire de son concurrent Joseph Kabila, le candidat de l’UDPS a assuré qu’il prêterait serment vendredi, précisant que le gouvernement actuel était "démis de ces fonctions" dès à présent.
Pour Étienne Tshisekedi, le résultat de l’élection présidentielle congolaise ne fait aucun doute. Le nouveau chef d’État, c’est lui, malgré la confirmation de la victoire du président sortant Joseph Kabila par la Cour suprême de justice vendredi 16 novembre.
Et les Congolais en sont bien conscients selon le chef de l’UDPS. « Ils savent que c'est la première fois que leur président s'adresse à eux et que c'est la première fois que démarre l'État démocratique, l'État de droit pour lequel ils se sont battus 30 ans durant et c'est à eux de manifester leur sentiment de la manière qu'ils veulent », a déclaré Étienne Tshisekedi dimanche 18 décembre depuis son domicile, devant la presse. Qualifiant Joseph Kabila de « fauteur en eaux troubles », l’opposant a affirmé que le gouvernement actuel était « démis depuis ce jour » et que les ministères seraient « dirigés par des secrétaires généraux jusqu'à nouvel ordre ».
« Je vais prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au Stade des Martyrs » à Kinshasa, a-t-il lancé. C’est la deuxième fois que l’opposant s’autoproclame président de la RDC. Le 9 décembre, le candidat malheureux avait immédiatement rejeté les résultats du scrutin du 28 novembre annoncés par le Ceni, qui donnaient Kabila gagnant avec 48,95% des suffrages, devant dix autres candidats. Étienne Tshisekedi avait obtenu, selon ces résultats, 32,33%, et se plaçait donc en seconde position. Des chiffres confirmés à la virgule près par la CSJ vendredi.
"Vaste blague"
« Tirant les leçons de la démocratie pour laquelle nous nous sommes battus 30 ans durant, c'est-à-dire le respect de la volonté du peuple souverain, je me suis considéré depuis lors comme président élu par le peuple congolais de la République démocratique du Congo », a réitéré l’opposant dimanche, alors qu’à l’extérieur de sa résidence, quelque 200 militants scandaient « Tshisekedi président ! ».
Son directeur de cabinet, Albert Moleka, avait immédiatement donné le ton, lançant un « Bienvenue à la présidence de la République » aux journalistes et aux dizaines de partisans réunis dans le jardin de la modeste villa de Tshisekedi.
À 79 ans, le leader de l’UDPS, chemise blanche, cravate sombre et costume, arborait comme de coutume son éternelle casquette. Malgré les appels à manifester lancés par son parti samedi, le candidat malheureux à précisé qu’il n’avait « pas besoin » d’appeler le peuple à manifester. Il a par contre demandé aux Congolais « de garder (leur) calme et (leur) sérénité (...) et de créer un climat de confiance dont les investisseurs ont besoin ».
Le parti au pouvoir a pour sa part qualifié le discours de Tshisekedi d’une « énième vaste blague », selon les mots d’Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle. « Il est en train d'exercer une réelle rébellion contre les institutions de la république établies », a-t-il fustigé.
AFP
Pour Étienne Tshisekedi, le résultat de l’élection présidentielle congolaise ne fait aucun doute. Le nouveau chef d’État, c’est lui, malgré la confirmation de la victoire du président sortant Joseph Kabila par la Cour suprême de justice vendredi 16 novembre.
Et les Congolais en sont bien conscients selon le chef de l’UDPS. « Ils savent que c'est la première fois que leur président s'adresse à eux et que c'est la première fois que démarre l'État démocratique, l'État de droit pour lequel ils se sont battus 30 ans durant et c'est à eux de manifester leur sentiment de la manière qu'ils veulent », a déclaré Étienne Tshisekedi dimanche 18 décembre depuis son domicile, devant la presse. Qualifiant Joseph Kabila de « fauteur en eaux troubles », l’opposant a affirmé que le gouvernement actuel était « démis depuis ce jour » et que les ministères seraient « dirigés par des secrétaires généraux jusqu'à nouvel ordre ».
« Je vais prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au Stade des Martyrs » à Kinshasa, a-t-il lancé. C’est la deuxième fois que l’opposant s’autoproclame président de la RDC. Le 9 décembre, le candidat malheureux avait immédiatement rejeté les résultats du scrutin du 28 novembre annoncés par le Ceni, qui donnaient Kabila gagnant avec 48,95% des suffrages, devant dix autres candidats. Étienne Tshisekedi avait obtenu, selon ces résultats, 32,33%, et se plaçait donc en seconde position. Des chiffres confirmés à la virgule près par la CSJ vendredi.
"Vaste blague"
« Tirant les leçons de la démocratie pour laquelle nous nous sommes battus 30 ans durant, c'est-à-dire le respect de la volonté du peuple souverain, je me suis considéré depuis lors comme président élu par le peuple congolais de la République démocratique du Congo », a réitéré l’opposant dimanche, alors qu’à l’extérieur de sa résidence, quelque 200 militants scandaient « Tshisekedi président ! ».
Son directeur de cabinet, Albert Moleka, avait immédiatement donné le ton, lançant un « Bienvenue à la présidence de la République » aux journalistes et aux dizaines de partisans réunis dans le jardin de la modeste villa de Tshisekedi.
À 79 ans, le leader de l’UDPS, chemise blanche, cravate sombre et costume, arborait comme de coutume son éternelle casquette. Malgré les appels à manifester lancés par son parti samedi, le candidat malheureux à précisé qu’il n’avait « pas besoin » d’appeler le peuple à manifester. Il a par contre demandé aux Congolais « de garder (leur) calme et (leur) sérénité (...) et de créer un climat de confiance dont les investisseurs ont besoin ».
Le parti au pouvoir a pour sa part qualifié le discours de Tshisekedi d’une « énième vaste blague », selon les mots d’Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle. « Il est en train d'exercer une réelle rébellion contre les institutions de la république établies », a-t-il fustigé.
AFP
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