Le président du Parti radical et leader de l'Alliance des centres Jean-Louis Borloo, a annoncé dimanche sur la chaîne TF1 qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle. L’ex-numéro 2 du gouvernement Fillon a expliqué que sa candidature « apporterait plus de confusion que de solutions ». Son renoncement est une surprise mais laisse le champ libre à d'autres postulants.
Jean-Louis Borloo a créé la surprise dimanche soir 2 octobre en annonçant qu’il ne se présenterait pas à l‘élection présidentielle de 2012 comme candidat du centre, une ambition qu’il semblait pourtant nourrir depuis qu’il avait refusé de rester au gouvernement lors du remaniement ministériel de novembre 2010. « Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion » a expliqué l’ancien ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy. Jean-Louis Borloo a également estimé que « cette dynamique des centres » à laquelle il aspirait n'était « pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présente au second tour de la présidentielle ».
Climat délétère
Le président du Parti radical et député du Nord a également affirmé qu'il voulait s'exprimer devant les Français « sans fioritures et le cœur complètement ouvert ». Il a reconnu que, depuis son départ du gouvernement, il s'était mis « à travailler », « à bâtir un projet pour les différentes échéances présidentielle et législatives ». « Mon projet est prêt, je m'y suis préparé méthodiquement pendant neuf mois » mais, a-t-il affirmé, « la vérité c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux. Je veux d'ailleurs bien en prendre ma part de responsabilité ».
« Nous sommes dans une crise économique et sociale d'une extrême gravité, a-t-il poursuivi. Dans ces périodes-là, la perte de repères, la peur, le désarroi amènent vers les extrêmes, que cela soit en France ou en Europe. Et puis, le climat délétère, le climat des affaires, très franchement me paraît accentuer ce risque ». L'ex numéro deux du gouvernement a fait valoir qu'en « (son) âme et conscience (...) il avait considéré que ce serait une candidature qui apporterait probablement plus de la confusion que des solutions ».
« C'est plus facile d'être candidat, de venir sur les plateaux, d'être au milieu du jeu. Je crois que c'est plus responsable de prendre la position que je prends », a-t-il ajouté en promettant qu'il serait « présent aux prochaines échéances » et « défendrait la création de cet univers centriste pour les échéances à venir ». Son retrait fait, a priori, l’affaire de Nicolas Sarkozy et de l’UMP pour la présidentielle. Mais elle laisse aussi le champ libre à Hervé Morin, Dominique de Villepin et François Bayrou, trois personnalités également étiquetées au centre, qui n’ont pas encore fait connaître leurs intentions pour l’élection d’avril 2012.
(avec AFP)
Jean-Louis Borloo a créé la surprise dimanche soir 2 octobre en annonçant qu’il ne se présenterait pas à l‘élection présidentielle de 2012 comme candidat du centre, une ambition qu’il semblait pourtant nourrir depuis qu’il avait refusé de rester au gouvernement lors du remaniement ministériel de novembre 2010. « Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion » a expliqué l’ancien ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy. Jean-Louis Borloo a également estimé que « cette dynamique des centres » à laquelle il aspirait n'était « pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présente au second tour de la présidentielle ».
Climat délétère
Le président du Parti radical et député du Nord a également affirmé qu'il voulait s'exprimer devant les Français « sans fioritures et le cœur complètement ouvert ». Il a reconnu que, depuis son départ du gouvernement, il s'était mis « à travailler », « à bâtir un projet pour les différentes échéances présidentielle et législatives ». « Mon projet est prêt, je m'y suis préparé méthodiquement pendant neuf mois » mais, a-t-il affirmé, « la vérité c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux. Je veux d'ailleurs bien en prendre ma part de responsabilité ».
« Nous sommes dans une crise économique et sociale d'une extrême gravité, a-t-il poursuivi. Dans ces périodes-là, la perte de repères, la peur, le désarroi amènent vers les extrêmes, que cela soit en France ou en Europe. Et puis, le climat délétère, le climat des affaires, très franchement me paraît accentuer ce risque ». L'ex numéro deux du gouvernement a fait valoir qu'en « (son) âme et conscience (...) il avait considéré que ce serait une candidature qui apporterait probablement plus de la confusion que des solutions ».
« C'est plus facile d'être candidat, de venir sur les plateaux, d'être au milieu du jeu. Je crois que c'est plus responsable de prendre la position que je prends », a-t-il ajouté en promettant qu'il serait « présent aux prochaines échéances » et « défendrait la création de cet univers centriste pour les échéances à venir ». Son retrait fait, a priori, l’affaire de Nicolas Sarkozy et de l’UMP pour la présidentielle. Mais elle laisse aussi le champ libre à Hervé Morin, Dominique de Villepin et François Bayrou, trois personnalités également étiquetées au centre, qui n’ont pas encore fait connaître leurs intentions pour l’élection d’avril 2012.
(avec AFP)
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