L'autobiographie non autorisée du fondateur de Wikileaks sera publiée contre son accord.
Est-ce une nouvelle méthode d'auto-promotion pour faire le buzz ? L'autobiographie de Julian Assange a été publiée jeudi par la maison d'édition écossaise Canongate, malgré l'opposition du principal intéressé.
Le célèbre fondateur de Wikileaks, qui a mis à nu la vie politique internationale en publiant des milliers de câbles diplomatiques contenant des informations confidentielles, avait validé l'idée d'une autobiographie à la fin de l'année 2010. Avant de faire volte-face quelques mois plus tard.
Un mélange de biographie et de manifeste politique
Julian Assange avait initialement obtenu de la petite maison d'édition que le texte serait un mélange de biographie et de manifeste politique. Mais lorsque la maison d'édition Canongate est revenue vers lui, en mars, avec une première ébauche, le hacker a manifesté son désaccord sur la ligne choisie. Selon Assange, le livre contenait trop de détails sur sa vie personnelle, et pas assez d'analyse politique.
Certain de l'intérêt d'un tel ouvrage, Canongate avait livré une avance de près de 500.000 euros dès le départ au hacker qui a donc rompu le contrat... sans toutefois vouloir rendre le demi-million d'euros touché au départ.
"Je n'ai pas violé ces femmes"
La maison d'édition a considéré de fait que l'accord était toujours d'actualité et s'est lancée pour le publier sous le nom Julian Assange : The Unauthorised Autobiography. Le site Internet du quotidien britannique The Independant a publié jeudi les bonnes feuilles de cette autobiographie qui sera vendue dans une quarantaine de pays.
Julian Assange ne manque pas de revenir dans cet ouvrage sur l'épisode du "viol" qui lui vaut des ennuis judiciaires en Suède. "Je n'ai pas violé ces femmes et je ne peux pas imaginer ce qui peut les laisser penser le contraire. A moins qu'il ne s'agisse d'une volonté de nuire, d'un plan pour me piéger ou une terrible méprise", lance-t-il avant de se justifier. "Je suis peut-être un porc misogyne mais je ne suis pas un violeur (…) Ces deux femmes ont eu des rapports sexuels consentis avec moi, et nous avons ensuite passé de bons moments ensemble".
( Europe 1 )
Est-ce une nouvelle méthode d'auto-promotion pour faire le buzz ? L'autobiographie de Julian Assange a été publiée jeudi par la maison d'édition écossaise Canongate, malgré l'opposition du principal intéressé.
Le célèbre fondateur de Wikileaks, qui a mis à nu la vie politique internationale en publiant des milliers de câbles diplomatiques contenant des informations confidentielles, avait validé l'idée d'une autobiographie à la fin de l'année 2010. Avant de faire volte-face quelques mois plus tard.
Un mélange de biographie et de manifeste politique
Julian Assange avait initialement obtenu de la petite maison d'édition que le texte serait un mélange de biographie et de manifeste politique. Mais lorsque la maison d'édition Canongate est revenue vers lui, en mars, avec une première ébauche, le hacker a manifesté son désaccord sur la ligne choisie. Selon Assange, le livre contenait trop de détails sur sa vie personnelle, et pas assez d'analyse politique.
Certain de l'intérêt d'un tel ouvrage, Canongate avait livré une avance de près de 500.000 euros dès le départ au hacker qui a donc rompu le contrat... sans toutefois vouloir rendre le demi-million d'euros touché au départ.
"Je n'ai pas violé ces femmes"
La maison d'édition a considéré de fait que l'accord était toujours d'actualité et s'est lancée pour le publier sous le nom Julian Assange : The Unauthorised Autobiography. Le site Internet du quotidien britannique The Independant a publié jeudi les bonnes feuilles de cette autobiographie qui sera vendue dans une quarantaine de pays.
Julian Assange ne manque pas de revenir dans cet ouvrage sur l'épisode du "viol" qui lui vaut des ennuis judiciaires en Suède. "Je n'ai pas violé ces femmes et je ne peux pas imaginer ce qui peut les laisser penser le contraire. A moins qu'il ne s'agisse d'une volonté de nuire, d'un plan pour me piéger ou une terrible méprise", lance-t-il avant de se justifier. "Je suis peut-être un porc misogyne mais je ne suis pas un violeur (…) Ces deux femmes ont eu des rapports sexuels consentis avec moi, et nous avons ensuite passé de bons moments ensemble".
( Europe 1 )
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