DAKARACTU.COM Au cours de l’émission « Remue-ménage » de dimanche dernier, j’affirmais que Souleymane Ndéné Ndiaye et consorts, qui disaient qu’ils ne pouvaient répondre que devant la Haute cour de justice, avaient raison. J’avais alors été rectifié par une source judiciaire qualifiée qui m’a assuré que c’était le contraire et qu’il n’existait pas de privilège de juridiction en matière d’enrichissement illicite. D’où mon papier d’hier qui a suscité des réactions diverses de nombreux juristes. L’un d’entre eux m’a renvoyé à l’article 7 de la loi sur la répression de l’enrichissement illicite qui dispose: «Lorsque les faits constitutifs de l’enrichissement illicite concernent une personne bénéficiant d’une immunité ou d’un privilège de juridiction, le procureur spécial transmet le dossier à l’autorité compétente aux fins de l’exercice des poursuites par les voies légales». Je n’ai aucune honte à reconnaître d’avoir été induit en erreur de bonne fois par ma source judiciaire et à rédiger cet erratum qui donne raison à Souleymane Ndéné Ndiaye et consorts qui indiquaient qu’ils ne déféreraient à aucune convocation, hors du respect strict de leur privilège de juridiction. Errare humanum est, sed perseverare diabolicum est. L’erreur est humaine, persévérer dans l’erreur est diabolique.
Autres articles
-
Pyongyang se moque de Trump et précise son plan d'attaque sur Guam
-
Côte d'Ivoire : Emprisonnement à vie requis contre Simone Gbagbo
-
Allemagne : Arrestation d'un islamiste radical soupçonné de préparer un attentat
-
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine est mort subitement à New York
-
EGYPTE : Décès dans une prison américaine de cheikh Omar Abdel-Rahman