Mohamed El Baradei, ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et candidat déclaré à l'élection présidentielle prévue avant fin juin 2012 en Egypte, a dénoncé un "massacre" sur la place Tahrir au Caire.
"Du gaz lacrymogène contenant des agents innervants et des balles réelles sont utilisés contre les civils à Tahrir, c'est un massacre", a-t-il déclaré dans un message publié sur le site Twitter. Au quatrième jour d'affrontements meurtriers entre police et manifestants sur la place emblématique du Caire, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis le départ du président Hosni Moubarak en février, a tenu une réunion avec plusieurs mouvements politiques.
Le CSFA y a notamment évoqué la possibilité de nommer M. El Baradei comme nouveau Premier ministre, a affirmé à l'AFP une source militaire, mais cette hypothèse n'a pas été confirmée, alors que le gouvernement d'Essam Charaf est démissionnaire depuis lundi soir. Vingt-huit personnes sont mortes depuis samedi en Egypte, où la colère gronde contre l'armée accusée de vouloir conserver le pouvoir.
Le CSFA s'est engagé mardi à organiser une élection présidentielle avant la fin juin 2012 et un possible référendum sur le transfert du pouvoir, sous la pression de dizaines de milliers de manifestants réclamant le retour de l'armée dans les casernes. (afp)
"Du gaz lacrymogène contenant des agents innervants et des balles réelles sont utilisés contre les civils à Tahrir, c'est un massacre", a-t-il déclaré dans un message publié sur le site Twitter. Au quatrième jour d'affrontements meurtriers entre police et manifestants sur la place emblématique du Caire, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis le départ du président Hosni Moubarak en février, a tenu une réunion avec plusieurs mouvements politiques.
Le CSFA y a notamment évoqué la possibilité de nommer M. El Baradei comme nouveau Premier ministre, a affirmé à l'AFP une source militaire, mais cette hypothèse n'a pas été confirmée, alors que le gouvernement d'Essam Charaf est démissionnaire depuis lundi soir. Vingt-huit personnes sont mortes depuis samedi en Egypte, où la colère gronde contre l'armée accusée de vouloir conserver le pouvoir.
Le CSFA s'est engagé mardi à organiser une élection présidentielle avant la fin juin 2012 et un possible référendum sur le transfert du pouvoir, sous la pression de dizaines de milliers de manifestants réclamant le retour de l'armée dans les casernes. (afp)
Autres articles
-
Pyongyang se moque de Trump et précise son plan d'attaque sur Guam
-
Côte d'Ivoire : Emprisonnement à vie requis contre Simone Gbagbo
-
Allemagne : Arrestation d'un islamiste radical soupçonné de préparer un attentat
-
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine est mort subitement à New York
-
EGYPTE : Décès dans une prison américaine de cheikh Omar Abdel-Rahman