La Guinée-Bissau a affirmé lundi avoir mis en échec une "tentative de coup d'Etat" et arrêté plusieurs officiers, dont le chef de la Marine, après l'attaque d'objectifs de l'armée par un groupe de militaires.
"Ce (lundi) matin, des militaires ont attaqué l'état-major (des forces armées) et subtilisé des armes. Au moment où je vous parle, beaucoup ont été arrêtés, dont la plupart des chefs de cette tentative de coup d'Etat", a déclaré à la presse la porte-parole du gouvernement, Adiatou Djalo Nandigna, sans préciser l la quantité d'armes emportées, le nombre et les lieux de détention des personnes interpellées.
"Je ne sais pas si des politiciens sont impliqués dans cette tentative de coup d'Etat. Les enquêtes nous le préciseront", a de son côté dit le Premier ministre Carlos Gomes Junior, en se félicitant du retour au calme dans son pays.
Parmi les personnes arrêtées, figure le chef de la Marine, le contre-amiral José Américo Bubo Na Tchuto, "considéré comme le cerveau de ce soulèvement", a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'armée, le commandant Samuel Fernandes.
Ce contre-amiral est une personnalité controversée depuis quelques années en Guinée-Bissau. Son nom a souvent été cité dans les enquêtes sur le trafic de drogue dans ce pays en proie depuis son indépendance, en 1974, à une instabilité chronique, avec de récurrents coups d'Etat -avortés ou réussis- et des violences dans lesquels l'armée joue un rôle prépondérant.
"Ce (lundi) matin, des militaires ont attaqué l'état-major (des forces armées) et subtilisé des armes. Au moment où je vous parle, beaucoup ont été arrêtés, dont la plupart des chefs de cette tentative de coup d'Etat", a déclaré à la presse la porte-parole du gouvernement, Adiatou Djalo Nandigna, sans préciser l la quantité d'armes emportées, le nombre et les lieux de détention des personnes interpellées.
"Je ne sais pas si des politiciens sont impliqués dans cette tentative de coup d'Etat. Les enquêtes nous le préciseront", a de son côté dit le Premier ministre Carlos Gomes Junior, en se félicitant du retour au calme dans son pays.
Parmi les personnes arrêtées, figure le chef de la Marine, le contre-amiral José Américo Bubo Na Tchuto, "considéré comme le cerveau de ce soulèvement", a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'armée, le commandant Samuel Fernandes.
Ce contre-amiral est une personnalité controversée depuis quelques années en Guinée-Bissau. Son nom a souvent été cité dans les enquêtes sur le trafic de drogue dans ce pays en proie depuis son indépendance, en 1974, à une instabilité chronique, avec de récurrents coups d'Etat -avortés ou réussis- et des violences dans lesquels l'armée joue un rôle prépondérant.
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