Et Christiane Taubira quitta le ministère de la justice à vélo…


Quelques heures après l'annonce de son départ, et après une conférence de presse lors de laquelle elle a évoqué sur un « désaccord politique majeur », Christiane Taubira a fait la traditionnelle passation de pouvoir avec son successeur au ministère de la justice, Jean-Jacques Urvoas. Un exercice ultracodifié de la cinquième République que l'ex-ministre s'est amusée à bousculer en quittant les lieux à vélo.

Le vélo est un objet auquel Mme Taubira aura été liée pendant son passage au gouvernement. Elle fut photographiée sur son cycle, casque sur la tête, juste après sa nomination, se rappelle notre blog L'Interconnexion n'est plus assurée, ce qui lui avait valu des critiques. Dans sa déclaration de patrimoine, elle avait listé quatre vélos (ainsi qu'une voiture de marque Hyundai).

    "Elle fut photographiée sur son cycle, un casque en méchant plastique vissé sur la tête, juste après sa nomination. Les moyens sobres de déplacement étaient alors présentés comme une garantie d’honnêteté. La déclaration de patrimoine perpétue cette image, voire ce mythe.

    Le vélo apparaît donc comme un objet pacificateur, voire rédempteur. Qui possède un vélo ne peut faire de mal à personne. C’est un objet qui ne tue pas, qui ne prend presque pas de place, qui ne pollue pas. [...] Rien à voir non plus avec la caricature de la ministre, brandie tous les jours par les extrémistes qui manifestent contre le mariage gay."

Course-poursuite au ralenti sur les chaînes d'info

En 2014, elle avait refusé d'abandonner ce mode de transport, malgré les inquiétudes de ses officiers de sécurité et de ses proches, qui racontaient à L'Express que "tous les jours ou presque, il y a de micro-incidents".
Mercredi 27 Janvier 2016




1.Posté par Doudou wade le 28/01/2016 08:13
Comme quoi le racisme en France n'est pas seulement pour le petit Mamadou. Mais touche même leurs plus grandes personnalites. Est pire la France n'en à pas honte, bien au contraire. Ses gens-là je comprends pourquoi certains européens les déteste à mort.



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