Le Ghana et le Togo seront probablement la cible de nouvelles attaques islamistes, semblables à celles qui ont frappé récemment le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, met en garde un rapport des services de renseignement du Ghana (NSCS). "Des renseignements rassemblés par le National Security Council Secretariat (NSCS) indiquent que la possibilité d'une attaque terroriste dans le pays est réelle," affirme un message interne des services ghanéens de l'Immigration, daté du 9 avril et publié vendredi dans plusieurs médias ghanéens.
Ce message fait état d'un rapport du NSCS. Et "selon le rapport, peut-on lire, le Ghana et le Togo sont les prochaines cibles après les attaques au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire". La Côte d'Ivoire est frontalière du Ghana, qui est à son tour voisin du Togo. Selon les mêmes services de renseignement, cité dans ce courrier, "la menace est renforcée par des informations obtenues lors de l'interrogatoire d'un terroriste malien identifié comme étant le cerveau des attaques à Grand-Bassam en Côte d'Ivoire", pris en charge par les autorités ivoiriennes. Le dimanche 13 mars, trois assaillants avaient remonté la plage de Grand-Bassam, proche d'Abidjan et très prisée des Ivoiriens et des étrangers, tirant au hasard et attaquant plusieurs restaurants. Ils avaient tué 19 personnes, dont quatre Français, et en avaient blessé une vingtaine d'autres.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué l'attaque, ainsi que celle qui a fait 30 morts en janvier dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. D'après l'analyse faite par le NSCS, le choix du Ghana irait à l'encontre de "l'impression selon laquelle seuls les pays francophones seraient visés". Au vu de ces éléments, les services ghanéens de l'Immigration appellent leurs agents à "plus de vigilance" aux frontières, notamment aux "points d'entrée non approuvés" et à la frontière nord avec le Burkina Faso. Dans le message interne les services de l'Immigration ajoutent que les contrôles de personnes en provenance de pays à "haut risque" comme la Libye, le Niger et le Mali devront être renforcés. Lors de l'attaque en Côte d'Ivoire, les attaquants étaient en effet arrivés depuis le Mali dans un véhicule enregistré au Niger.
Le président du Ghana John Dramani Mahama a déclaré vendredi que "tous les pays d'Afrique de l'Ouest courent le risque" d'être attaqués. Le Ghana, le Togo, le Burkina Faso, le Mali et le Niger font partie de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont les ressortissants peuvent voyager dans les pays membres sans visa.
Ce message fait état d'un rapport du NSCS. Et "selon le rapport, peut-on lire, le Ghana et le Togo sont les prochaines cibles après les attaques au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire". La Côte d'Ivoire est frontalière du Ghana, qui est à son tour voisin du Togo. Selon les mêmes services de renseignement, cité dans ce courrier, "la menace est renforcée par des informations obtenues lors de l'interrogatoire d'un terroriste malien identifié comme étant le cerveau des attaques à Grand-Bassam en Côte d'Ivoire", pris en charge par les autorités ivoiriennes. Le dimanche 13 mars, trois assaillants avaient remonté la plage de Grand-Bassam, proche d'Abidjan et très prisée des Ivoiriens et des étrangers, tirant au hasard et attaquant plusieurs restaurants. Ils avaient tué 19 personnes, dont quatre Français, et en avaient blessé une vingtaine d'autres.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué l'attaque, ainsi que celle qui a fait 30 morts en janvier dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. D'après l'analyse faite par le NSCS, le choix du Ghana irait à l'encontre de "l'impression selon laquelle seuls les pays francophones seraient visés". Au vu de ces éléments, les services ghanéens de l'Immigration appellent leurs agents à "plus de vigilance" aux frontières, notamment aux "points d'entrée non approuvés" et à la frontière nord avec le Burkina Faso. Dans le message interne les services de l'Immigration ajoutent que les contrôles de personnes en provenance de pays à "haut risque" comme la Libye, le Niger et le Mali devront être renforcés. Lors de l'attaque en Côte d'Ivoire, les attaquants étaient en effet arrivés depuis le Mali dans un véhicule enregistré au Niger.
Le président du Ghana John Dramani Mahama a déclaré vendredi que "tous les pays d'Afrique de l'Ouest courent le risque" d'être attaqués. Le Ghana, le Togo, le Burkina Faso, le Mali et le Niger font partie de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont les ressortissants peuvent voyager dans les pays membres sans visa.
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