L'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a vendu plus de 20% des réserves en or du pays, d'une valeur de plus d'un milliard de dollars, au cours des derniers jours du régime, a annoncé jeudi le gouverneur de la Banque centrale libyenne, Qassem Azzoz.
Environ 29 tonnes d'or, d'une valeur d'environ 1,7 milliard de dinars, ont été vendues à des commerçants locaux, alors que le régime était à court de liquidités, selon le gouverneur. "L'or a été liquidé pour payer les salaires et disposer de liquidités, en particulier à Tripoli", a indiqué M. Azzoz.
Selon des responsables de la Banque centrale, l'or est vraisemblablement sorti du pays notamment vers la Tunisie voisine. Le montant total des avoirs de la Banque centrale s'élève désormais à 115 milliards USD, dont 90 milliards sont à l'étranger.
La production libyenne de pétrole ne retournera pas à son niveau d'avant-guerre avant 2013, a déclaré la nouvelle directrice exécutive de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), lors d'un entretien à l'AFP où elle a également défendu l'avenir du nucléaire malgré Fukushima.
Pétrole libyen: pas de retour à la normale
"Nos experts pensent que le retour complet de la production libyenne sur les marchés aura lieu très probablement en 2013 et au-delà, mais pas avant", a dit l'ex-ministre néerlandaise Maria van der Hoeven, qui a pris ses fonctions à l'AIE le 1er septembre.
La production libyenne, qui était de 1,6 million de barils par jour avant le soulèvement armé contre le régime du colonel Kadhafi et l'intervention militaire occidentale, est tombée à quelques dizaines de milliers de barils seulement ces dernières semaines. La vitesse à laquelle elle pourra reprendre est une des inconnues du moment.
Les groupes pétroliers occidentaux présents en Libye, en premier lieu l'italien Eni, le français Total ou l'espagnol Repsol, sont considérés comme les mieux placés, alors que les appétits économiques s'aiguisent pour reconstruire le pays.
Bras énergétique
"Beaucoup dépendra de ce qui va se passer dans les mois à venir. Il faut d'abord stabiliser la situation politique, c'est la première chose à faire. Ensuite viendra tout ce qui va avec la production pétrolière, le raffinage, le transport. Mais ce n'est pas une affaire de mois, même si une partie de la production (d'avant le soulèvement) ira sur le marché", a souligné Mme van der Hoeven.
Créée en 1974 après le premier choc pétrolier, l'AIE est le bras énergétique de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui réunit les pays les plus riches de la planète, importants consommateurs d'hydrocarbures. Lorsque le robinet d'or noir de la Libye (quatrième producteur d'Afrique), tourné à 80% vers l'Europe, avait été coupé par la guerre civile, l'AIE avait pris en juin la rare décision de puiser dans ses réserves stratégiques pour éviter une flambée des prix du brut, l'OPEP ayant maintenu sa production. (afp/mb)
Environ 29 tonnes d'or, d'une valeur d'environ 1,7 milliard de dinars, ont été vendues à des commerçants locaux, alors que le régime était à court de liquidités, selon le gouverneur. "L'or a été liquidé pour payer les salaires et disposer de liquidités, en particulier à Tripoli", a indiqué M. Azzoz.
Selon des responsables de la Banque centrale, l'or est vraisemblablement sorti du pays notamment vers la Tunisie voisine. Le montant total des avoirs de la Banque centrale s'élève désormais à 115 milliards USD, dont 90 milliards sont à l'étranger.
La production libyenne de pétrole ne retournera pas à son niveau d'avant-guerre avant 2013, a déclaré la nouvelle directrice exécutive de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), lors d'un entretien à l'AFP où elle a également défendu l'avenir du nucléaire malgré Fukushima.
Pétrole libyen: pas de retour à la normale
"Nos experts pensent que le retour complet de la production libyenne sur les marchés aura lieu très probablement en 2013 et au-delà, mais pas avant", a dit l'ex-ministre néerlandaise Maria van der Hoeven, qui a pris ses fonctions à l'AIE le 1er septembre.
La production libyenne, qui était de 1,6 million de barils par jour avant le soulèvement armé contre le régime du colonel Kadhafi et l'intervention militaire occidentale, est tombée à quelques dizaines de milliers de barils seulement ces dernières semaines. La vitesse à laquelle elle pourra reprendre est une des inconnues du moment.
Les groupes pétroliers occidentaux présents en Libye, en premier lieu l'italien Eni, le français Total ou l'espagnol Repsol, sont considérés comme les mieux placés, alors que les appétits économiques s'aiguisent pour reconstruire le pays.
Bras énergétique
"Beaucoup dépendra de ce qui va se passer dans les mois à venir. Il faut d'abord stabiliser la situation politique, c'est la première chose à faire. Ensuite viendra tout ce qui va avec la production pétrolière, le raffinage, le transport. Mais ce n'est pas une affaire de mois, même si une partie de la production (d'avant le soulèvement) ira sur le marché", a souligné Mme van der Hoeven.
Créée en 1974 après le premier choc pétrolier, l'AIE est le bras énergétique de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui réunit les pays les plus riches de la planète, importants consommateurs d'hydrocarbures. Lorsque le robinet d'or noir de la Libye (quatrième producteur d'Afrique), tourné à 80% vers l'Europe, avait été coupé par la guerre civile, l'AIE avait pris en juin la rare décision de puiser dans ses réserves stratégiques pour éviter une flambée des prix du brut, l'OPEP ayant maintenu sa production. (afp/mb)
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