Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le bateau naufragé à 75 milles au sud de la Crète provenait d'Afrique et transportait au moins 700 personnes. La police portuaire grecque ne confirmait pas ce chiffre mais évoquait "plusieurs centaines" de personnes à bord. Le naufrage a fait au moins quatre morts dont les corps ont été repêchés.
Cinq bateaux marchands qui participaient aux recherches ont jusque-là recueilli 340 rescapés. Selon la police portuaire, 242 d'entre eux doivent être acheminés en Italie et 75 à Port Saïd en Egypte, en fonction du droit de la mer régissant les sauvetages. La destination des autres restait indéterminée et aucun autre détail n'a été fourni.
Deux patrouilleurs des gardes-côtes grecs, deux avions et un hélicoptère poursuivaient à la mi-journée l'opération de sauvetage, dans une zone située entre les eaux grecques et égyptiennes. Selon les autorités grecques, l'embarcation, longue de 25 mètres, a été repérée, dans la nuit, à "moitié coulée" par un bateau de passage.
Les gardes-côtes italiens ont indiqué avoir été alertés par un navire marchand italien jeudi à 17H15, avisant qu'un bateau de migrants était en difficulté dans une zone située entre les eaux grecques et égyptiennes. Quatre navires ont répondu à l'alerte des Italiens et se sont déroutés. Vendredi à 07H15, l'un de ces navires a signalé que le bateau avait chaviré. Aucune indication n'était disponible dans l'immédiat sur la nationalité des migrants.
Contourner les patrouilles de l'Otan
En Libye, la marine a annoncé vendredi avoir retrouvé la veille au moins 104 corps sur les plages de Zouara (ouest), non loin de la frontière avec la Tunisie. Et les autorités s'attendent "à ce que ce chiffre augmente". Le porte-parole de la marine libyenne, le colonel Ayoub Qassem, n'a pas pu confirmer si les corps de ces migrants provenaient de l'une des trois embarcations qui ont coulé la semaine dernière dans cette zone.
Le 27 mai, déjà au large de la Crète, la police portuaire grecque avait intercepté une vedette dirigée par deux passeurs présumés, un Ukrainien et un Égyptien, transportant 65 Syriens, Afghans et Pakistanais. Le naufrage de vendredi pourrait indiquer que les passeurs cherchent d'autres voies pour contourner la force navale de l'Otan déployée plus au nord-est, entre les côtes turques et les îles grecques toutes proches notamment de Lesbos et Chios. C'est par cet étroit bras de mer que des centaines de milliers de réfugiés et migrants avaient rallié l'Europe en 2015 et début 2016.
Cinq bateaux marchands qui participaient aux recherches ont jusque-là recueilli 340 rescapés. Selon la police portuaire, 242 d'entre eux doivent être acheminés en Italie et 75 à Port Saïd en Egypte, en fonction du droit de la mer régissant les sauvetages. La destination des autres restait indéterminée et aucun autre détail n'a été fourni.
Deux patrouilleurs des gardes-côtes grecs, deux avions et un hélicoptère poursuivaient à la mi-journée l'opération de sauvetage, dans une zone située entre les eaux grecques et égyptiennes. Selon les autorités grecques, l'embarcation, longue de 25 mètres, a été repérée, dans la nuit, à "moitié coulée" par un bateau de passage.
Les gardes-côtes italiens ont indiqué avoir été alertés par un navire marchand italien jeudi à 17H15, avisant qu'un bateau de migrants était en difficulté dans une zone située entre les eaux grecques et égyptiennes. Quatre navires ont répondu à l'alerte des Italiens et se sont déroutés. Vendredi à 07H15, l'un de ces navires a signalé que le bateau avait chaviré. Aucune indication n'était disponible dans l'immédiat sur la nationalité des migrants.
Contourner les patrouilles de l'Otan
En Libye, la marine a annoncé vendredi avoir retrouvé la veille au moins 104 corps sur les plages de Zouara (ouest), non loin de la frontière avec la Tunisie. Et les autorités s'attendent "à ce que ce chiffre augmente". Le porte-parole de la marine libyenne, le colonel Ayoub Qassem, n'a pas pu confirmer si les corps de ces migrants provenaient de l'une des trois embarcations qui ont coulé la semaine dernière dans cette zone.
Le 27 mai, déjà au large de la Crète, la police portuaire grecque avait intercepté une vedette dirigée par deux passeurs présumés, un Ukrainien et un Égyptien, transportant 65 Syriens, Afghans et Pakistanais. Le naufrage de vendredi pourrait indiquer que les passeurs cherchent d'autres voies pour contourner la force navale de l'Otan déployée plus au nord-est, entre les côtes turques et les îles grecques toutes proches notamment de Lesbos et Chios. C'est par cet étroit bras de mer que des centaines de milliers de réfugiés et migrants avaient rallié l'Europe en 2015 et début 2016.
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