À la recherche de l'avion perdu. Vendredi, les recherches pour retrouver l'A320 d'EgyptAir, disparu dans la nuit de mercredi à jeudi avec 66 passagers à son bord, ont continué. Elles ont d'ores et déjà permis de retrouver des sièges et des valises. Mais aussi des restes humains, qui ont été repêchés près des côtes égyptiennes, à 290 kilomètres au nord d'Alexandrie, selon les autorités égyptiennes.
En revanche, les circonstances du crash restent floues. Vendredi soir, aucune avancée significative ne permettait de trancher en faveur d'une hypothèse plutôt qu'une autre, accident ou attentat. Des médias américains ont fait état de la détection de fumées d'origine indéterminée dans la zone du cockpit peu avant le crash, ce qui a été confirmé peu après par le Bureau d'enquête et d'analyses français. «Le BEA confirme qu'il y a eu des messages Acars émis par l'avion indiquant qu'il y eu de la fumée en cabine peu avant la rupture des transmissions de données», a déclaré samedi matin un porte-parole de l'autorité. «Il est beaucoup trop pour interpréter et comprendre les causes de l'accident tant que nous n'avons retrouvé ni l'épave, ni les enregistreurs. La priorité de l'enquête est de retrouver épave et enregistreurs de vols», a-t-il précisé.
L'agence spatiale européenne ESA a déclaré que l'un de ses satellites avait détecté une possible nappe de pétrole, près de l'endroit où l'avion est censé s'être écrasé, à 40 kilomètres au sud-est du dernier emplacement connu de l'appareil.
La photo retrouvée sur le compte Facebook de Samar Ezz Eldin, hôtesse de l'air du vol MS 804.
Une photo retrouvée sur le compte Facebook de Samar Ezz Eldin, hôtesse de l'air du vol MS 804, pose question. On y voit une jeune femme de 27 ans, qui sort de la mer vêtue de son uniforme. Elle traîne un bagage avec, en arrière-plan... un avion en train de sombrer dans l'eau. Humour douteux de la part d'un personnel volant? Hacking du réseau social? Au Caire, sa tante, Mervat Mounir, après s'être ouverte mercredi au Figaro, s'est, depuis, refermée. Déçue par le manque d'information de la part d'EgyptAir, elle est rentrée chez elle, en compagnie de sa sœur, la mère de Samar Ezz Eldin, une ancienne étudiante de l'université de Ain Shams au Caire.
L'avion avait fait escale en Érythrée et en Tunisie
Pourtant, chez EgyptAir, on assure faire le maximum. Un responsable de la compagnie - qui refuse de donner son nom - dit que la priorité sont les familles. Actuellement, 17 d'entre elles - dont deux françaises - sont hébergées dans les hôtels du Caire. «Nous faisons un point sur les informations tous les jours. Les familles reçoivent une aide médicale et une assistance psychologique», confie-t-il. En revanche, il élude toute question concernant le crash, se contentant de renvoyer aux points presse officiels.
Si la photo de l'hôtesse frappe les esprits, c'est que le 31 octobre 1999, le vol 990 EgyptAir plongeait en mer près de cape Cod et faisait 217 morts. C'est le copilote qui avait sciemment provoqué l'accident. À Paris, en tout cas, on assure qu'aucun des passagers ni des membres de l'équipage du MS804 ne faisait l'objet d'une fiche S ou d'un suivi particulier. Selon une source proche des milieux diplomatiques, «du côté égyptien, à ce stade de l'enquête, il n'y a pas de signalement particulier concernant des passagers ou des membres d'équipage». La veille du drame, l'Airbus avait fait des arrêts en Érythrée, en Égypte et en Tunisie.
En Égypte, l'enquête a été confiée à Ayman el-Mokaddem. L'homme n'est pas un inconnu, c'est lui qui avait mené les investigations concernant le vol 9268 de la compagnie Metrojet. Le 31 octobre 2015, un Airbus A3213 transportant 217 passagers s'écrasait dans le Sinaï. Daech revendiquait l'attentat, en réponse à l'intervention militaire de la Russie en Syrie.
En revanche, les circonstances du crash restent floues. Vendredi soir, aucune avancée significative ne permettait de trancher en faveur d'une hypothèse plutôt qu'une autre, accident ou attentat. Des médias américains ont fait état de la détection de fumées d'origine indéterminée dans la zone du cockpit peu avant le crash, ce qui a été confirmé peu après par le Bureau d'enquête et d'analyses français. «Le BEA confirme qu'il y a eu des messages Acars émis par l'avion indiquant qu'il y eu de la fumée en cabine peu avant la rupture des transmissions de données», a déclaré samedi matin un porte-parole de l'autorité. «Il est beaucoup trop pour interpréter et comprendre les causes de l'accident tant que nous n'avons retrouvé ni l'épave, ni les enregistreurs. La priorité de l'enquête est de retrouver épave et enregistreurs de vols», a-t-il précisé.
L'agence spatiale européenne ESA a déclaré que l'un de ses satellites avait détecté une possible nappe de pétrole, près de l'endroit où l'avion est censé s'être écrasé, à 40 kilomètres au sud-est du dernier emplacement connu de l'appareil.
La photo retrouvée sur le compte Facebook de Samar Ezz Eldin, hôtesse de l'air du vol MS 804.
Une photo retrouvée sur le compte Facebook de Samar Ezz Eldin, hôtesse de l'air du vol MS 804, pose question. On y voit une jeune femme de 27 ans, qui sort de la mer vêtue de son uniforme. Elle traîne un bagage avec, en arrière-plan... un avion en train de sombrer dans l'eau. Humour douteux de la part d'un personnel volant? Hacking du réseau social? Au Caire, sa tante, Mervat Mounir, après s'être ouverte mercredi au Figaro, s'est, depuis, refermée. Déçue par le manque d'information de la part d'EgyptAir, elle est rentrée chez elle, en compagnie de sa sœur, la mère de Samar Ezz Eldin, une ancienne étudiante de l'université de Ain Shams au Caire.
L'avion avait fait escale en Érythrée et en Tunisie
Pourtant, chez EgyptAir, on assure faire le maximum. Un responsable de la compagnie - qui refuse de donner son nom - dit que la priorité sont les familles. Actuellement, 17 d'entre elles - dont deux françaises - sont hébergées dans les hôtels du Caire. «Nous faisons un point sur les informations tous les jours. Les familles reçoivent une aide médicale et une assistance psychologique», confie-t-il. En revanche, il élude toute question concernant le crash, se contentant de renvoyer aux points presse officiels.
Si la photo de l'hôtesse frappe les esprits, c'est que le 31 octobre 1999, le vol 990 EgyptAir plongeait en mer près de cape Cod et faisait 217 morts. C'est le copilote qui avait sciemment provoqué l'accident. À Paris, en tout cas, on assure qu'aucun des passagers ni des membres de l'équipage du MS804 ne faisait l'objet d'une fiche S ou d'un suivi particulier. Selon une source proche des milieux diplomatiques, «du côté égyptien, à ce stade de l'enquête, il n'y a pas de signalement particulier concernant des passagers ou des membres d'équipage». La veille du drame, l'Airbus avait fait des arrêts en Érythrée, en Égypte et en Tunisie.
En Égypte, l'enquête a été confiée à Ayman el-Mokaddem. L'homme n'est pas un inconnu, c'est lui qui avait mené les investigations concernant le vol 9268 de la compagnie Metrojet. Le 31 octobre 2015, un Airbus A3213 transportant 217 passagers s'écrasait dans le Sinaï. Daech revendiquait l'attentat, en réponse à l'intervention militaire de la Russie en Syrie.
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